« Avenue de Grignan » : différence entre les versions

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L''''avenue de Grignan''' a été dénommée par délibération du conseil municipal du 12 Décembre 1862, le même jour que la dénomination du [[boulevard de Sévigné]] (quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin). Elle part perpendiculairement du boulevard de Sévigné, axé à l'est dans la direction de Vitré et de Cesson où se trouvaient les propriétés de la Famille Sévigné, et aboutit [[rue de la Palestine]]. A son extrémité sud se trouve une entrée du [[Thabor]]. Cette courte avenue, traversée par la [[rue du Thabor]], est ainsi nommée par référence à la fille de Mme de Sévigné :
[[File:Francoise de Sévigné.JPG|thumb|right|200px|Françoise de Grignan<ref>Wikipédia</ref>.]]
 
L''''avenue de Grignan''' a été dénommée par délibération du conseil municipal du 12 Décembre 1862, le même jour que la dénomination du [[boulevard de Sévigné]] [[quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin]]. Elle part perpendiculairement du boulevard de Sévigné, axé à l'est dans la direction de Vitré et de Cesson où se trouvaient les propriétés de la Famille Sévigné, et aboutit [[rue de la Palestine]]. A son extrémité sud se trouve une entrée du [[Thabor]]. Cette courte avenue, traversée par la [[rue du Thabor]], est ainsi nommée par référence à la fille de Mme de Sévigné :


== Madame de Grignan<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==  
== Madame de Grignan<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==  


(10 octobre 1646, Paris - 16 août 1705, Marseille)   
'''(10 octobre 1646, Paris - 16 août 1705, Marseille)'''  
   
   
Françoise-Marguerite est fille du Marquis Henry de Sévigné, maréchal de camp, propriétaire entre autres du Château des Rochers, près de Vitré et de Marie de Rabutin-Chantal. Elle n'a que 5 ans lorsque son père meurt des suites d'un duel avec un rival d'une de ses nombreuses conquêtes extraconjugales. Sa mère, jeune veuve de 25 ans, l'élève, l'éduque, lui apprend le latin, l'italien et la philosophie de Descartes. La famille vient d'abord s'enfermer dans le ''château des Rochers'', puis retourne à Paris. La Marquise de Sévigné ayant décidé de ne pas se remarier, consacre sa vie au "monde", à ses enfants et surtout à sa fille qu'elle adore. Françoise-Marguerite, gâtée par sa mère, prend aisément l'habitude de cette idolâtrie.
Françoise-Marguerite est fille du Marquis Henry de Sévigné, maréchal de camp, propriétaire entre autres du Château des Rochers, près de Vitré et de Marie de Rabutin-Chantal. Elle n'a que 5 ans lorsque son père meurt des suites d'un duel avec un rival d'une de ses nombreuses conquêtes extraconjugales. Sa mère, jeune veuve de 25 ans, l'élève, l'éduque, lui apprend le latin, l'italien et la philosophie de Descartes. La famille vient d'abord s'enfermer dans le ''château des Rochers'', puis retourne à Paris. La Marquise de Sévigné ayant décidé de ne pas se remarier, consacre sa vie au "monde", à ses enfants et surtout à sa fille qu'elle adore. Françoise-Marguerite, gâtée par sa mère, prend aisément l'habitude de cette idolâtrie.
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Les échanges épistolaires vont avoir également les périodes orageuses pleines de reproches. Notamment quand Madame de Grignan met sa fille aînée au couvent. A partir de 1690, les correspondances cessent, car après avoir passé du long séjour au château des Rochers, Madame de Sévigné va aller vivre auprès de sa fille à Paris et à Grignan. La cohabitation entre les deux femmes n'est pas évidente quand elles sont ensemble, elles  ont du mal à se supporter, sûrement en raison de la passion dévorante de la mère. Fortement endettés, les Grignan sont obligés de vendre une partie de leurs terres, meubles et bijoux. Madame de Grignan tombe gravement malade et malgré son âge, Madame de Sévigné, qui vit maintenant à ses côtés, se lève chaque nuit pour voir si sa fille dort bien.
Les échanges épistolaires vont avoir également les périodes orageuses pleines de reproches. Notamment quand Madame de Grignan met sa fille aînée au couvent. A partir de 1690, les correspondances cessent, car après avoir passé du long séjour au château des Rochers, Madame de Sévigné va aller vivre auprès de sa fille à Paris et à Grignan. La cohabitation entre les deux femmes n'est pas évidente quand elles sont ensemble, elles  ont du mal à se supporter, sûrement en raison de la passion dévorante de la mère. Fortement endettés, les Grignan sont obligés de vendre une partie de leurs terres, meubles et bijoux. Madame de Grignan tombe gravement malade et malgré son âge, Madame de Sévigné, qui vit maintenant à ses côtés, se lève chaque nuit pour voir si sa fille dort bien.


Souffrant d'une forte fièvre, Madame de Sévigné, est alitée et meurt à Grignan le 20 Avril 1696.
Souffrant d'une forte fièvre, Madame de Sévigné, est '''alitée et meurt à Grignan le 20 Avril 1696.'''


En 1726, les premières lettres de Madame de Sévigné vont être publiées par sa petite-fille, Mme Pauline de Simiane. Mais pas de réponse de Madame de Grignan car sa fille estimait que "le côté intimiste des correspondances ne saurait être livré en pâture à la foule". Les lettres de Madame de Sévigné à Madame de Grignan ont été remaniées et sélectionnées pour ne pas trop entrer dans l'intimité familiale.
En 1726, les premières lettres de Madame de Sévigné vont être publiées par sa petite-fille, Mme Pauline de Simiane. Mais pas de réponse de Madame de Grignan car sa fille estimait que "le côté intimiste des correspondances ne saurait être livré en pâture à la foule". Les lettres de Madame de Sévigné à Madame de Grignan ont été remaniées et sélectionnées pour ne pas trop entrer dans l'intimité familiale.
==Lien internes==
* [[boulevard de Sévigné]]
* [[quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin]]
* [[rue de la Palestine]]
* [[Thabor]]
* [[rue du Thabor]]
==Liens externes==
* {{w|Françoise de Sévigné}}
* {{w|Madame de Sévigné}}


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==
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== Note et références ==  
== Note et références ==  
<references/>
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Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes
Propos mise à jour par Elisa Triquet Médiatrice numérique


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