« François-Marie Colvez » : différence entre les versions
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[[Fichier:W544.jpg|thumb|420x420px|Entrée du Cimetière de l'Est où sont inhumés les soldats victimes de la Guerre Européenne 1914. Au fond de l'Allée s'aperçoit le monument du Souvenir Français. ''Mary-Rousselière 1158. Coll. YRG et AmR 44Z1855'']]'''François-Marie Colvez''' est enterré au [[Cimetière de l'Est]] de Rennes<ref>https://www.familysearch.org/ark:/61903/1:1:6Y9H-GKYP?icid=home-tasks&treeref=GGTL-Q49</ref>. | [[Fichier:W544.jpg|thumb|420x420px|Entrée du Cimetière de l'Est où sont inhumés les soldats victimes de la Guerre Européenne 1914. Au fond de l'Allée s'aperçoit le monument du Souvenir Français. ''Mary-Rousselière 1158. Coll. YRG et AmR 44Z1855'']]'''François-Marie Colvez''' (29 mars 1822 – 2 juillet 1881) est enterré au [[Cimetière de l'Est]] de Rennes<ref>https://www.familysearch.org/ark:/61903/1:1:6Y9H-GKYP?icid=home-tasks&treeref=GGTL-Q49</ref>. A ne pas confondre avec le résistant costarmoricain François Marie Colvez, qui fut membre des Forces françaises de l'intérieur<ref>https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/recherche_transversale/bases_nominatives_detail_fiche.php?fonds_cle=24&ref=2971950&debut=0</ref>. | ||
Gendarme du pays de Bécherel, il est né le 29 mars 1822 et décédé le 2 juillet 1881<ref>https://fr.findagrave.com/memorial/265993259/fran%C3%A7ois-marie-colvez</ref>. Son fils [[Victor Colvez (1864-1932)]] représente un courant de l'émigration rennaise en Amérique. | |||
Il s'est d'abord marié le 30 octobre 1851 à Runan (Côtes d'Armor) avec Marie Louise Artur (1828-1852). Puis il se marie le 29 mai 1854 avec [[Julie Louise Touchard]] (1832-1904). | |||
== Une histoire cousue de fil bleu == | |||
Si la couleur dominante est aujourd'hui le vert, le pays de Bécherel était jadis cernée par un océan de bleu. | |||
=== En promenade à Bécherel, au temps de la culture du lin et du chanvre pour retrouver l’âge d’or du fil de Rennes === | |||
Du pays de Bécherel à Rennes, il n’y a qu’un pas, et la capitale de Bretagne ne restera pas sourde au boom du textile. Elle construira même sa renommée avec le « fil de Rennes », qui traversera l’océan atlantique pour inonder le continent américain. | |||
Le fil de Rennes ? Les archives évoquent une fibre écrue de trois qualités, teinte dans les fabriques de Rennes et blanchie dans celles de Paimpont. Il s’agit dans tous les cas d’une affaire qui marche, à l’image de la trajectoire de la maison Peluet. Passée du monde de la tannerie et du commerce de morues à celui de la teinturerie, celle-ci va rapidement faire fortune. Son activité de fabricant de fil, noir, bleu ou blanc, se transmettra de père en fils pendant plusieurs générations. | |||
La capitale de Bretagne fut avec Rouen et Lille une des rares villes à donner son nom à un fil. Si Nîmes a donné une célèbre toile (Denim, le jean), Rennes a donc accouché d’un fil à la réputation pour le moins solide. | |||
=== Le fil de Rennes dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers === | |||
Un constat partagé par le philosophe des Lumières Denis Diderot dans son Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers : « Les fils les plus connus sont ceux de Flandres ; les fils de Malines, d'Anvers & de Hollande ; on parle encore du fil de Rennes, de celui de Cologne, qui se file à Morlaix, & des fils de Normandie. » | |||
L’histoire s’est donc arrêtée à Cardroc, dans le pays de Bécherel, au lendemain de la première guerre mondiale. Le dernier tisserand y a brûlé son métier sur la place du village<ref>https://metropole.rennes.fr/une-histoire-cousue-de-fil-bleu</ref>. | |||
== À faire == | |||
• Visiter le musée du lin et du chanvre à Cardroc. | |||
• Tester le sentier Chanvre et lin pour tous : Quatre circuits pédestres accessibles aux personnes en fauteuil et aux aveugles. Au départ de La Chapelle-Chaussée, Cardroc, les Iffs et Saint-Brieuc-des-Iffs, accompagnés de carnets de routes ou d'audioguides afin de valoriser le patrimoine rural. | |||
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François-Marie Colvez (29 mars 1822 – 2 juillet 1881) est enterré au Cimetière de l'Est de Rennes[1]. A ne pas confondre avec le résistant costarmoricain François Marie Colvez, qui fut membre des Forces françaises de l'intérieur[2].
Gendarme du pays de Bécherel, il est né le 29 mars 1822 et décédé le 2 juillet 1881[3]. Son fils Victor Colvez (1864-1932) représente un courant de l'émigration rennaise en Amérique.
Il s'est d'abord marié le 30 octobre 1851 à Runan (Côtes d'Armor) avec Marie Louise Artur (1828-1852). Puis il se marie le 29 mai 1854 avec Julie Louise Touchard (1832-1904).
Une histoire cousue de fil bleu
Si la couleur dominante est aujourd'hui le vert, le pays de Bécherel était jadis cernée par un océan de bleu.
En promenade à Bécherel, au temps de la culture du lin et du chanvre pour retrouver l’âge d’or du fil de Rennes
Du pays de Bécherel à Rennes, il n’y a qu’un pas, et la capitale de Bretagne ne restera pas sourde au boom du textile. Elle construira même sa renommée avec le « fil de Rennes », qui traversera l’océan atlantique pour inonder le continent américain.
Le fil de Rennes ? Les archives évoquent une fibre écrue de trois qualités, teinte dans les fabriques de Rennes et blanchie dans celles de Paimpont. Il s’agit dans tous les cas d’une affaire qui marche, à l’image de la trajectoire de la maison Peluet. Passée du monde de la tannerie et du commerce de morues à celui de la teinturerie, celle-ci va rapidement faire fortune. Son activité de fabricant de fil, noir, bleu ou blanc, se transmettra de père en fils pendant plusieurs générations.
La capitale de Bretagne fut avec Rouen et Lille une des rares villes à donner son nom à un fil. Si Nîmes a donné une célèbre toile (Denim, le jean), Rennes a donc accouché d’un fil à la réputation pour le moins solide.
Le fil de Rennes dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers
Un constat partagé par le philosophe des Lumières Denis Diderot dans son Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers : « Les fils les plus connus sont ceux de Flandres ; les fils de Malines, d'Anvers & de Hollande ; on parle encore du fil de Rennes, de celui de Cologne, qui se file à Morlaix, & des fils de Normandie. »
L’histoire s’est donc arrêtée à Cardroc, dans le pays de Bécherel, au lendemain de la première guerre mondiale. Le dernier tisserand y a brûlé son métier sur la place du village[4].
À faire
• Visiter le musée du lin et du chanvre à Cardroc.
• Tester le sentier Chanvre et lin pour tous : Quatre circuits pédestres accessibles aux personnes en fauteuil et aux aveugles. Au départ de La Chapelle-Chaussée, Cardroc, les Iffs et Saint-Brieuc-des-Iffs, accompagnés de carnets de routes ou d'audioguides afin de valoriser le patrimoine rural.
- ↑ https://www.familysearch.org/ark:/61903/1:1:6Y9H-GKYP?icid=home-tasks&treeref=GGTL-Q49
- ↑ https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/recherche_transversale/bases_nominatives_detail_fiche.php?fonds_cle=24&ref=2971950&debut=0
- ↑ https://fr.findagrave.com/memorial/265993259/fran%C3%A7ois-marie-colvez
- ↑ https://metropole.rennes.fr/une-histoire-cousue-de-fil-bleu

