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====un avocat rennais républicain====
====un avocat rennais républicain====


Fils du conventionnel Jean-Nicolas Méaulle, Hyacinthe-Charles, élève de  [[Charles Toullier]]  à la faculté de droit de Rennes, plaide dès [[1817]], notamment dans l'affaire Tizon, lequel avait crié "Vive l'empereur !", dans l'affaire Louedec, lequel avait fait du bruit pendant une halte de procession de la Fête-Dieu, [[rue Saint-Georges]] en 1821, et dans l'affaire Hautbois et autres, une risque entre jeunes de Bais et Domalain avec des prévenus de rébellion. Il est inscrit au barreau de Rennes en [[1820]] En 1830 il se sent royaliste et se rallie à Louis-Philippe.<ref> Un jeune avocat rennais sous Louis XVIII, Hyacinthe-Charles Méaulle, par Charles-Antoine Cardot. Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CXIII - 2004</ref> Le jeune avocat ne tarde pas à se faire une réputation et il fut plusieurs fois bâtonnier. On le remarqua surtout dans l'affaire du capitaine Bellot, accusé d'avoir fait la "traite des nègres" sur les côtes d'Afrique, et, en novembre 1846, dans celle du professeur rennais de droit romain Sarget, diffamé par un journal local, ''Le Journal de Rennes''.
Fils du conventionnel Jean-Nicolas Méaulle, Hyacinthe-Charles, élève de  [[Charles Toullier]]  à la faculté de droit de Rennes, plaide dès [[1817]], notamment dans l'affaire Tizon, lequel avait crié "Vive l'empereur !", dans l'affaire Louedec, lequel avait fait du bruit pendant une halte de procession de la Fête-Dieu, [[rue Saint-Georges]] en 1821, et dans l'affaire Hautbois et autres, une risque entre jeunes de Bais et Domalain avec des prévenus de rébellion. Il est inscrit au barreau de Rennes en [[1820]] En 1830 il se sent royaliste et se rallie à Louis-Philippe.<ref> Un jeune avocat rennais sous Louis XVIII, Hyacinthe-Charles Méaulle, par Charles-Antoine Cardot. Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CXIII - 2004</ref> Le jeune avocat ne tarde pas à se faire une réputation et il fut plusieurs fois bâtonnier. On le remarqua surtout dans l'affaire du capitaine Bellot, accusé d'avoir fait la "traite des nègres" sur les côtes d'Afrique, et dans celle du professeur rennais Sarget, dont le cours de droit romain est mis en cause dans un article publié le 2 avril [[1846]] par ''Le Journal de Rennes'' qui est condamné à 4000 F. de dommages et intérêts.


Dans ses plaidoiries, il attaqua la politique de M. Guizot, blâma ses complaisances pour les ministres anglais, et combattit ce qu'on appelait alors la liberté d'enseignement. I1 devint ainsi l'un des chefs les plus écoutés du parti libéral. Le 24 février 1848, il forma, dans le conseil municipal de Rennes, un comité révolutionnaire qui s'empara de la préfecture, proclama la République et administra la ville.
Dans ses plaidoiries, il attaqua la politique de M. Guizot, blâma ses complaisances pour les ministres anglais, et combattit ce qu'on appelait alors la liberté d'enseignement. I1 devint ainsi l'un des chefs les plus écoutés du parti libéral. Le 24 février 1848, il forma, dans le conseil municipal de Rennes, un comité révolutionnaire qui s'empara de la préfecture, proclama la République et administra la ville.