« Quartier 9 : du passé ouvrier ne faisons pas table rase » : différence entre les versions

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Il ne s’agissait pas de faire un travail d’historien. Cependant il me semble utile de faire quelques remarques préliminaires. Les documents écrits sont une source d’information mais il faut les regarder avec du recul. Ils relatent quelques instants, quand ils sont objectifs, de la vie du quartier mais c’est très peu par rapport à tout ce qui n’a pas été écrit, nous n’avons que des pointillés du passé. Le plus souvent c’est ce que les institutions en ont gardé et généralement ce sont des personnes qui savent s’exprimer par écrit qui rédigent. Pour les autres, il n’y a pas de trace alors que ces autres regards ont tout autant d’intérêt pour approcher le passé proche sans vision unilatérale. De plus, dans ce projet, pour plusieurs d’entre nous nos propres souvenirs s’y sont entremêlés et, là aussi, il faut prendre du recul. Ce que nous appelons notre mémoire est une sélection de ce que notre cerveau a bien voulu retenir, c’est aussi ce que nous avons reconstruit plus ou moins consciemment en faisant jouer notre propre subjectivité et en n’ayant vu les évènements que sous un seul angle.
Il ne s’agissait pas de faire un travail d’historien. Cependant il me semble utile de faire quelques remarques préliminaires. Les documents écrits sont une source d’information mais il faut les regarder avec du recul. Ils relatent quelques instants, quand ils sont objectifs, de la vie du quartier mais c’est très peu par rapport à tout ce qui n’a pas été écrit, nous n’avons que des pointillés du passé. Le plus souvent c’est ce que les institutions en ont gardé et généralement ce sont des personnes qui savent s’exprimer par écrit qui rédigent. Pour les autres, il n’y a pas de trace alors que ces autres regards ont tout autant d’intérêt pour approcher le passé proche sans vision unilatérale. De plus, dans ce projet, pour plusieurs d’entre nous, nos propres souvenirs s’y sont entremêlés et, là aussi, il faut prendre du recul. Ce que nous appelons notre mémoire est une sélection de ce que notre cerveau a bien voulu retenir, c’est aussi ce que nous avons reconstruit plus ou moins consciemment en faisant jouer notre propre subjectivité et en n’ayant vu les évènements que sous un seul angle.
 
Ce texte est le résultat de cinq ou six séances de travail aux Archives Municipales et de quelques recherches d’information dans d’autres documents et dans mon entourage. Il ne donnera donc pas plus qu’il ne peut. Comme je l’ai précisé, cet écrit peut être empreint de subjectivité. Certains voudrons peut être y réagir, pour préciser, rectifier, protester ? … et c’est tant mieux.
Ce texte est le résultat de cinq ou six séances de travail aux Archives Municipales et de quelques recherches d’information dans d’autres documents et dans mon entourage. Il ne donnera donc pas plus qu’il ne peut. Comme je l’ai précisé, cet écrit peut être empreint de subjectivité. Certains voudrons peut être y réagir, pour préciser, rectifier, protester ? … et c’est tant mieux.
Je commence par un souvenir personnel. Il s’agit nombre très important de bicyclettes se croisant au carrefour rue Claude Bernard-boulevard Voltaire il y a cinquante ans. Je sais qu’en évoquant cela certains de mes amis sourient et me disent que j’ai du vivre en Chine. Pourtant les véhicules individuels existaient peu et dans le quartier les transports publics qui débutaient seulement n’offraient ni la rapidité ni la diversité actuelles. C’est cela qui m’a conduit à m’intéresser au passé industriel du quartier 9. Où allaient et d’où sortaient tous ces cyclistes et ces piétons aux premières heures du matin et en fin d’après-midi ? Quand on se promène aujourd’hui dans le quartier, il est difficile d’imaginer qu’il y a trente ans et plus, c’était un tout autre environnement qui y prévalait.
Je commence par un souvenir personnel. Il s’agit nombre très important de bicyclettes se croisant au carrefour rue Claude Bernard-boulevard Voltaire il y a cinquante ans. Je sais qu’en évoquant cela certains de mes amis sourient et me disent que j’ai du vivre en Chine. Pourtant les véhicules individuels existaient peu et dans le quartier les transports publics qui débutaient seulement n’offraient ni la rapidité ni la diversité actuelles. C’est cela qui m’a conduit à m’intéresser au passé industriel du quartier 9. Où allaient et d’où sortaient tous ces cyclistes et ces piétons aux premières heures du matin et en fin d’après-midi ? Quand on se promène aujourd’hui dans le quartier, il est difficile d’imaginer qu’il y a trente ans et plus, c’était un tout autre environnement qui y prévalait.
Je propose un cheminement anachronique situant différents lieux de travail plus ou moins importants indépendamment de l’époque en croisant mes propres souvenirs et ce que les Archives Municipales m’ont fait découvrir.
Je propose un cheminement anachronique situant différents lieux de travail plus ou moins importants indépendamment de l’époque en croisant mes propres souvenirs et ce que les Archives Municipales m’ont fait découvrir.
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