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L'ancienne rue de Brest, détruite dans les années 70, constituait encore au début du 20e siècle un des faubourgs populeux tout en longueur, à l'instar de ceux des rues de Paris, de Saint-Malo et de Nantes ou Saint-Hélier, se détachant du vieux noyaux central de la ville. Du 11e siècle jusqu'à la Révolution, la rue et le faubourg de Brest étaient connus sous la dénomination de " Bourg-l'Evêque" parce qu'ils faisaient partie du domaine temporel des évêques de Rennes. Le nouveau quartier aménagé à la place du faubourg a reçu l'ancien nom de Bourg-l'Evêque tombé en désuétude après la Révolution. | L'ancienne rue de Brest, détruite dans les années 70, constituait encore au début du 20e siècle un des faubourgs populeux tout en longueur, à l'instar de ceux des rues de Paris, de Saint-Malo et de Nantes ou Saint-Hélier, se détachant du vieux noyaux central de la ville. Du 11e siècle jusqu'à la Révolution, la rue et le faubourg de Brest étaient connus sous la dénomination de " Bourg-l'Evêque" parce qu'ils faisaient partie du domaine temporel des évêques de Rennes. Le nouveau quartier aménagé à la place du faubourg a reçu l'ancien nom de Bourg-l'Evêque tombé en désuétude après la Révolution. | ||
Cette rue | Cette rue fut délaissée en tant que route n°12 de Paris à Brest en 1845, époque à laquelle cette fonction fut dévolue au Mail, et ce malgré l'opposition des habitants du faubourg.([[Mail Mitterand]]). | ||
La rue de Brest était bordée de constructions basses et considérées comme pittoresques au fil du temps mais pour la plupart incommodes et insalubres. En rez-de-chaussée des immeubles s'alignaient de nombreux commerces de toutes sortes : cafés, hostelleries, merceries, épiceries..., à telle enseigne qu'en 1953 on y comptait 32 épiceries <ref>"''Rue de Brest, il y avait 32 épiceries''", témoignage de Georges Dorer, préposé sanitaire. Ouest-France, édition Rennes du 23/09/2011</ref> | La rue de Brest était bordée de constructions basses et considérées comme pittoresques au fil du temps mais pour la plupart incommodes et insalubres. En rez-de-chaussée des immeubles s'alignaient de nombreux commerces de toutes sortes : cafés, hostelleries, merceries, épiceries..., à telle enseigne qu'en 1953 on y comptait 32 épiceries <ref>"''Rue de Brest, il y avait 32 épiceries''", témoignage de Georges Dorer, préposé sanitaire. Ouest-France, édition Rennes du 23/09/2011</ref> |
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