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Ouverte en [[1861]], la rue longe la [[Prison des femmes]], et traverse la voie ferrée. Elle a donné son nom à la galerie commerciale du [[Centre Alma]] situé plus au sud, proche de la rocade. | Ouverte en [[1861]], la rue longe la [[Prison des femmes]], et traverse la voie ferrée. Elle a donné son nom à la galerie commerciale du [[Centre Alma]] situé plus au sud, proche de la rocade. | ||
==Origine du nom== | ==Origine du nom== | ||
[[File:FrenchBattleOfTheAlma.JPG|thumb|right|280px|Troupes françaises - bataille de l'Alma]] | [[File:FrenchBattleOfTheAlma.JPG|thumb|right|280px|Troupes françaises - bataille de l'Alma]] | ||
La rue est ainsi nommée en souvenir de la {{w|Bataille de l'Alma|victoire des troupes franco-britanniques}}, sur les rives de l'Alma (fleuve côtier de Crimée), face aux Russes, lors de la {{w|guerre de Crimée}} (20 septembre [[1854]]). | La rue est ainsi nommée en souvenir de la {{w|Bataille de l'Alma|victoire des troupes franco-britanniques}}, sur les rives de l'Alma (fleuve côtier de Crimée), face aux Russes, lors de la {{w|guerre de Crimée}} (20 septembre [[1854]]). | ||
== Le chemin vicinal n°59 devient la rue de l'Alma == | |||
Le prolongement de la rue de l’Alma au sud de la[[ rue Ginguené]] est réalisé à l’initiative de Monsieur Poinçon de la Blanchardière, propriétaire de terrains situés au sud de la prison. Entre [[1907]] et [[1911]], il fait plusieurs propositions d’offre ou d’échange de terrains à la Ville de Rennes pour le prolongement de la rue jusqu’au [[boulevard Jacques Cartier]], donnant ainsi un accès direct du boulevard au centre-ville. La proposition « ne présentant pas un caractère d’urgence absolue », comme l’indique le maire dans son rapport au conseil municipal, elle sera rejetée jusqu’au moment où l’on projette la construction d’une caserne, [[boulevard Jacques Cartier]]. Dès lors, « la construction d’un quartier de cavalerie au bord du boulevard […] donne au prolongement de la [[rue de l’Alm]]a jusqu’à ce boulevard, un caractère de nécessité absolue » (Délibération de Conseil Municipal du 29 avril [[1911]]). | |||
Le prolongement de la rue de l’Alma (chemin vicinal ordinaire n° 59) entre la [[rue Ginguené]] et le [[chemin rural de la Boulais]] avec une largeur de 16 mètres entre son origine et le [[boulevard Jacques-Cartier]] et de 12 mètres entre ce dernier point et le chemin de la Boulais est déclaré d’utilité publique. | |||
La Ville accepte les propositions de Monsieur de la Blanchardière. | |||
Montant estimé de l’opération : 18 494 francs. | |||
== La rue de l'Alma sous les bombes en 1944 == | |||
===8 mars [[1943]]=== | |||
La rue de l’Alma compte parmi les quartiers touchés par le bombardement du 8 mars [[1943]]. Ce jour-là, à 14 h 30, les bombardiers anglo-américains larguent plus de 350 bombes sur Rennes. 150 immeubles sont détruits ou incendiés. L’émotion causée par cette tragédie sera exploitée par la propagande allemande pour monter l’opinion contre les « Anglo-Américains ». | |||
===18 juin [[1944]] à 10 h 00=== | |||
Alors qu’au nord, les combats se poursuivent 12 jours après le débarquement, à Rennes, on ne voit que l’afflux des blessés venant de Normandie. Ce jour-là, au petit matin, des avions bombardent la gare et la plaine de Baud. À 10 h 00, une alerte se fait entendre, suivie par l’éclatement des bombes. Le quartier Alma est touché, ainsi que le Pont de Châtillon, rue de Lamotte-Picquet où l’école des filles du Saint-Esprit est détruite. | |||
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