« Un tueur en série à Rennes en 1824 » : différence entre les versions

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Ces restes provenaient des victimes d’un assassin célèbre connu à Rennes sous le nom de Poulain de Beauregard. Ils avaient été cherchés sans succès, en 1824, après la disparition d’un marchand de toile de Quintin (Côtes-d'Armor) et de plusieurs filles publiques de Rennes.
Ces restes provenaient des victimes d’un assassin célèbre connu à Rennes sous le nom de Poulain de Beauregard. Ils avaient été cherchés sans succès, en 1824, après la disparition d’un marchand de toile de Quintin (Côtes-d'Armor) et de plusieurs filles publiques de Rennes.
[[Fichier:Maison_Lorette.jpg|350px|left|Lorette 'extrait du plan de Rennes de 1854)]]
[[Fichier:Maison_Lorette.jpg|350px|left|thumb|Lorette (extrait du plan de Rennes de 1854)]]
===Dans la maison de Lorette, un cadavre sous dalles===
===Dans la maison de Lorette, un cadavre sous dalles===
Poulain de Beauregard était arrivé à Rennes au commencement de 1824 et avait loué, route de Châtillon<ref>[[rue de Châtillon]]</ref>, non loin de l’auberge du ''Pot d’Etain'', une maison avec jardin qui portait le nom de propriété de ''Lorette'', belle maison isolée, à peu de distance de la ville,  avec jardins, bosquets et charmille qui appartint au 18e siècle à l'abbé de Kergu et les élèves de son ''Hôtel des Gentilshommes'' (Hôtel de Kergu) y prenaient leurs ébats les jours de congé.  
Poulain de Beauregard était arrivé à Rennes au commencement de 1824 et avait loué, route de Châtillon<ref>[[rue de Châtillon]]</ref>, non loin de l’auberge du ''Pot d’Etain'', une maison avec jardin qui portait le nom de propriété de ''Lorette'', belle maison isolée, à peu de distance du [[Champ de Mars]], à l'orée sud de la ville,  avec jardins, bosquets et charmille qui appartint au 18e siècle à l'abbé de Kergu et les élèves de son ''Hôtel des Gentilshommes'' (Hôtel de Kergu) y prenaient leurs ébats les jours de congé.  


Il fit la connaissance d’un M. Julien Turmel, de Saint-Malo, qui venait souvent à Rennes. Il l’emmena à sa demeure de ''Lorette'' près du [[Champ de Mars]] le 4 août 1824, et à partir de ce jour M. Turmel ne reparut plus.
Il fit la connaissance d’un M. Julien Turmel, de Saint-Malo, qui venait souvent à Rennes. Il l’emmena à sa demeure de ''Lorette'' près du [[Champ de Mars]] le 4 août 1824, et à partir de ce jour M. Turmel ne reparut plus.