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La '''rue Léon Mury''' se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur la [[rue Pierre Sémard]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 22 juillet 1960<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Léon Mury''' se situe dans le quartier 7 : Francisco Ferrer - Landry - Poterie et prend son origine sur la [[rue Pierre Sémard]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 22 juillet 1960<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à:
Cette voie rend hommage à:
[[Fichier:L%C3%A9on_Mury.jpg|200px|right|thumb|Le résistant Léon Mury ]]
 
== Léon Mury==
== Léon Mury==


résistant fusillé   
'''Résistant''' fusillé   
[[Fichier:Leon mury.JPG|200px|right|thumb|Le résistant Léon Mury]]
(21 novembre 1920, Tressé (35) - 24 novembre 1944, Plittersdorf)


(21 novembre 1920, Rennes - 24 novembre 1944, Bliteissdorfle)
Fils d'instituteurs, Léon Mury était célibataire et demeurait chez ses parents, [[rue Jacques Cassard]] à Rennes. Il y fit ses études supérieures, passe avec succès l'examen du ''Brevet sportif populaire'' au [[Stade Commandant Bougouin|stade municipal]] [[rue Alphonse Guérin]] en 1937<ref>L'Ouest-Eclair du 18 juin 1937, page 8</ref>, puis fut reçu au concours de technicien des PTT et affecté à Metz (Moselle) au début de l'année 1939. Il quitta Metz lors de l'arrivée des troupes allemandes en mai 1940 afin d’éviter l'enrôlement de force et rejoignit sans papiers sa famille à Rennes. Il devança ''l'Appel'' et s'engagea le 5 juin 1940 dans la Marine nationale où il fut affecté au 3e dépôt des Équipages, à Lorient. L'état-major ayant décidé le repli vers le sud, il s'échappa avec deux officiers pour rejoindre Bordeaux par la mer. Après l'armistice, il fut affecté à la base de Toulon et envoyé à l'école des radios, à Casablanca où le 1er juillet 1942, il obtint le grade de matelot télégraphiste breveté de 1ère classe. Lors des bombardements des 8 mars et 29 mai 1943 sur la ville de Rennes, il aide au transport des morts et des blessés.


Matelot et radio breveté, Léon Maury fut opérateur radio du lieutenant-colonel   Edouard Kauffman, chef du réseau ''Alliance'' pour la région Centre. "Lory" (son surnom de résistant, fut arrêté le 21 septembre 1943 avec le lieutenant-colonel par le KDS de Vichy à leur P.C. de Volvic.Extrait de la prison de Rastatt. Lui et dix de ses camarades furent torturés et exécutés d'une balle dans la nuque, à proximité de Freiburg im Breisgau et les cadavres jetés dans le Rhin.
Léon Henri Mury entre dans la Résistance début juin 1943, suite au passage de deux recruteurs à la maison familiale, en recherche de "radio". Il fut à partir du 31 août 1943 opérateur radio du lieutenant-colonel {{w|Édouard Kauffmann}}, chef du réseau ''Alliance'' pour la région Centre, chef du secteur dit « Caverne »<ref>https://reseaualliance.org/2022/06/08/leon-mury-lori-secteur-grand-hotel/</ref>. "Loir" ou "Lori" (ses deux surnoms de résistant) fut arrêté le 21 septembre 1943 avec le lieutenant-colonel par le commandant de la police et des services de sécurité (KDS) de Vichy à leur P.C. de Volvic. Extraits de la prison de Rastatt, lui et onze de ses camarades furent torturés et exécutés par {{w|Julius Gehrum}}, chef de la Gestapo de Strasbourg, d'une balle dans la nuque, à Plittersdorf, sur les bords du Rhin, lors d'une série d'exécutions menées pendant ce qu'on appela "''la semaine sanglante de la Forêt Noire''" ({{w|Schwarzwälder Blutwoche}}) et les cadavres furent jetés dans le Rhin<ref>Mémorial de l'"Alliance", pages 50-51 - http://www.pointer-alliance.fr/memorial_alliance.PDF</ref>. Un arrêté du 26 février 2013 porta apposition de la mention « Mort en déportation » sur l'acte et jugement déclaratifs de décès de Léon Mury.  


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==
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