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Il faut savoir qu'au Moyen-Age sur la[[Place des Lices]] où se trouve maintenant l'horloge, dont les aiguilles sur une face restent figées, se trouvait la potence où étaient exécutés les condamnés.
Il faut savoir qu'au Moyen-Age sur la[[Place des Lices]] où se trouve maintenant l'horloge, dont les aiguilles sur une face restent figées, se trouvait la potence où étaient exécutés les condamnés.


A cette époque, les exécutions avaient lieux sur des places publiques en hauteurs pour être vu de tout le monde et pour intimider le peuple. Les corps restaient alors exposés quelques temps et lorsque l'on sortait de la ville par la porte Saint-Michel, on avait une vue directe sur la potence. C'est pour cette raison, que cette place portait le nom de ''Place du Bout du Monde'', l'actuelle ''Place Saint-Michel''.Quand les corps des pendus étaient décrochés pour être enterrés dans le petit espace entre l'église Saint-Aubin et la Chapelle Sainte-Anne, on empruntait le passage le plus direct entre le cimetière et la potence, la ''Rue des Innocents'' puis ''Rue Saint-Louis''. La première rue emprunter pour emmener les corps de ceux que l'on ne croyait pas toujours coupable, avait d'abord pris le nom de ''Rue des Innocents Pendus'' et ensuite pour faire plus court elle fut appelée ''Rue des Innocents''.
A cette époque, les exécutions avaient lieux sur des places publiques en hauteur pour être vues de tout le monde et pour intimider le peuple. Les corps restaient alors exposés quelques temps et lorsque l'on sortait de la ville par la porte Saint-Michel, on avait une vue directe sur la potence. C'est pour cette raison, que cette place portait le nom de ''Place du Bout du Monde'', l'actuelle ''Place Saint-Michel''. Quand les corps des pendus étaient décrochés pour être enterrés dans le petit espace entre l'église Saint-Aubin et la Chapelle Sainte-Anne, on empruntait le passage le plus direct entre le cimetière et la potence, la ''Rue des Innocents'' puis ''Rue Saint-Louis''. La première rue empruntée pour emmener les corps de ceux que l'on ne croyait pas toujours coupable, avait d'abord pris le nom de ''Rue des Innocents Pendus'' et ensuite pour faire plus court elle fut appelée ''Rue des Innocents''.


En 1792, la Place Sainte-Anne a changé de nom pour prendre celui de ''Place des Jeunes Malouins'', de même que la Rue du Tronjolly qui elle prenait le nom de ''Rue des Jeunes Nantais'', pour rendre un hommage aux jeunes de ces deux villes venu prêté main forte à la Ville de Rennes pendant les émeutes qui eurent lieu en 1789. La place va reprendre ensuite le nom de Sainte-Anne. La chapelle Saint-Anne fut vendue en 1792 et démolie en 1865.
En 1792, la Place Sainte-Anne a changé de nom pour prendre celui de ''Place des Jeunes Malouins'', de même que la Rue du Tronjolly qui elle prenait le nom de ''Rue des Jeunes Nantais'', pour rendre un hommage aux jeunes de ces deux villes venus prêter main forte à la Ville de Rennes pendant les émeutes qui eurent lieu en 1789. La place va reprendre ensuite le nom de Sainte-Anne. La chapelle Saint-Anne fut vendue en 1792 et démolie en 1865.


Le couvent des Dominicains puis des Jacobins ainsi qu'une l'église furent fondés par le Duc de Bretagne, Jean IV de Montfort (dont l'on retrouve le nom en centre-ville ''Rue de Montfort''). Lors de la bataille d'Auray en 1364, un messager vint annoncer à Jean de Montfort que son ennemi Charles de Bois était mort et il s'adressa à lui en ces termes : "Monseigneur, bonne nouvelle, vous êtes Duc de Bretagne". C'est pourquoi à son retour à Rennes, Jean de Montfort avait décidé, en souvenir de cette annonce, d'édifier une église et un couvent et de leur donner le nom de ''Bonne Nouvelle''.
Le couvent des Dominicains puis des Jacobins ainsi qu'une l'église furent fondés par le Duc de Bretagne, Jean IV de Montfort (dont l'on retrouve le nom en centre-ville ''Rue de Montfort''). Lors de la bataille d'Auray en 1364, un messager vint annoncer à Jean de Montfort que son ennemi Charles de Bois était mort et il s'adressa à lui en ces termes : "Monseigneur, bonne nouvelle, vous êtes Duc de Bretagne". C'est pourquoi à son retour à Rennes, Jean de Montfort avait décidé, en souvenir de cette annonce, d'édifier une église et un couvent et de leur donner le nom de ''Bonne Nouvelle''.
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