« Bombardement du 29 mai 1943 » : différence entre les versions

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'''Aviateurs américains recueillis'''
'''Aviateurs américains recueillis'''


Deux étudiants de la faculté des sciences, Jean Grivet et Claude des Abbayes, viennent dire, le 29 mai, au docteur [[René Patay]], leur professeur, qu'ils ont recueilli un aviateur américain qui avait sauté de son avion en flammes et qu'ils l'avaient amené à Rennes, chez le père du second, collègue du Dr Patay, le professeur de botanique [[Henry Nicollon des Abbayes]], père d'une nombreuse famille, qui habitait sous les combles de l'hôtel de Cuillé, 3 [[contour de la Motte]]. Ils lui demandèrent de leur procurer des vêtements civils pour leur protégé grand et fort. Ils furent envoyés chez M. Lebastard qui les pourvut et ils purent par la suite conduire le grand Américain qui ne savait pas un mot de français, jusqu'à la frontière espagnole, avec la complicité de cheminots<ref>''Mémoires d'un français moyen'', p. 173. René Patay - 1974</ref>.
Deux étudiants de la faculté des sciences, Jean Grivet et Claude des Abbayes, viennent dire, le 29 mai, au docteur [[René Patay]], leur professeur, qu'ils ont recueilli un aviateur américain qui avait sauté de son avion en flammes et qu'ils l'avaient amené à Rennes, chez le père du second, collègue du Dr Patay, le professeur de botanique {{w|Henry Nicollon des Abbayes}}, père d'une nombreuse famille, qui habitait sous les combles de l'hôtel de Cuillé, 3 [[contour de la Motte]]. Ils lui demandèrent de leur procurer des vêtements civils pour leur protégé grand et fort. Ils furent envoyés chez M. Lebastard qui les pourvut et ils purent par la suite conduire le grand Américain qui ne savait pas un mot de français, jusqu'à la frontière espagnole, avec la complicité de cheminots<ref>''Mémoires d'un français moyen'', p. 173. René Patay - 1974</ref>.


Le sergent Harry Boegaholz, au 96e groupe de bombardement, dans la 337e escadrille, est mitrailleur de queue à bord de la forteresse volante Boeing B-17 n° 42-3042, surnommée « Cabin Heater ». Aux environs de 16 heures, après avoir largué ses bombes sur Rennes, le quadrimoteur, est touché par des projectiles de la Flak et des chasseurs de la Jagdgeschwader) basés dans l’Eure, le mitraillent. Seul de trois rescapés à ne pas être fait prisonnier, Harry Boegaholz, blessé, va faire l’objet de la protection d’une invraisemblable chaîne passant par Martigné-Ferchaud et Éancé puis Paris mais, arrêté, il sera interné en stalag<ref>''Un aviateur américain à Martigné-Ferchaud et à Éancé''. Daniel Jolys. http://www.ville-martigneferchaud.fr/FCKeditor/UserFiles/Harry-Boegaholz-aviateur-americain--1.pdf </ref>.
Le sergent Harry Boegaholz, au 96e groupe de bombardement, dans la 337e escadrille, est mitrailleur de queue à bord de la forteresse volante Boeing B-17 n° 42-3042, surnommée « Cabin Heater ». Aux environs de 16 heures, après avoir largué ses bombes sur Rennes, le quadrimoteur, est touché par des projectiles de la Flak et des chasseurs de la Jagdgeschwader) basés dans l’Eure, le mitraillent. Seul de trois rescapés à ne pas être fait prisonnier, Harry Boegaholz, blessé, va faire l’objet de la protection d’une invraisemblable chaîne passant par Martigné-Ferchaud et Éancé puis Paris mais, arrêté, il sera interné en stalag<ref>''Un aviateur américain à Martigné-Ferchaud et à Éancé''. Daniel Jolys. http://www.ville-martigneferchaud.fr/FCKeditor/UserFiles/Harry-Boegaholz-aviateur-americain--1.pdf </ref>.