« Louis Henri Nicot » : différence entre les versions

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'''Le grand statuaire breton,''' Louis, Henri Nicot, né à Rennes le 12 février 1878, [[quai Chateaubriand]], décédé soudainement à Paris, où il habitait, le 12 juillet [[1944]], à 66 ans, affaibli à la suite d'un accident de circulation survenu quelques mois plus tôt. Ancien élève de l'[[école régionale des Beaux-Arts]] de Rennes, il suit les cours de l'école nationale des Beaux-Arts. Il fut professeur à l'école des arts appliqués de Paris. Les  oeuvres vont de l'Hymne à la mort pour un aviateur tué en service commandé (1912) et de nombreux monuments aux morts de la guerre 1914-18 (pour Paramé, Cancale), à des oeuvres telles que Evangéline (médaille d'or au salon des Artistes français de 1933), la jeune fille au lévrier (1935, la princesse Napoleone Elisa Baciocchi enfant,(au musée des Beaux-Arts de Rennes))jusqu'aux bustes de Charles Le Goffic, de l'amiral Guépratte, la statue de Théodore Botrel à Pont-Aven. Dans un tout autre registre on apprécie toujours ses petites céramiques bretonnes, telles Les Trois Commères, le Léonard au Veau, le mendiant, la Marchande de poulets... exécutées pour la faïencerie  Henriot.<ref> ''Louis Henri Nicot, sculpteur breton'', par Patrick Monéger et Jos Pennec. Bulletin et mémoires de la Société historique et archéologique d'Ille-et-Vilaine, t. CXI - 2007</ref>
'''Le grand statuaire breton,''' Louis, Henri Nicot, né à Rennes le 12 février 1878, [[quai Chateaubriand]], décédé soudainement à Paris, où il habitait, le 12 juillet [[1944]], à 66 ans, affaibli à la suite d'un accident de circulation survenu quelques mois plus tôt. Ancien élève de l'[[école régionale des Beaux-Arts]] de Rennes, il suit les cours de l'école nationale des Beaux-Arts. Il fut professeur à l'école des arts appliqués de Paris. Les  oeuvres vont de l'Hymne à la mort pour un aviateur tué en service commandé (1912) et de nombreux monuments aux morts de la guerre 1914-18 (pour Paramé, Cancale), à des oeuvres telles que Evangéline (médaille d'or au salon des Artistes français de 1933), la jeune fille au lévrier (1935, la princesse Napoleone Elisa Baciocchi enfant,(au musée des Beaux-Arts de Rennes))jusqu'aux bustes de Charles Le Goffic, de l'amiral Guépratte, la statue de Théodore Botrel à Pont-Aven. Dans un tout autre registre on apprécie toujours ses petites céramiques bretonnes, telles Les Trois Commères, le Léonard au Veau, le mendiant, la Marchande de poulets... exécutées pour la faïencerie  Henriot.<ref> ''Louis Henri Nicot, sculpteur breton'', par Patrick Monéger et Jos Pennec. Bulletin et mémoires de la Société historique et archéologique d'Ille-et-Vilaine, t. CXI - 2007</ref>
 
[[Fichier:Le_sculpteur_Louis_Henri_Nicot.jpeg|200px|right|thumb|couverture de la revue ''Bretagne''n°122 - 1935]]
A l'époque de sa mort, le quotidien régional, qui ne paraissait que sur une petite page, lui consacra assez de place pour annoncer  en gros titre, au-dessus d'un article, "Mort de Louis Nicot - statuaire breton".<ref>Ouest-Eclair du 20 juillet 1944</ref>
A l'époque de sa mort, le quotidien régional, qui ne paraissait que sur une petite page, lui consacra assez de place pour annoncer  en gros titre, au-dessus d'un article, "Mort de Louis Nicot - statuaire breton".<ref>Ouest-Eclair du 20 juillet 1944</ref>


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