« Camp Victor Rault - n° 22 » : différence entre les versions

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En cette période d’après guerre il y a grande pénurie de logements. Le choix du camp Victor Rault tient compte principalement d’une disponibilité de logement mais aussi de sa proximité avec le lieu de travail de mon père, Centre des transmissions, caserne Margueritte, [[rue du Garigliano]]. Il a probablement fallu qu’il obtienne un passe-droit pour être aussi rapidement servi. Quantité de familles sont en attente de relogement et chacune espère être la prochaine bénéficiaire d’un espace pour vivre.
En cette période d’après guerre il y a grande pénurie de logements. Le choix du camp Victor Rault tient compte principalement d’une disponibilité de logement mais aussi de sa proximité avec le lieu de travail de mon père, Centre des transmissions, caserne Margueritte, [[rue du Garigliano]]. Il a probablement fallu qu’il obtienne un passe-droit pour être aussi rapidement servi. Quantité de familles sont en attente de relogement et chacune espère être la prochaine bénéficiaire d’un espace pour vivre.
[[Fichier:Geobretagne-1950.jpg|300px|left|thumb|Au centre de la photo le camp Victor Rault. années 50 - Au nord, en limite du camp, la [[rue Victor-Rault]] et à l'est la [[rue Le Guen de Kérangal]] (IGN BD ORTHO Historique 2011)]]
[[Fichier:Geobretagne-1950.jpg|300px|left|thumb|Au centre de la photo le camp Victor Rault. années 50 - Au nord, en limite du camp, la [[rue Victor-Rault]] et à l'est la [[rue Le Guen de Kérangal]] (IGN BD ORTHO Historique 2011)]]
[[Fichier:Plan camp Victor Rault RR.jpg|300px|right|thumb|Croquis du Camp Victor Rault, exécuté de mémoire]]
[[Fichier:Plan camp Victor Rault RR.jpg|300px|right|thumb|Croquis du Camp Victor Rault, exécuté de mémoire]]
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Une trentaines de baraques d'une capacité de 63 logements avaient été été construites en 1940 au camp Victor Rault pour loger les réfugiés,<ref> [[Mai-juin 1940, l'afflux des réfugiés à Rennes]]</ref> et elles furent utilisées en 1948 pour reloger les sinistrés, sur un terrain acquis par la ville pour y implanter un groupe scolaire. <ref>[http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35023542|Camp Victor Rault] sur le portail Patrimoine-Région-Bretagne</ref>, pour accueillir des réfugiés qui ont fui leur pays devant la guerre civile espagnole. 
 
 
Une trentaine de baraques avaient été construites en 1940 au camp Victor Rault pour accueillir des réfugiés qui ont fui leur pays devant la guerre civile espagnole. 
<ref> [[Mai-juin 1940, l'afflux des réfugiés à Rennes]]</ref> Elles furent utilisées après guerre pour reloger les sinistrés, sur un terrain acquis par la ville. Un groupe scolaire y fut aussi implanté. <ref>[http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35023542|Camp Victor Rault] sur le portail Patrimoine-Région-Bretagne</ref>,  


Immédiatement après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’intégration progressive à la vie française de cette population d’immigrants permet à quelques uns d’entre eux de quitter le camp à la faveur d’un emploi obtenu loin de Rennes. Ils libèrent ainsi des logements au bénéfice de réfugiés français. Ce fut le cas pour la famille de Jojo.
Immédiatement après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’intégration progressive à la vie française de cette population d’immigrants permet à quelques uns d’entre eux de quitter le camp à la faveur d’un emploi obtenu loin de Rennes. Ils libèrent ainsi des logements au bénéfice de réfugiés français. Ce fut le cas pour la famille de Jojo.