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En contravention à une loi du 25 février 1943 qui instituait le système juridique dit « des abords », créant un « champ de visibilité » de 500 mètres maximum, entourant les monuments historiques, à l’intérieur duquel aucune construction nouvelle, aucune transformation ou modification d’immeuble, ne peut avoir lieu sans autorisation,  la destruction  des quatre grandes statues à coups de marteaux, derrière des palissades de faible hauteur, eut lieu entre juillet et décembre 1953, <ref>  « Histoire d’une carte-postale : La place du Palais - 1934 », cartes-postales de Rennes ou d'ailleurs,Chmura Sophie - 11 mars 2019 http://cartes-postales35.monsite-orange.fr </ref> à l'occasion de travaux de rénovation de la façade, sans que personne ne s'en émeuve. Ainsi  disparurent ces  statues disposées en 1840 en façade sur piédestal, appréciées par les contemporains dès leur érection, qui avaient voulu honorer en ce lieu idoine les grands jurisconsultes rennais. <ref>[[ Rennes vu en 1859 par un Britannique]]</ref>. Elles représentaient quatre jurisconsultes rennais célèbres : celle placée à l’est représentait [[Charles Toullier]] assis. Ce jurisconsulte fut l’une des gloires de l'école rennaise de droit. Sa statue &tait de Gourdel, de Châteaugiron,  grand prix de l’École des beaux-arts à Paris.
En contravention à une loi du 25 février 1943 qui instituait le système juridique dit « des abords », créant un « champ de visibilité » de 500 mètres maximum, entourant les monuments historiques, à l’intérieur duquel aucune construction nouvelle, aucune transformation ou modification d’immeuble, ne peut avoir lieu sans autorisation,  la destruction  des quatre grandes statues à coups de marteaux, derrière des palissades de faible hauteur, eut lieu entre juillet et décembre 1953, <ref>  « Histoire d’une carte-postale : La place du Palais - 1934 », cartes-postales de Rennes ou d'ailleurs,Chmura Sophie - 11 mars 2019 http://cartes-postales35.monsite-orange.fr </ref> à l'occasion de travaux de rénovation de la façade, sans que personne ne s'en émeuve. Ainsi  disparurent ces  statues disposées en 1840 en façade sur piédestal, appréciées par les contemporains dès leur érection, qui avaient voulu honorer en ce lieu idoine les grands jurisconsultes rennais. <ref>[[ Rennes vu en 1859 par un Britannique]]</ref>. Elles représentaient quatre jurisconsultes rennais célèbres : celle placée à l’est représentait [[Charles Toullier]] assis. Ce jurisconsulte fut l’une des gloires de l'école rennaise de droit. Sa statue &tait de Gourdel, de Châteaugiron,  grand prix de l’École des beaux-arts à Paris.
À l’ouest c’était, assis, le sénéchal [[Bertrand d'Argentré]], célèbre historien et l’un des premiers commentateurs de la coutume de Bretagne, œuvre  due au ciseau du sculpteur rennais Lanno qui, en 1824, obtint le grand prix de Rome.
À l’ouest c’était, assis, le sénéchal [[Bertrand d'Argentré]], célèbre historien et l’un des premiers commentateurs de la coutume de Bretagne, œuvre  due au ciseau du sculpteur rennais François Lanno <ref>[[Rue François Lanno]]</ref> qui, en 1824, obtint le grand prix de Rome.
La statue debout, à l’est, représentait Pierre Gerbier,<ref>[[Rue Pierre Gerbier]]</ref>  avocat au Parlement de Bretagne qui, plus tard, reçut à Paris le surnom de l’''Aigle du barreau'', à l’occasion d’un procès célèbre dans lequel l’abbé de Clairveaux fut condamné à payer 120 000 livres de dommages-intérêts à une veuve dont le mari avait été séquestré arbitrairement, statue est de Molchnet dont les débuts à Nantes eurent un très grand succès.
La statue debout, à l’est, représentait Pierre Gerbier,<ref>[[Rue Pierre Gerbier]]</ref>  avocat au Parlement de Bretagne qui, plus tard, reçut à Paris le surnom de l’''Aigle du barreau'', à l’occasion d’un procès célèbre dans lequel l’abbé de Clairveaux fut condamné à payer 120 000 livres de dommages-intérêts à une veuve dont le mari avait été séquestré arbitrairement, statue est de Molchnet dont les débuts à Nantes eurent un très grand succès.
La quatrième statue représentait [[La Chalotais]], debout,  faisant pendant à Gerbier. L’illustre procureur général avait été une gloire du palais de l’ancien Parlement. Sa statue était l’œuvre de Suc,  artiste nantais.  
La quatrième statue représentait [[La Chalotais]], debout,  faisant pendant à Gerbier. L’illustre procureur général avait été une gloire du palais de l’ancien Parlement. Sa statue était l’œuvre de Suc,  artiste nantais.