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=== Des demeures imposantes ===
=== Des demeures imposantes ===


La place est bordée, en rive nord, par d'anciennes demeures comme l'[[Hôtel de la Noue]], dont le toit en carène inversée de la tour centrale traduit une volonté d'ostentation, à laquelle répond le toit en carène de l'[[Hôtel Racapé de La Feuillée]], tous deux à pans de bois construits en 1658,ainsi que l'[[Hôtel de Montbourcher]] dont les armes figurent au fronton (trois marmites) illustrant la devise familiale ("''Assez d'amis quand elles sont pleines''") et l'[[Hôtel du Molant]] en pierre, ce dernier de 1666, avec au-dessus de la porte qui communique avec la cage d'escalier, le profil du roi-soleil sculpté dans un médaillon ovale. Ces demeures furent construites dans la seconde moitié du 17e siècle sur initiatives de gens de robe du Présidial et du barreau, mais le quartier des Lices, sans jardins et très resserré, ne fut espace aristocratique qu'un temps assez bref, la noblesse parlementaire - exilée à Vannes pendant quinze ans - et les notables lui ayant préféré le secteur de la [[rue Saint-Georges]] puis le nouveau quartier du [[Contour de la Motte]]<ref>"''Pas au sud de la Vilaine'' !" géographie des pouvoirs et des élites à Rennes sous l'Ancien Régime, par Gauthier Aubert dans : Habiter les villes de cours souveraines en France - 2008 publication de la MSH-Alpes </ref>.
La place est bordée, en rive nord, par d'anciennes demeures comme l'[[Hôtel de la Noue]], dont le toit en carène inversée de la tour centrale traduit une volonté d'ostentation, à laquelle répond le toit en carène de l'[[Hôtel Racapé de La Feuillée]], tous deux à pans de bois construits en 1658,ainsi que l'[[Hôtel de Montbourcher]] dont les armes figurent au fronton (trois marmites) illustrant la devise familiale ("''Assez d'amis quand elles sont pleines''") et l'[[Hôtel du Molant]] en pierre, qui fut la résidence de [[ Pierre Hévin]]. Cet hôtel de 1666, comporte au-dessus de la porte qui communique avec la cage d'escalier, le profil du roi-soleil sculpté dans un médaillon ovale. Ces demeures furent construites dans la seconde moitié du 17e siècle sur initiatives de gens de robe du Présidial et du barreau, mais le quartier des Lices, sans jardins et très resserré, ne fut espace aristocratique qu'un temps assez bref, la noblesse parlementaire - exilée à Vannes pendant quinze ans - et les notables lui ayant préféré le secteur de la [[rue Saint-Georges]] puis le nouveau quartier du [[Contour de la Motte]]<ref>"''Pas au sud de la Vilaine'' !" géographie des pouvoirs et des élites à Rennes sous l'Ancien Régime, par Gauthier Aubert dans : Habiter les villes de cours souveraines en France - 2008 publication de la MSH-Alpes </ref>.


=== ...souvent mises en location ===
=== ...souvent mises en location ===
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