« Chronique vezinoise sous l'occupation n°03 » : différence entre les versions

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A l’école, les samedis après-midi sont souvent consacrés à la gymnastique ou à la  promenade. Au cours des séances de gymnastique, les élèves, tous, grands et petits, effectuent, guidés par le maître, des mouvements d’ensemble et mouvements respiratoires. Ils peuvent défiler et marcher au pas dans la cour en chantant  ''« lundi matin, l'empereur sa femme et le p'tit  Prince, sont venus chez moi pour me serrer la pince... »'' .Tout en marchant et en chantant, je comprends mal qu’un Prince puisse venir avec une pince pour me serrer la main. Encore une énigme pour laquelle la clef ne m’est, sur le moment, pas fournie.  
A l’école, les samedis après-midi sont souvent consacrés à la gymnastique ou à la  promenade. Au cours des séances de gymnastique, les élèves, tous, grands et petits, effectuent, guidés par le maître, des mouvements d’ensemble et mouvements respiratoires. Ils peuvent défiler et marcher au pas dans la cour en chantant  ''« lundi matin, l'empereur sa femme et le p'tit  Prince, sont venus chez moi pour me serrer la pince... »'' .Tout en marchant et en chantant, je comprends mal qu’un Prince puisse venir avec une pince pour me serrer la main. Encore une énigme pour laquelle la clef ne m’est, sur le moment, pas fournie.  


On ne chante pas, comme peut-être, aurait-on pu le croire : « Maréchal nous voilà ».  Si le cas s’est avéré, je n’en ai pas du tout souvenance. Mémoire d’enfant ! je ne me rappelle pas avoir chanté ou entendu chanter cette chanson sous l’occupation. Bien sûr, nous avons entendu la musique du maréchal mais  celle-ci était celle du maréchal ferrant émise par les  sons clairs des coups de marteau frappés sur les enclumes, de l’autre coté de la rue.
On ne chante pas, comme peut-être, aurait-on pu le croire : ''« Maréchal nous voilà »''.  Si le cas s’est avéré, je n’en ai pas du tout souvenance. Mémoire d’enfant ! je ne me rappelle pas avoir chanté ou entendu chanter cette chanson sous l’occupation. Bien sûr, nous avons entendu la musique du maréchal mais  celle-ci était celle du maréchal ferrant émise par les  sons clairs des coups de marteau frappés sur les enclumes, de l’autre coté de la rue.
   
   
Faire défiler les enfants au pas est chose normale à cette époque, il n’y a pas de leçon de gymnastique sans un petit défilé final avec chanson. Peut-être est-ce une façon d’apprendre l’ordre, la discipline, le civisme par le sport, c’est ainsi.
Faire défiler les enfants au pas est chose normale à cette époque, il n’y a pas de leçon de gymnastique sans un petit défilé final avec chanson. Peut-être est-ce une façon d’apprendre l’ordre, la discipline, le civisme par le sport, c’est ainsi.
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