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Au n° 35 de la rue exista jusque dans les années soixante du 20e siècle ''l'hôtellerie du Signe de la Croix'', citée dès 1679. On trouvait alors en abondance de parlantes enseignes, telles ''l'Imaige Notre-Dame'',  la ''Maison du puits'', la ''Maison du Gros-Billot '' , ''la Croix-Verte'' , le ''Mouton-Blanc '' , le ''Petit Bel-Air'' le ''Puits-Barbet'', principalement hôtelleries et tavernes. <ref> ''Encore la voie douloureuse'' , par L. B. L'Ouest-Eclair, 24 juillet 1944</ref>. De l'autre côté, se trouve l'ancien ''couvent de la Retraite'', fondé par les Dames Budes, construit à partir de 1758 : bâtiment avec toit à la Mansart, fronton triangulaire, hautes fenêtres en étage sur entresol et rez-de-chaussée.  Entre 1792 et 1825, l'édifice fut transformé en filature puis en dépôt de mendicité et de prostituées. Entre 1855 et 1860, les bâtiments furent agrandis, et en 1865, une chapelle construite par le [[chanoine Brune]]. Une annexe, vint encore l'agrandir à l'est autour de 1965. Cet ancien couvent abrite aujourd'hui une clinique de rééducation et une maison de retraite. Jusqu'au début du 20e siècle, la rue constituait un de ces faubourgs linéaires populeux que l'on trouvait s'étirant le long des voies quittant le noyau urbain de Rennes, en tentacule vers la campagne.
Au n° 35 de la rue exista jusque dans les années soixante du 20e siècle ''l'hôtellerie du Signe de la Croix'', citée dès 1679. On trouvait alors en abondance de parlantes enseignes, telles ''l'Imaige Notre-Dame'',  la ''Maison du puits'', la ''Maison du Gros-Billot '' , ''la Croix-Verte'' , le ''Mouton-Blanc '' , le ''Petit Bel-Air'' le ''Puits-Barbet'', principalement hôtelleries et tavernes. <ref> ''Encore la voie douloureuse'' , par L. B. L'Ouest-Eclair, 24 juillet 1944</ref>. De l'autre côté, se trouve l'ancien ''couvent de la Retraite'', fondé par les Dames Budes, construit à partir de 1758 : bâtiment avec toit à la Mansart, fronton triangulaire, hautes fenêtres en étage sur entresol et rez-de-chaussée.  Entre 1792 et 1825, l'édifice fut transformé en filature puis en dépôt de mendicité et de prostituées. Entre 1855 et 1860, les bâtiments furent agrandis, et en 1865, une chapelle construite par le [[chanoine Brune]]. Une annexe, vint encore l'agrandir à l'est autour de 1965. Cet ancien couvent abrite aujourd'hui une clinique de rééducation et une maison de retraite. Jusqu'au début du 20e siècle, la rue constituait un de ces faubourgs linéaires populeux que l'on trouvait s'étirant le long des voies quittant le noyau urbain de Rennes, en tentacule vers la campagne.


Au delà du pont enjambant les voies ferrés (situé plus à l'est avant 1955), subsistent, sur le côté droit, le château d'eau et le silo à malt de la brasserie fermée en 2005; créée en 1835, elle avait été successivement brasserie ''Le Boucher'', puis ''Sanson'', ''Brasserie rennaise '', brasserie ''Graff'' en 1878, puis encore ''La Meuse''  et ''Kronembourg''. Un nouvel ensemble y est en cours. Jusqu'en 1952, la rue était parcourue par un tramway allant de Port-Cahours au cimetière de l'est en passant par la place de la Mairie.
Au delà du pont enjambant les voies ferrés (situé plus à l'est avant 1955), subsistent, sur le côté droit, le château d'eau et le silo à malt de la brasserie fermée en 2005; créée en 1835, elle avait été successivement brasserie ''Le Boucher'', puis ''Sanson'', ''Brasserie rennaise '', brasserie ''Graff'' en 1878, puis encore ''La Meuse''  et ''Kronembourg''. Un nouvel ensemble y est en cours. Jusqu'en 1952, la rue était parcourue par un tramway allant de ''Port-Cahours'' ( début de la [[rue de Lorient]], près de la [[rue de la Carrière]]) au [[cimetière de l'est]] en passant par la place de la Mairie.


A l'embranchement de la [[rue de Châteaugiron]] et de la [[rue de Vern]] se trouvait jusqu'au début des années 2000, un calvaire érigé en 1832, à l'occasion d'une épidémie de choléra. Il marquait la place de l'ancienne chapelle de ''l'Ecce-Homo'' , dans laquelle on transportait encore en 1767 les cercueils de la camapagne avoisinante, en attente d'obsèques à l'église Saint-Hélier.<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat. J. Larcher éd. - 1911</ref> le soubassemnt du Calvaire, encore en place en 2011, a été ôté. La rue Saint-Hélier fut très endommagée par le [[bombardement du 8 mars 1943]] et par les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]], une grande partie des immeubles riverains ayant été détruite. Des immeubles furent construits à leurs emplacemnts mais en retrait par rapport à l'alignement initial que marque l'immeuble des n° 43, 45 et 47.
A l'embranchement de la [[rue de Châteaugiron]] et de la [[rue de Vern]] se trouvait jusqu'au début des années 2000, un calvaire érigé en 1832, à l'occasion d'une épidémie de choléra. Il marquait la place de l'ancienne chapelle de ''l'Ecce-Homo'' , dans laquelle on transportait encore en 1767 les cercueils de la camapagne avoisinante, en attente d'obsèques à l'église Saint-Hélier.<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat. J. Larcher éd. - 1911</ref> le soubassemnt du Calvaire, encore en place en 2011, a été ôté. La rue Saint-Hélier fut très endommagée par le [[bombardement du 8 mars 1943]] et par les [[bombardements des 9 et 12 juin 1944]], une grande partie des immeubles riverains ayant été détruite. Des immeubles furent construits à leurs emplacemnts mais en retrait par rapport à l'alignement initial que marque l'immeuble des n° 43, 45 et 47.