Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« La Bretagne reconstituée, une promesse non tenue » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
mAucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 3 : Ligne 3 :
'''1940 : UNE PROMESSE DU MARECHAL : LA RECONSTITUTION DES PROVINCES'''
'''1940 : UNE PROMESSE DU MARECHAL : LA RECONSTITUTION DES PROVINCES'''


Juin 1940, débâcle et armistice...  Le 10 juillet, les parlementaires, réunis à Vichy, donnent tout pouvoir au maréchal Pétain à l'effet de promulguer une nouvelle constitution de l'Etat français et, dès le 11, il annonce que "des gouverneurs seront placés à la tête de grandes provinces françaises; ainsi l'administration sera concentrée et décentralisée."  Il n'en faut pas plus pour qu'autonomistes bretons ou simples régionalistes se prennent à espérer en une Bretagne disparue officiellement et dépecée en cinq départements début 1790.
Juin 1940, débâcle et armistice...  Le 10 juillet, les parlementaires, réunis à Vichy, donnent tout pouvoir au maréchal Pétain à l'effet de promulguer une nouvelle constitution de l'Etat français et, dès le 11, il annonce que "des gouverneurs seront placés à la tête de grandes provinces françaises; ainsi l'administration sera concentrée et décentralisée."  Il n'en faut pas plus pour qu'autonomistes bretons ou simples régionalistes se prennent à espérer en une Bretagne disparue officiellement et dépecée en cinq départements début 1790, alors même que des indépendantistes croient trouver quelque temps un soutien allemand à leurs visées, espoirs déçus dès septembre.


De mai à août 1941, une commission des provinces, constituée au sein du consel national, va travailler au découpage. Associations, chambres de commerce, mairies militent en faveur d'une Bretagne à cinq départements. Le 16 mai, le maréchal assiste exceptionnellement à une réunion de la commission dont l'ordre du jour porte sur la Bretagne et il aurait exclu Nantes comme capitale au motif qu'elle pourrait être ainsi désignée aux bombardements anglais et "vivrait ce qui se produit à Londres actuellement".
De mai à août 1941, une commission des provinces, constituée au sein du consel national, va travailler au découpage. Associations, chambres de commerce, mairies militent en faveur d'une Bretagne à cinq départements. Le 16 mai, le maréchal assiste exceptionnellement à une réunion de la commission dont l'ordre du jour porte sur la Bretagne et il aurait exclu Nantes comme capitale au motif qu'elle pourrait être ainsi désignée aux bombardements anglais et "vivrait ce qui se produit à Londres actuellement".