« Rue de Rohan » : différence entre les versions

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Ouverte après l'[[incendie de 1720]], elle porte le nom de :
Ouverte après l'[[incendie de 1720]], elle porte le nom de :
[[Fichier:Grand_caf%C3%A9_du_palais.jpeg|150px|right|thumb|Publicité de 1904 parue dans ''Rennes et ses environs'', d'Ad. Orain. Café pourtant assez éloigné du Palais.]]
 
[[Fichier:R%C3%A9clame_Saint-R%C3%A9my.jpg|300px|left|thumb|Publicité dans le journal ''l'Ouest-Eclair'', novembre 1917]]
== Jules-Hercule Rohan-Guéméné ==
== Jules-Hercule Rohan-Guéméné ==


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Connu tout d'abord sous le nom de prince de Montbazon, il prit en 1749 le titre de prince de Rohan qu'il garda sa vie durant, même après avoir hérité en 1757 du titre de duc de Montbazon.
Connu tout d'abord sous le nom de prince de Montbazon, il prit en 1749 le titre de prince de Rohan qu'il garda sa vie durant, même après avoir hérité en 1757 du titre de duc de Montbazon.
Frère aîné du cardinal de Rohan, il eut une carrière militaire qui le porta au grade de lieutenant général des armées du roi. Son fils, sa belle-fille et ses petits-enfants fuient en Bohème avant la Révolution française, mais sa femme est guillotinée en 1793. Il présida l'ordre de la noblesse aux États de Bretagne et se fit remarquer par ses fêtes, la somptuosité de sa maison et ses prodigalités. Il donna, le 18 novembre 1744, à ses frais aux Rennais une fête somptueuse avec cavalcade, bal, spectacle, illuminations et distribution de vin dans les carrefours, banquet gratuit sur la [[place du Parlement]]. Un char à huit roues, traîné par six chevaux, escorté de cavaliers et musiciens, apporta un immense plat de neuf mètres de long sur lequel étaient rangés, rôtis et sur pieds, un bœuf, deux veaux et douze moutons.<ref>''Les rues de Rennes'', par Lucien Decombe, A. Le Roy, éd. - 1892</ref>
Frère aîné du cardinal de Rohan, il eut une carrière militaire qui le porta au grade de lieutenant général des armées du roi. Son fils, sa belle-fille et ses petits-enfants fuient en Bohème avant la Révolution française, mais sa femme est guillotinée en 1793. Il présida l'ordre de la noblesse aux États de Bretagne et se fit remarquer par ses fêtes, la somptuosité de sa maison et ses prodigalités. Il donna, le 18 novembre 1744, à ses frais aux Rennais une fête somptueuse avec cavalcade, bal, spectacle, illuminations et distribution de vin dans les carrefours, banquet gratuit sur la [[place du Parlement]]. Un char à huit roues, traîné par six chevaux, escorté de cavaliers et musiciens, apporta un immense plat de neuf mètres de long sur lequel étaient rangés, rôtis et sur pieds, un bœuf, deux veaux et douze moutons.<ref>''Les rues de Rennes'', par Lucien Decombe, A. Le Roy, éd. - 1892</ref>
 
[[Fichier:Grand_caf%C3%A9_du_palais.jpeg|150px|right|thumb|Publicité de 1904 parue dans ''Rennes et ses environs'', d'Ad. Orain. Café pourtant assez éloigné du Palais.]]
[[Fichier:R%C3%A9clame_Saint-R%C3%A9my.jpg|300px|left|thumb|Publicité dans le journal ''l'Ouest-Eclair'', novembre 1917]]
[[Fichier:Rue_de_Rohan,_publicit%C3%A9_g%C3%A9n%C3%A9rale.png|350px|center-thumb|Publicité générale, au n°2, rue de Rohan]]
== Sur la carte ==
== Sur la carte ==
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