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On pouvait voir en 2012 à l'entrée de l'immeuble du 3 [[boulevard Magenta]], une plaque émaillée indiquant '''Eau à tous les étages''', témoin du confort et du standing de celui-ci. Elle a été dérobée depuis. | On pouvait voir en 2012 à l'entrée de l'immeuble du 3 [[boulevard Magenta]], une plaque émaillée indiquant '''Eau à tous les étages''', témoin du confort et du standing de celui-ci. Elle a été dérobée depuis. | ||
Vers la fin du 19e siècle, la plaque indiquait ainsi que les appartements de l'immeuble étaient reliés au réseau d'adduction d'eau, donc que les occupants n'étaient pas contraints à l'usage d'un puits ou, plus souvent en ville, à faire appel aux porteurs d'eau : ceux-ci livraient au moyen de ''buées'', environ 15 litres pour chaque. En [[1880]], époque où la distribution d'eau potable n'est encore qu'en projet, la buée se vendait 10 centimes, portée chez l'habitant qui pouvait aussi s'abonner à une buée quotidienne à raison de 2,50 francs par mois. La buée étant aussi utilisée pour faire la lessive, on disait "mener la buée" ou "laver la buée" <ref>''Dictionnaire des locutions populaires du bon pays de Rennes-en-Bretagne'', p. 64. H. Coulabin - Hyacinthe Caillière, libraire-éditeur. Rennes. mars 1891.</ref>. | Vers la fin du 19e siècle, la plaque indiquait ainsi que les appartements de l'immeuble étaient reliés au réseau d'adduction d'eau, donc que les occupants n'étaient pas contraints à l'usage d'un puits ou, plus souvent en ville, à faire appel aux porteurs d'eau : ceux-ci livraient au moyen de ''buées'', environ 15 litres pour chaque. En [[1880]], époque où la distribution d'eau potable n'est encore qu'en projet, la buée se vendait 10 centimes, portée chez l'habitant qui pouvait aussi s'abonner à une buée quotidienne à raison de 2,50 francs par mois. La buée étant aussi utilisée pour faire la lessive, on disait "mener la buée" ou "laver la buée"<ref>''Dictionnaire des locutions populaires du bon pays de Rennes-en-Bretagne'', p. 64. H. Coulabin - Hyacinthe Caillière, libraire-éditeur. Rennes. mars 1891.</ref>. | ||
Il existait à Rennes de nombreuses bornes-fontaines, mais la généralisation de la distribution d'eau par canalisation amena le maire à supprimer le 1er juillet 1934 les bornes encore en service. Toutefois certaines resteront en place, telle celle de la [[rue Saint-Hélier]] (non visée par le maire en 1934) jusque dans les années soixante. | Il existait à Rennes de nombreuses bornes-fontaines, mais la généralisation de la distribution d'eau par canalisation amena le maire à supprimer le 1er juillet 1934 les bornes encore en service. Toutefois certaines resteront en place, telle celle de la [[rue Saint-Hélier]] (non visée par le maire en 1934) jusque dans les années soixante. |
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