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(1er janvier 1922, Rennes – 27 mai 2004 , Bandol) | (1er janvier 1922, Rennes – 27 mai 2004 , Bandol) | ||
René, | René, François Marie, 18 ans, quitte le Prytanée militaire replié à Valence, le 17 novembre 1940 pour tenter de rejoindre l’Angleterre. Mais il revient au domicile de ses parents, 11 [[rue Hippolyte Lucas]] à Rennes où il s’inscrit à l’institut dentaire et y fait la connaissance de [[Pierre Morel]] qui va lui faire intégrer le réseau PERICLES alors dirigé par Robert Tiercery (alias « Fred »). En juillet 1943 il fuit le STO. <ref>[[ Le S.T.O. pour des Rennais]]</ref> et se cache à 6 km de Martigné-Ferchaud, muni d’une carte d'identité au nom de René Bertrand. Avec André Hubart (véritable nom André Hunter-Hue), il fait la connaissance de François Vallée, chef du réseau Oscar-Parson, qui les recrute pour aider à la réception d'un parachutage, le 24 juillet, et amène : Georges Clément « Edmond », opérateur radio du réseau et le lieutenant Henri Hubert Gaillot , alias « Pierre Tanguy », qui vient comme assistant de Vallée. Dès lors, il participe à la mise en place et aux premiers développements. <ref> ''Oscar Buckmaster , un réseau de Résistance en Haute-Bretagne''. Daniel Jolys. Imp. Reuzé. Martigné-Ferchaud – Nov. 2022</ref> P2, il devient instructeur en armement et les futurs maquisards sont entraînés par le « lieutenant René ». Le 16 septembre « René » prend en charge 9 aviateurs américains qu’il abrite à Rennes. Mais il est dans le collimateur du SD ; il est pris en charge par Louis Lecorvaisier <ref>[[Louis Lecorvaisier, réseau VAR]]</ref> et exfiltré par le réseau VAR dans la nuit du 1 au 2 décembre vers l’Angleterre où, recruté par la section « F » du Special Operations Executive,dirigée par le colonel Maurice Buckmaster, il suivra divers entraînements et instructions poussées. | ||
Il devient Raymond Bachelier et est parachuté dans le Jura le 7 mai 1944. pour assister Gonzague de Saint-Geniès, chef du réseau Scholar et il en sera un des rares survivants. De retour à Londres en fin de mission, il part pour l’Inde et est parachuté, en juin 1945, dans la jungle du Laos où il « tient » pendant près d’un an. Il commande ensuite du 1er Bataillon parachutiste de choc, puis des nageurs de combat. Sa carrière se poursuit en Afrique, où il sert pendant 29 ans. | Il devient Raymond Bachelier et est parachuté dans le Jura le 7 mai 1944. pour assister Gonzague de Saint-Geniès, chef du réseau Scholar et il en sera un des rares survivants. De retour à Londres en fin de mission, il part pour l’Inde et est parachuté, en juin 1945, dans la jungle du Laos où il « tient » pendant près d’un an. Il commande ensuite du 1er Bataillon parachutiste de choc, puis des nageurs de combat. Sa carrière se poursuit en Afrique, où il sert pendant 29 ans. | ||
Il meurt à 82 ans, à Bandol, où il réside. | Il meurt à 82 ans, à Bandol, où il réside. |
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