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[[File:Jaures-Histoire Socialiste-I-p293.PNG|thumb|right|250px|Portrait de Le Chapelier dans l'''Histoire socialiste de la France contemporaine'' (tome I).]] | [[File:Jaures-Histoire Socialiste-I-p293.PNG|thumb|right|250px|Portrait de Le Chapelier dans l'''Histoire socialiste de la France contemporaine'' (tome I).]] | ||
'''Isaac-René-Guy Le Chapelier''' est né à Rennes le 12 juin [[1754]] et y fréquente la faculté de droit. Avocat au [[Parlement de Bretagne]], orateur remarqué, il fut nommé député du Tiers-Etat. Fondateur avec [[Lanjuinais]] du Club breton, précurseur du {{w|Club des Jacobins}}, il rédigea avec Barnave le {{w|serment du Jeu de Paume}}. Président de l'Assemblée constituante lors de la séance du 4 août [[1789]], il fit voter l'abolition des priviléges proposée par Le Guen de Kerangal et, ainsi, celle des droits constitutionnels de la province de Bretagne. | '''Isaac-René-Guy Le Chapelier''' est né à Rennes le 12 juin [[1754]] et y fréquente la faculté de droit. Avocat au [[Parlement de Bretagne]], orateur remarqué, il fut nommé député du Tiers-Etat. Fondateur, en mai 1789, avec [[Lanjuinais]] du Club breton, précurseur du {{w|Club des Jacobins}}, il rédigea avec Barnave le {{w|serment du Jeu de Paume}}. Président de l'Assemblée constituante lors de la séance du 4 août [[1789]], il fit voter l'abolition des priviléges proposée par Le Guen de Kerangal et, ainsi, celle des droits constitutionnels de la province de Bretagne. | ||
Il fit créer les "gardes nationales", abolir la noblesse et les titres féodaux. Il est à l'origine de la loi sur la propriété littéraire par une loi et un décret des 13 et 19 janvier [[1791]]. Il fut rapporteur de la loi du 14 juin 1791 interdisant les associations, corporations et les coalitions ouvrières ainsi que le droit de grève. | Il fit créer les "gardes nationales", abolir la noblesse et les titres féodaux. Il est à l'origine de la loi sur la propriété littéraire par une loi et un décret des 13 et 19 janvier [[1791]]. Il fut rapporteur de la loi du 14 juin 1791 interdisant les associations, corporations et les coalitions ouvrières ainsi que le droit de grève. |
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