« Auguste Delaune » : différence entre les versions

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Mobilisé à l’automne 1939, il est évacué de Dunkerque et lors du [[bombardement du 17 juin 1940]] sur les triages ferroviaires  de Rennes,  le 17 juin 1940, il sauve , avec deux membres de son unité, de nombreux réfugiés d'un train en flammes:
Mobilisé à l’automne 1939, il est évacué de Dunkerque et lors du [[bombardement du 17 juin 1940]] sur les triages ferroviaires  de Rennes,  le 17 juin 1940, il sauve , avec deux membres de son unité, de nombreux réfugiés d'un train en flammes:


Maurice Thorez relate cet épisode: ''Un train de malheureux réfugiés flambait... Des cris de douleur, des appels retentissaient. Comble d'horreur : un train de munitions stationnait à proximité. D'un instant à l'autre, une effroyable catastrophe pouvait se produire. Alors Delaune, avec deux camarades seulement, organise l'évacuation, le sauvetage. Il escalade les wagons en flamme, il se glisse entre les ferrailles chauffées à blanc et tordues comme des fétus. Il porte, il soutient les blessés, les enfants, les femmes. Il sauve des dizaines et des dizaines de réfugiés.'' <ref> Discours de Maurice Thorez en mars 1946 à Reims. t.5 des Oeuvres de Maurice Thorez</ref>
{{w|Maurice Thorez}} relate cet épisode: ''Un train de malheureux réfugiés flambait... Des cris de douleur, des appels retentissaient. Comble d'horreur : un train de munitions stationnait à proximité. D'un instant à l'autre, une effroyable catastrophe pouvait se produire. Alors Delaune, avec deux camarades seulement, organise l'évacuation, le sauvetage. Il escalade les wagons en flamme, il se glisse entre les ferrailles chauffées à blanc et tordues comme des fétus. Il porte, il soutient les blessés, les enfants, les femmes. Il sauve des dizaines et des dizaines de réfugiés.'' <ref> Discours de Maurice Thorez en mars 1946 à Reims. t.5 des Oeuvres de Maurice Thorez</ref>




Démobilisé le 31 août 1940, il intègre alors le Parti communiste clandestin avant d’être arrêté une première fois le 6 décembre 1940, , interné au camp d’Aincourt (Seine-et-Oise), où il organise la grève en avril 1941 pour le droit aux visites, il est transféré à la centrale de Poissy puis au camp Choisel à Châteaubriant  où il eut la surprise d’apprendre qu’on lui avait attribué la Médaille militaire et la Croix de guerre. Il s’en évade le 25 novembre 1941 et se réfugie à Treffieux, à 15 km au sud-ouest de Chateaubriand.<ref> ''La Bretagne dans la guerre'', t.2, p 173 et 239. Hervé Le Boterf, éd. France-Empire – 1979 </ref>
Démobilisé le 31 août 1940, il intègre alors le Parti communiste clandestin avant d’être arrêté une première fois le 6 décembre 1940, , interné au camp d’Aincourt (Seine-et-Oise), où il organise la grève en avril 1941 pour le droit aux visites, il est transféré à la centrale de Poissy puis au camp Choisel à Châteaubriant  où il eut la surprise d’apprendre qu’on lui avait attribué la Médaille militaire et la Croix de guerre. Il s’en évade le 25 novembre 1941 et se réfugie à Treffieux, à 15 km au sud-ouest de Chateaubriant.<ref> ''La Bretagne dans la guerre'', t.2, p 173 et 239. Hervé Le Boterf, éd. France-Empire – 1979 </ref>


Il fut dès lors un des principaux dirigeants du Parti communiste clandestin en Picardie, en Normandie, puis en Bretagne.
Il fut dès lors un des principaux dirigeants du Parti communiste clandestin en Picardie, en Normandie, puis en Bretagne.
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