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Il est vraisemblable qu'à cette époque une famille de notables rennais qui portait ce nom, possédait une propriété sur cet axe.
Il est vraisemblable qu'à cette époque une famille de notables rennais qui portait ce nom, possédait une propriété sur cet axe.


À l'emplacement des volées d'escalier précédées par la cascade descendant du [[parc du Thabor]], s'élevait le ''couvent des Catherinettes'', de l'ordre dominicain de la réforme de Sainte-Catherine, suivant les doctrines jansénistes et interdit en 1769.  Arrivée dans la ville en 1636, la congrégation avait mis du temps à construire son couvent mais en 1661 s'allongea, sur plans de [[Pierre Corbineau]], son imposante façade. Faute d'argent et d'effectifs suffisants, le couvent fut supprimé en 1779. Le bâtiment servi ensuite de Petit séminaire puis d'hôpital général à partir de 1793 ; c'est dans ces locaux abandonnés et déjà vétustes (qu'on allait utiliser pendant plus de cent ans), qu'on installa les femmes de l'Hospice<ref>''Histoire des hôpitaux de Rennes'', professeur J-C. Sournia. BIU Santé</ref>.
À l'emplacement des volées d'escalier précédées par la cascade descendant du [[parc du Thabor]], s'élevait le ''couvent des Catherinettes'', de l'ordre dominicain de la réforme de Sainte-Catherine, suivant les doctrines jansénistes et interdit en 1769.  Arrivée de Dinan dans la ville en 1636, la congrégation - acceptée, malgré l'opposition de l'abbesse de Saint-Georges, sous condition d'avoir un fonds suffisant pour se loger, s'entretenir et se nourrir,sans mendier - <ref> ''Histoire de Rennes,'' p.316, Émile Ducrest de Villeneuve et D. Maillet. Edouard Morault, libraire. Rennes - 1845 </ref> avait mis du temps à construire son couvent mais en 1661 s'allongea, sur plans de [[Pierre Corbineau]], son imposante façade. Faute d'argent et d'effectifs suffisants, le couvent fut supprimé en 1779. Le bâtiment servi ensuite de Petit séminaire puis d'hôpital général à partir de 1793 ; c'est dans ces locaux abandonnés et déjà vétustes (qu'on allait utiliser pendant plus de cent ans), qu'on installa les femmes de l'Hospice<ref>''Histoire des hôpitaux de Rennes'', professeur J-C. Sournia. BIU Santé</ref>.
L'édifice fut détruit en 1900 après l'ouverture de l'[[hôpital de Pontchaillou]].
L'édifice fut détruit en 1900 après l'ouverture de l'[[hôpital de Pontchaillou]].