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Les GI's du 13e régiment d'infanterie, détaché de la 8e division, entrent dans Rennes vers 9 heures du matin et "acceptent les baisers et les vins des habitants libérés", rapporte Martin Blumenson. Des soldats du 13e régiment d'infanterie U.S pénétrent prudemment dans Rennes, arme à la main, descendent la [[rue d'Antrain]] puis la [[rue Le Bastard]] pour gagner la [[place de la Mairie]]. Il est près de 9 h 30 et, en tête un G.I. de petite taille sous son casque, Fred Scherrer, 19 ans depuis un mois, fusil garand M1 à la hanche, va déboucher sur la place de la mairie, déserte, dont il aperçoit à gauche le théâtre et sa rotonde, lorsqu'une jeune fille, descendue d'un immeuble, des fleurs et une bouteille de vin dans les mains, se jette dans ses bras et l'embrasse en criant " Je t'aime !"<ref> ''Le "big" baiser rennais au GI Fred''.''Ouest-France'', édition de Rennes, 5 août 1994</ref>  <ref>témoignage de René Herbault, ''Ouest-France'', édition de Rennes, 1er juin 2010</ref>
Les GI's du 13e régiment d'infanterie, détaché de la 8e division, entrent dans Rennes vers 9 heures du matin et "acceptent les baisers et les vins des habitants libérés", rapporte Martin Blumenson. Des soldats du 13e régiment d'infanterie U.S pénétrent prudemment dans Rennes, arme à la main, descendent la [[rue d'Antrain]] puis la [[rue Le Bastard]] pour gagner la [[place de la Mairie]]. Il est près de 9 h 30 et, en tête un G.I. de petite taille sous son casque, Fred Scherrer, 19 ans depuis un mois, fusil garand M1 à la hanche, va déboucher sur la place de la mairie, déserte, dont il aperçoit à gauche le théâtre et sa rotonde, lorsqu'une jeune fille, descendue d'un immeuble, des fleurs et une bouteille de vin dans les mains, se jette dans ses bras et l'embrasse en criant " Je t'aime !"<ref> ''Le "big" baiser rennais au GI Fred''.''Ouest-France'', édition de Rennes, 5 août 1994</ref>  <ref>témoignage de René Herbault, ''Ouest-France'', édition de Rennes, 1er juin 2010</ref>
[[Fichier:Rennes_fete_sa_liberation.jpeg|350px|right|thumb| Vue partielle de la foule rennaise devant la mairie le 4 août. ( Accord n°9.  ''Revue mensuelle diffusée en France occupée par les aviations alliées'')]]
[[Fichier:Rennes_fete_sa_liberation.jpeg|350px|right|thumb| Vue partielle de la foule rennaise devant la mairie le 4 août. ( Accord n°9.  ''Revue mensuelle diffusée en France occupée par les aviations alliées'')]]
Pour s'exprimer en français les  soldats ont un petit manuel de langage parlé à la prononciation phonétique adéquate : " ''juh nuh KAWM-prahng PA. par-lay LAHNT-mahng, seel voo PLAY''"  pour "Je ne comprend pas. Parlez lentement, s'il vous plaît".<ref> French language guide- War department Washington, June 21, 1943</ref>
Pour s'exprimer en français les  soldats ont un petit manuel de langage parlé, édité par le War Department en juin 1943, à la prononciation phonétique adéquate : " ''juh nuh KAWM-prahng PA. par-lay LAHNT-mahng, seel voo PLAY''"  pour "Je ne comprend pas. Parlez lentement, s'il vous plaît".<ref> French language guide- War department Washington, June 21, 1943</ref> [[Fichier:Pour_parler_francais.jpeg|350px|right|thumb| French language guide : guide  du français parlé]]


Les Rennais s'amassent, dans la matinée, devant la mairie pour les acclamer ainsi que les nouveaux dirigeants au grand balcon nord de l'hôtel de ville décoré du drapeau français et de la bannière étoilée : Jean Marin, voix de la France Libre et le colonel de Chevigné, délégué militaire pour le front nord, entré en ville avant les troupes américaines. Certains pourchassent des Rennais dénoncés comme collaborateurs.
Les Rennais s'amassent, dans la matinée, devant la mairie pour les acclamer ainsi que les nouveaux dirigeants au grand balcon nord de l'hôtel de ville décoré du drapeau français et de la bannière étoilée : Jean Marin, voix de la France Libre et le colonel de Chevigné, délégué militaire pour le front nord, entré en ville avant les troupes américaines. Certains pourchassent des Rennais dénoncés comme collaborateurs.