« L'enseignement à Rennes pendant la seconde guerre mondiale » : différence entre les versions

aucun résumé des modifications
mAucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 25 : Ligne 25 :
Le 7 août 1944, une note de service de l'inspecteur d'académie stipulait que "''les chefs des établissements même en ruines, devront prendre toutes dispositions pour hisser le drapeau sur les bâtiments et pavoiser''." C'était déjà fait.<ref> ''L'enseignement à Rennes pendant la seconde guerre mondiale'', par Yves Rannou. Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CX - 2006 </ref>
Le 7 août 1944, une note de service de l'inspecteur d'académie stipulait que "''les chefs des établissements même en ruines, devront prendre toutes dispositions pour hisser le drapeau sur les bâtiments et pavoiser''." C'était déjà fait.<ref> ''L'enseignement à Rennes pendant la seconde guerre mondiale'', par Yves Rannou. Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CX - 2006 </ref>


===Après la Libération===
La rentrée des classes a lieu après les grandes vacances marquées par la Libération dans des écoles et lycées dont beaucoup ont souffert de la guerre : bombardements, occupations par des troupes, transformation en hôpitaux. Les jeunes Rennais reprennent la voie de l'école, du collège, du lycée, beaucoup étant de retour récent à Rennes d'où leur famille avait fui les bombardements de 1943 et 1944.
Ainsi pour des garçons de 9 ans qui entraient à l'école - collège Saint-Vincent-de-Paul de la [[rue de Paris]] la classe se trouvait ailleurs,  dans une maison, 27 [[rue de Châteaudun]], une grande partie des bâtiments du collège étant utilisée par l'armée américaine succédant à l'occupant allemand. La  maîtresse, Mlle Rouault, en bonne stimulatrice, avait constitué des équipes de quatre élèves, qui avaient chacune un avion de couleur en papier punaisé sur un carton divisé en échelle kilométriques et les bombardiers, partis de Rennes avançaient chaque semaine selon la moyenne des notes  de chaque équipe, l'avion de l'équipe classée première  qui atteindrait le but, la capitale du Reich, était censé la bombarder… Après la classe de l'après-midi, les élèves qui allaient en étude, au vrai collège, apercevaient en haut des marches de l'entrée  au bout de l'avenue , un détachement de GI, descendre la bannière étoilée au son du "Star Spangled Banner". <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'' p. 231. Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - Nov. 2013 </ref>
''


====références====
====références====


<references/>
<references/>
24 206

modifications