9 656
modifications
« Rue de Saint-Malo » : différence entre les versions
ajout précisions
Aucun résumé des modifications |
(ajout précisions) |
||
| (7 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées) | |||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
'''La rue de Saint-Malo''' est une longue rue qui prend naissance [[place Sainte-Anne]], et s'infléchit vers le nord-ouest, rejointe par la [[rue Saint-Martin]] pour franchir le [[canal d’Ille-et-Rance]] par le [[Pont Saint-Martin]] et s'achever après le croisement avec l'[[avenue Charles Tillon]] et le [[boulevard des Trois Croix]]. | '''La rue de Saint-Malo''' est une longue rue qui prend naissance [[place Sainte-Anne]], et s'infléchit vers le nord-ouest, rejointe par la [[rue Saint-Martin]] pour franchir le [[canal d’Ille-et-Rance]] par le [[Pont Saint-Martin]] et s'achever après le croisement avec l'[[avenue Charles Tillon]] et le [[boulevard des Trois Croix]]. | ||
[[Fichier:Rue_de_St-Malo_vers_1920.png|300px|left|thumb|La rue de Saint-Malo vers 1920, vue vers le nord, photo prise au niveau des actuels numéros 20-22-24 sur la droite, le Tabac existe toujours]] | [[Fichier:Rue_de_St-Malo_vers_1920.png|300px|left|thumb|La rue de Saint-Malo vers 1920, vue vers le nord, photo prise au niveau des actuels numéros 20-22-24 sur la droite, le Tabac existe toujours]] | ||
[[Fichier:260946329_10221287130427894_4958668047945076529_n.jpg|300px|tight|thumb|De la rue de Saint-Malo vers la rue Saint-Martin vers 1920]] | |||
== Une rue à deux aspects == | == Une rue à deux aspects == | ||
Son tronçon sud, avant la [[rue Legraverend]] et la [[rue de l'Hôtel Dieu]], ancien et pittoresque, se prolongeait jusqu'au canal, formant un des faubourgs linéaires de la ville, mais cette deuxième partie a été entièrement remodelée dans les années 1970 du dernier siècle, des immeubles modernes ayant remplacé les logis anciens qui faisaient face à l'[[Hôtel-Dieu]]<ref>http://www.placepublique-rennes.com/article/HLM-et-colombages-lexemple-de-la-rue-Saint-Malo-1</ref>. | Son tronçon sud, avant la [[rue Legraverend]] et la [[rue de l'Hôtel Dieu]], ancien et pittoresque, se prolongeait jusqu'au canal, formant un des faubourgs linéaires de la ville, mais cette deuxième partie a été entièrement remodelée dans les années 1970 du dernier siècle, des immeubles modernes ayant remplacé les logis anciens qui faisaient face à l'[[Hôtel-Dieu]]<ref>http://www.placepublique-rennes.com/article/HLM-et-colombages-lexemple-de-la-rue-Saint-Malo-1</ref>. | ||
[[Fichier:Annaig_mam_goz_ar_faouet.jpeg|150px|right|thumb| | [[Fichier:Annaig_mam_goz_ar_faouet.jpeg|150px|right|thumb|Annaick, Mam Goz ar Faouët]] | ||
Au n° 32, une des rares maisons rescapées à encorbellement et pans de bois. Au fond de l' entrée latérale de l'EPHAD de l'Hôtel-Dieu, au n° 42, on peut voir, grand-mère assise comme en pénitence, la statue de la célèbre Anaick, Mam-Goz ar Faouët, œuvre du sculpteur rennais Louis Henri Nicot<ref>[[Louis Henri Nicot]]</ref>, taillée dans le kersanton (roche magmatique proche du granite) et ramenée de La Massaye en Guichen. | Au n° 32, une des rares maisons rescapées à encorbellement et pans de bois. Au fond de l' entrée latérale de l'EPHAD de l'Hôtel-Dieu, au n° 42, on peut voir, grand-mère assise comme en pénitence, la statue de la célèbre Anaick, Mam-Goz ar Faouët, œuvre du sculpteur rennais Louis Henri Nicot<ref>[[Louis Henri Nicot]]</ref>, taillée dans le kersanton (roche magmatique proche du granite) et ramenée de La Massaye en Guichen. | ||
[[Fichier:Tour_glaci%C3%A8re.png|250px|left|thumb|En arrière du n° 51 sur le tronçon démoli, un élément de grand confort autrefois : c'était une tour glacière !]] | |||
La section se poursuivant après la jonction avec la rue Saint-Martin était connue sous le nom de faubourg Saint-Malo jusqu'au début du 20e siècle et était bordée en son début par l’École Normale des garçons (devenue ensuite le siège de l'IUFM). | La section se poursuivant après la jonction avec la rue Saint-Martin était connue sous le nom de faubourg Saint-Malo jusqu'au début du 20e siècle et était bordée en son début par l’École Normale des garçons (devenue ensuite le siège de l'IUFM). | ||
| Ligne 29 : | Ligne 29 : | ||
La rue de Saint-Malo fut la première "rue de la Soif" à Rennes<ref>http://www.rennes.maville.com/actu/actudet_-Commerces-la-rue-Saint-Malo-se-meurt-elle-_31-1775725_actu.Htm</ref>. | La rue de Saint-Malo fut la première "rue de la Soif" à Rennes<ref>http://www.rennes.maville.com/actu/actudet_-Commerces-la-rue-Saint-Malo-se-meurt-elle-_31-1775725_actu.Htm</ref>. | ||
{{Citation|texte=''L'immeuble n°34 occupé par M. Cochet, boulanger, a conservé l'aspect pittoresque qu'avaient autrefois les vieilles rues de Rennes surtout dans les parties qui n'avaient pas souffert du terrible [[incendie de 1720]]. Le rez-de-chaussée comprend une boutique derrière laquelle se trouve une pièce servant de salle à manger ; cette pièce communique avec une cour dans laquelle on remarque un hangar dans lequel M. Cochet place son bois de chauffage. Au fond de cette seconde pièce se trouvent deux escaliers l'un conduisant au premier étage et le deuxième au | {{Citation|texte=''L'immeuble n°34 occupé par M. Cochet, boulanger, a conservé l'aspect pittoresque qu'avaient autrefois les vieilles rues de Rennes surtout dans les parties qui n'avaient pas souffert du terrible [[incendie de 1720]]. Le rez-de-chaussée comprend une boutique derrière laquelle se trouve une pièce servant de salle à manger ; cette pièce communique avec une cour dans laquelle on remarque un hangar dans lequel M. Cochet place son bois de chauffage. Au fond de cette seconde pièce se trouvent deux escaliers l'un conduisant au premier étage et le deuxième au sous-sol ; c'est dans ce sous-sol que sont installés les différents services de la boulangerie : pétrin mécanique, four, etc., etc. | ||
''Dans la cour sont de nombreux tas de bois qui permettent d'atteindre facilement le sommet d'une barrière en bois qui sépare cette cour d'une autre faisant partie de l'immeuble occupé par M. Leduc, aubergiste, 38 '''rue Saint-Malo'''. Cette dernière cour communique par un couloir avec la rue. | ''Dans la cour sont de nombreux tas de bois qui permettent d'atteindre facilement le sommet d'une barrière en bois qui sépare cette cour d'une autre faisant partie de l'immeuble occupé par M. Leduc, aubergiste, 38 '''rue Saint-Malo'''. Cette dernière cour communique par un couloir avec la rue. | ||
| Ligne 36 : | Ligne 36 : | ||
''Au premier étage de l'immeuble que nous décrivons se trouvent deux chambres ; l'une donnant sur la cour, l'autre sur la rue Saint-Malo.|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 1 juillet 1906|collecteur=Manu35|date=2019}} | ''Au premier étage de l'immeuble que nous décrivons se trouvent deux chambres ; l'une donnant sur la cour, l'autre sur la rue Saint-Malo.|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 1 juillet 1906|collecteur=Manu35|date=2019}} | ||
Une douzaine de personnalités ayant donné leur nom à une rue de Rennes sont liées à la ville de Saint-Malo. Jacques Cartier<ref>[[boulevard Jacques Cartier]]</ref>, François-René de Chateaubriand<ref>[[quai Chateaubriand]]</ref>, Frédéric Joüon des Longrais<ref>[[rue Joüon des Longrais]]</ref>, André Désilles<ref>[[rue André Désilles]]</ref>, Henri Colas<ref>[[allée Henri Colas]]</ref>, René Le Bourdellès<ref>[[square René Le Bourdellès]]</ref>, Jean-Marie Duhamel<ref>[[rue Jean-Marie Duhamel]]</ref>, Alfred Ferrand<ref>[[rue Docteur Ferrand]]</ref>, Jacques Briard<ref>[[promenade Jacques Briard]]</ref>, François Broussais<ref>[[rue François Broussais]]</ref>, Robert Surcouf<ref>[[rue Surcouf]]</ref> et Ange Blaize<ref>[[rue Ange Blaize]]</ref> y sont nés, tandis que Théophile Briant<ref>[[rue Théophile Briant]]</ref> y est décédé. Nicolas Trublet<ref>[[rue Abbé Nicolas Trublet]]</ref> y est à la fois né et décédé. | |||
== Références == | == Références == | ||