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Ayant répondu dès juin 1940 à l'appel du Général De Gaulle, Anne-Marie Tanguy s'engage dans la clandestinité. Lorsque les Allemands viennent dans son établissement elle se transforme en espionne et transmet de nombreux renseignements au réseau de résistance Bordeaux-Loupiac auquel elle appartient, créé par Jean-Claude Camors<ref>[[rue Jean-Claude Camors]]</ref>. Deux des quatre étages du Cheval d'or avaient été réquisitionnés par les Allemands pour des officiers travaillant à la gare toute proche, mais elle va néanmoins organiser des réunions à l'hôtel<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/malgre-la-requisition-le-cheval-dor-resistait-3602644</ref>. | Ayant répondu dès juin 1940 à l'appel du Général De Gaulle, Anne-Marie Tanguy s'engage dans la clandestinité. Lorsque les Allemands viennent dans son établissement elle se transforme en espionne et transmet de nombreux renseignements au réseau de résistance Bordeaux-Loupiac auquel elle appartient, créé par Jean-Claude Camors<ref>[[rue Jean-Claude Camors]]</ref>. Deux des quatre étages du Cheval d'or avaient été réquisitionnés par les Allemands pour des officiers travaillant à la gare toute proche, mais elle va néanmoins organiser des réunions à l'hôtel<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/malgre-la-requisition-le-cheval-dor-resistait-3602644</ref>. | ||
Dénoncée le 20 avril 1944, elle est arrêtée ainsi que sa fille par Le Ruyet et son équipe du commando de Vissault <ref>[[Un Rennais, agent actif de la Gestapo, Guy Vissault]]</ref> qui fêtent leur exploit à l'hôtel même qui est mis à sac et 350 000 F. sont dérobés. Dix-neut personnes sont arrêtées, torturées, déportées et neuf ne reviendront pas. <ref> ''Le Livre noir de la trahison'', histoire de la gestapo en France. Philippe Aziz, p.224. Editions Ramsay - 1984</ref> Madame Tanguy et sa fille sont internées à la [[prison Jacques-Cartier]]. Elles sont alors déportées toutes les deux à Ravensbruck, dans la nuit du 2 au 3 août 1944, alors que Rennes est libérée le 4. Elles en revinrent avec [[Françoise Elie]] le 17 avril 1945. | Dénoncée le 20 avril 1944, elle est arrêtée ainsi que sa fille <ref>[[Anne Paulette Tanguy Redouté]]</ref> par Le Ruyet et son équipe du commando de Vissault <ref>[[Un Rennais, agent actif de la Gestapo, Guy Vissault]]</ref> qui fêtent leur exploit à l'hôtel même qui est mis à sac et 350 000 F. sont dérobés. Dix-neut personnes sont arrêtées, torturées, déportées et neuf ne reviendront pas. <ref> ''Le Livre noir de la trahison'', histoire de la gestapo en France. Philippe Aziz, p.224. Editions Ramsay - 1984</ref> Madame Tanguy et sa fille sont internées à la [[prison Jacques-Cartier]]. Elles sont alors déportées toutes les deux à Ravensbruck, dans la nuit du 2 au 3 août 1944, alors que Rennes est libérée le 4. Elles en revinrent avec [[Françoise Elie]] le 17 avril 1945. | ||
A son retour de captivité, elle retrouve son hôtel détruit par les bombardements. Il lui faudra 8 ans de durs labeurs pour le reconstruire. En plus de son activité professionnelle, Anne-Marie Tanguy brille par ses engagements en faveur des résistants et des déportés. | A son retour de captivité, elle retrouve son hôtel détruit par les bombardements. Il lui faudra 8 ans de durs labeurs pour le reconstruire. En plus de son activité professionnelle, Anne-Marie Tanguy brille par ses engagements en faveur des résistants et des déportés. | ||