« François Elleviou » : différence entre les versions

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Le voilà qui débute à la Comédie-italienne en 1790 et se fait apprécier dans les rôles burlesques à la mode. Bel homme, il a grande prestance et un chant très sûr et il excelle dans des rôles de capitaine de hussard, sachant ménager ses effets au grand plaisir des dames et des officiers. Pour autant, classé officier de santé à Strasbourg, en mars 1797, il se fait exempter de service militaire ! Il entre en 1801 comme sociétaire au théâtre Feydeau. Il joue dans de nombreux opéras comiques à la mode où il exerce ses dons  tant dans le chant que la comédie. Il est l'interprète favori d'auteurs comme Boieldieu et Dalayrac. commet même les livrets de trois opéras.
Le voilà qui débute à la Comédie-italienne en 1790 et se fait apprécier dans les rôles burlesques à la mode. Bel homme, il a grande prestance et un chant très sûr et il excelle dans des rôles de capitaine de hussard, sachant ménager ses effets au grand plaisir des dames et des officiers. Pour autant, classé officier de santé à Strasbourg, en mars 1797, il se fait exempter de service militaire ! Il entre en 1801 comme sociétaire au théâtre Feydeau. Il joue dans de nombreux opéras comiques à la mode où il exerce ses dons  tant dans le chant que la comédie. Il est l'interprète favori d'auteurs comme Boieldieu et Dalayrac. commet même les livrets de trois opéras.


Au faît de sa gloire à 44 ans et fortune faite, tel Cincinnatus il quitte le monde des artistes en 1813 pour... se lancer dans l'agriculture et mourra à Paris le 5 mai 1842. Il n'était pas oublié puisque Eugène Labiche, dans ''le Major Cravachon'', comédie de 1844, censée se passer à Saumur en 1813, en fait l'idole dudit major :
Au faît de sa gloire à 44 ans et fortune faite, tel Cincinnatus il quitte le monde des artistes en 1813 pour... se lancer dans l'agriculture loin de l'Ille-et-Vilaine : dans le Rhône, à Ternand  où il habite le château de Ronzière et mourra à Paris le 5 mai 1842.
 
Trente ans après avoir quitté la scène, il n'était pas oublié puisque Eugène Labiche, dans ''le Major Cravachon'', comédie de 1844, censée se passer à Saumur en 1813, en fait l'idole dudit major :


"''Je descendais la rue Vivienne en ruminant à part moi le morceau d'Elleviou que je venais d'applaudir... Elleviou, tu sais ? C'est mon idole...'' "
"''Je descendais la rue Vivienne en ruminant à part moi le morceau d'Elleviou que je venais d'applaudir... Elleviou, tu sais ? C'est mon idole...'' "
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