« Rue Saint-Georges » : différence entre les versions

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== Histoire<ref>http://www.wiki-rennes.fr/Notices_sur_les_rues_de_Rennes_1883 - ''Notices sur les Rues, Ruelles, Boulevards, Quais, Ponts, Places & Promenades de la ville de Rennes'', Rennes, 1883, p. 62, par Lucien Decombe</ref> ==
== Histoire<ref>http://www.wiki-rennes.fr/Notices_sur_les_rues_de_Rennes_1883 - ''Notices sur les Rues, Ruelles, Boulevards, Quais, Ponts, Places & Promenades de la ville de Rennes'', Rennes, 1883, p. 62, par Lucien Decombe</ref> ==


[[Fichier:Rennes 15rueSaintGeorges-01.jpg|thumb|Façade de l’hôtel de Chalain]]
[[Fichier:Rennes 15rueSaintGeorges-01.jpg|thumb|Façade de l'hôtel de Chalain]]
[[Fichier:23ruesaintgeorges.JPG|250px|left|thumb|En levant le nez, rue Saint-Georges, n°23... - (de Wikimedia Commons)]]
[[Fichier:23ruesaintgeorges.JPG|250px|left|thumb|En levant le nez, rue Saint-Georges, n°23... - (de Wikimedia Commons)]]
[[File:Rue_Saint-Georges,_Rennes_-_est.jpg|301x301px|thumb|left|La rue Saint-Georges, vue vers l'est (''photo Trizec, de Wikimedia Commons'')]]
[[File:Rue_Saint-Georges,_Rennes_-_est.jpg|301x301px|thumb|left|La rue Saint-Georges, vue vers l'est (''photo Trizec, de Wikimedia Commons'')]]
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[[Fichier:Foullis_de_toits.png|300px|right|thumb|Entre rue Saint-Georges et [[église Saint-Germain]] le fouillis des toits]]
[[Fichier:Foullis_de_toits.png|300px|right|thumb|Entre rue Saint-Georges et [[église Saint-Germain]] le fouillis des toits]]
[[Fichier:Cours_secr%C3%A8tes.png|300px|center|thumb|Les petites cours secrètes entre rue Saint-Georges et contour Saint-Germain]]
[[Fichier:Cours_secr%C3%A8tes.png|300px|center|thumb|Les petites cours secrètes entre rue Saint-Georges et contour Saint-Germain]]
Cette rue, qui ne fut pas atteinte par l'[[incendie de 1720]], tire son nom de l’antique monastère des Bénédictines de Saint-Georges (actuel [[palais Saint-Georges]]) auquel elle conduisait.
Cette rue, qui ne fut pas atteinte par l'[[incendie de 1720]], tire son nom de l'antique monastère des Bénédictines de Saint-Georges (actuel [[palais Saint-Georges]]) auquel elle conduisait.




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== Patrimoine ==
== Patrimoine ==


La rue Saint-Georges est l’une des rues rennaises qui possèdent le plus riche patrimoine architectural : quatorze de ses bâtiments sont inscrits et/ou classés au titre des [[Monuments historiques de Rennes|monuments historiques]]<ref>http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/dapamer_fr - ''Liste des bâtiments protégés de Rennes'' sur la base Mérimée du ministère de la Culture</ref>.
La rue Saint-Georges est l'une des rues rennaises qui possèdent le plus riche patrimoine architectural : quatorze de ses bâtiments sont inscrits et/ou classés au titre des [[Monuments historiques de Rennes|monuments historiques]]<ref>http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/dapamer_fr - ''Liste des bâtiments protégés de Rennes'' sur la base Mérimée du ministère de la Culture</ref>.


Aux 17e et 18E siècles la rue Saint-Georges se composait en grande partie d’hôtels appartenant à des familles parlementaires, notamment les hôtels de Chalain, de Bréquigny, de Coëtlogon, de Fouesnel, de Lasse, etc.
Aux 17e et 18e siècles, la rue Saint-Georges se composait en grande partie d'hôtels appartenant à des familles parlementaires, notamment les hôtels de Chalain, de Bréquigny, de Coëtlogon, de Fouesnel, de Lasse, etc.


L’hôtel de Lasse, au n° 3, du nom des Hubert de Lasse, conseillers au Parlement de Bretagne, devenu plus tard h''ôtel de la Moussaie,'' a conservé en partie son ancienne physionomie, ainsi que l’on peut s’en convaincre en pénétrant dans la cour du n° 3 où l’on remarque avec intérêt une jolie façade Renaissance en bois sculpté avec pilastres cannelés et consoles renflées, touchant une autre façade en granit percée de fenêtres moulurées et flanquée d’une tourelle carrée en encorbellement.
L'hôtel de Lasse, au n° 3, du nom des Hubert de Lasse, conseillers au Parlement de Bretagne, devenu plus tard ''hôtel de la Moussaie'', a conservé en partie son ancienne physionomie, ainsi que l'on peut s'en convaincre en pénétrant dans la cour du n° 3 où l'on remarque avec intérêt une jolie façade Renaissance en bois sculpté avec pilastres cannelés et consoles renflées, touchant une autre façade en granit percée de fenêtres moulurées et flanquée d'une tourelle carrée en encorbellement.


Au n° 15 se trouvait au XIX<sup>e</sup> siècle, le presbytère de la [[paroisse Saint-Germain]], établi dans l’ancien hôtel de Christophe Fouquet, seigneur de Chalain, président au [[Parlement de Bretagne]]. Ce fut plus tard l’hôtel de Montluc. En 1793, il reçut le nom d’''hôtel de la Montagne'' et servit de résidence au proconsul [[Jean-Baptiste Carrier|Carrier]].
Au n° 15 se trouvait au XIX<sup>e</sup> siècle, le presbytère de la [[paroisse Saint-Germain]], établi dans l'ancien hôtel de Christophe Fouquet, seigneur de Chalain, président au [[Parlement de Bretagne]]. Ce fut plus tard l'hôtel de Montluc. En 1793, il reçut le nom d'''hôtel de la Montagne'' et servit de résidence au proconsul [[Jean-Baptiste Carrier|Carrier]].


== Ses habitants ==
== Ses habitants ==
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{{citation|texte=Pouvoir par Marguerite Mehault, femme de Jean Percevaux demeurant à Rennes, demanderesse en séparation de corps et biens à ''Pierre Granger, praticien'' demeurant à Rennes rue St Georges de se transporter à Plélan et de requérir l'apposition des scellés sur tous les meubles, effets et marchandises qui appartiennent à son mari. <br />Reçu un franc.|origine=Cote 3Q 27 238 des Archives d'Ille-et-Vilaine.}}
{{citation|texte=Pouvoir par Marguerite Mehault, femme de Jean Percevaux demeurant à Rennes, demanderesse en séparation de corps et biens à ''Pierre Granger, praticien'' demeurant à Rennes rue St Georges de se transporter à Plélan et de requérir l'apposition des scellés sur tous les meubles, effets et marchandises qui appartiennent à son mari. <br />Reçu un franc.|origine=Cote 3Q 27 238 des Archives d'Ille-et-Vilaine.}}


Aux 19e et 20e siècles, une importante population de toutes classes sociales s'entassait dans ses maisons anciennes et les cafés-c-dres, boutiques d'alimentation occupaient les rez-de-chaussée des petits immeubles.
Aux 19e et 20e siècles, une importante population de toutes classes sociales s'entassait dans ses maisons anciennes et les cafés-cidres, boutiques d'alimentation occupaient les rez-de-chaussée des petits immeubles.