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Résistant combattant volontaire  
Résistant combattant volontaire  


(28 septembre 1923, Saint-Lambert-des-Levées, Maine-et-Loire - 2 décembre 1944, Herbitzheim)
(28 septembre 1923, Saint-Lambert-des-Levées, Maine-et-Loire - 2 décembre 1944, Herbitzheim, Bas-Rhin)


Christian Eugène, Adrien est issu d’une famille de cheminots. Au lycée de garçons de Rennes (actuellement lycée Emile Zola) il y est agent de liaison entre le comité de résistance du lycée et le réseau «Overcloud» auquel appartient son père. Il est arrêté en juin 1941, au cours de la fête de Jeanne d’Arc, à Rennes, place de la mairie, pour avoir arboré sur sa manche un écusson en forme de croix de Lorraine et est détenu plus de 30 jours à la prison pour hommes de Rennes. Son père Léon est arrêté le 1er juin 1942 à Rennes, emprisonné à Angers, puis à Fresnes pendant 93 jours, au secret, avant d’être relâché, fautes de preuves par les autorités allemandes d’occupation. Après avoir terminé ses études au lycée, Christian entre à la SNCF et sert successivement dans les gares de Rennes, Messac, puis Servon-Sur-Vilaine.
Christian Eugène, Adrien est issu d’une famille de cheminots. Au lycée de garçons de Rennes (actuellement [[lycée Émile Zola]]) il y est agent de liaison entre le comité de résistance du lycée et le réseau « Overcloud » auquel appartient son père. Il est arrêté en juin 1941, au cours de la fête de Jeanne d’Arc, à Rennes, [[place de la Mairie]], pour avoir arboré sur sa manche un écusson en forme de croix de Lorraine et est détenu plus de 30 jours à la prison pour hommes de Rennes. Son père Léon est arrêté le 1er juin 1942 à Rennes, emprisonné à Angers, puis à Fresnes pendant 93 jours, au secret, avant d’être relâché, fautes de preuves par les autorités allemandes d’occupation. Après avoir terminé ses études au lycée, Christian entre à la SNCF et sert successivement dans les gares de Rennes, Messac, puis Servon-Sur-Vilaine.


Le 17 août 1944, il démissionne de la SNCF, pour s’engager dans la 1ère division française libre (1ère DFL), future 2e division blindée de LECLERC, dans le régiment de marche du Tchad (RMT). Il meurt au combat le 2 décembre 1944 à Herbitzheim (Bas-Rhin) pendant la libération de la région de Strasbourg. Sa famille l’apprendra le 23 février 1945. A la demande de ses parents, Christian est enterré au cimetière de sa ville natale.<ref> Répertoire des rues ferroviaires. site internet</ref>
Le 17 août 1944, il démissionne de la SNCF, pour s’engager dans la 1ère division française libre (1ère DFL), future 2e division blindée de LECLERC, dans le régiment de marche du Tchad (RMT). Il meurt au combat le 2 décembre 1944 à Herbitzheim (Bas-Rhin) pendant la libération de la région de Strasbourg. Sa famille l’apprendra le 23 février 1945. A la demande de ses parents, Christian est enterré au cimetière de sa ville natale<ref> Répertoire des rues ferroviaires. site internet</ref>.


 
== Notes et références ==  
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== Sur la carte ==
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Version du 19 octobre 2016 à 14:48

La rue Christian Bernon se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie entre la rue de Châteaugiron et la rue Jean-François Millet. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil uunicipal de la Ville de Rennes le 16 octobre 1957[1].

Cette voie rend hommage à  ;

Christian Bernon

Résistant combattant volontaire

(28 septembre 1923, Saint-Lambert-des-Levées, Maine-et-Loire - 2 décembre 1944, Herbitzheim, Bas-Rhin)

Christian Eugène, Adrien est issu d’une famille de cheminots. Au lycée de garçons de Rennes (actuellement lycée Émile Zola) il y est agent de liaison entre le comité de résistance du lycée et le réseau « Overcloud » auquel appartient son père. Il est arrêté en juin 1941, au cours de la fête de Jeanne d’Arc, à Rennes, place de la Mairie, pour avoir arboré sur sa manche un écusson en forme de croix de Lorraine et est détenu plus de 30 jours à la prison pour hommes de Rennes. Son père Léon est arrêté le 1er juin 1942 à Rennes, emprisonné à Angers, puis à Fresnes pendant 93 jours, au secret, avant d’être relâché, fautes de preuves par les autorités allemandes d’occupation. Après avoir terminé ses études au lycée, Christian entre à la SNCF et sert successivement dans les gares de Rennes, Messac, puis Servon-Sur-Vilaine.

Le 17 août 1944, il démissionne de la SNCF, pour s’engager dans la 1ère division française libre (1ère DFL), future 2e division blindée de LECLERC, dans le régiment de marche du Tchad (RMT). Il meurt au combat le 2 décembre 1944 à Herbitzheim (Bas-Rhin) pendant la libération de la région de Strasbourg. Sa famille l’apprendra le 23 février 1945. A la demande de ses parents, Christian est enterré au cimetière de sa ville natale[2].

Notes et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. Répertoire des rues ferroviaires. site internet

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