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« Chronique vezinoise sous l'occupation/Libération n°15 » : différence entre les versions

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Une fois Jean m’a emmené dans sa bétaillère chercher dans une ferme une vache qui était destinée à l’abattoir.  Il m’a même fait tenir les rênes pour conduire l’attelage. Je me trouvais à coté de la vache et l’odeur de la paille mélangée à la bouse de vache ne me dérange pas, je dirais même que cette odeur me plaît.
Une fois Jean m’a emmené dans sa bétaillère chercher dans une ferme une vache qui était destinée à l’abattoir.  Il m’a même fait tenir les rênes pour conduire l’attelage. Je me trouvais à coté de la vache et l’odeur de la paille mélangée à la bouse de vache ne me dérange pas, je dirais même que cette odeur me plaît.
A l’instant où la colonne de prisonniers allemands passe, je me tiens devant le café de la maréchalerie, face à l’école. Soudain un soldat américain qui surveille les prisonniers en fin de colonne se précipite dans les rangs, il lève son fusil et assène un violent coup de crosse sur le dos d'un Allemand. Le prisonnier s’effondre et s’affale sur la route. Des camarades le relèvent. Il reprend sa marche et tout continue comme s'il ne s'était rien  passé. Je me dis à cet instant  précis, sans état d’âme. ''« l'Allemand n'a pas été gentil,  le coup est mérité »''
A l’instant où la colonne de prisonniers allemands passe, je me tiens devant le café de la maréchalerie, face à l’école. Soudain un soldat américain qui surveille les prisonniers en fin de colonne se précipite dans les rangs, il lève son fusil et assène un violent coup de crosse sur le dos d'un Allemand. Le prisonnier s’effondre et s’affale sur la route. Des camarades le relèvent. Il reprend sa marche et tout continue comme s'il ne s'était rien  passé. Je me dis à cet instant  précis, sans état d’âme. ''« l'Allemand n'a pas été gentil,  le coup est mérité »''