« Rue d'Isly » : différence entre les versions

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La '''rue d’Isly''', est une voie nord-sud, en prolongement de la [[rue du Maréchal Joffre]], joignant le [[boulevard de la Liberté]] à la [[rue de l'Alma]], et borde le côté ouest de l'[[esplanade Charles de Gaulle]]
La '''rue d’Isly''', est une voie nord-sud, en prolongement de la [[rue du Maréchal Joffre]], joignant le [[boulevard de la Liberté]] à la [[rue de l'Alma]], et borde le côté ouest de l'[[esplanade Charles de Gaulle]].
[[File:Battle-Isly.jpg|300px|right|thumb|La bataille d'Isly - (''Tableau, huile d' Horace Vernet'') de Wikipedia Commons]]
[[File:Battle-Isly.jpg|300px|right|thumb|La bataille d'Isly - (''Tableau, huile d' Horace Vernet'') de Wikipedia Commons]]
Cette dénomination rappelle le "champ de bataille  en Algérie - 1844"   
Cette dénomination rappelle, d'après la plaque de rue, un "champ de bataille  en Algérie - 1844".  
===Erreur sur la plaque de rue ===
===Erreur sur la plaque de rue ===


La ville de Rennes a donné le nom de l’Isly à l’une des rues (et un passage) de son centre. Le nom de cette rivière maghrébine signifie « fiancé, époux » en berbère. Si l’on veut sortir du poétique pour aller vers le violent, l’Isly fut le lieu d’une bataille (14 août 1844) de la première guerre d’Algérie, dite alors « guerre d’Afrique » puis « conquête de l’Algérie », mais le champ de bataille  se situe '''au Maroc''',  près d’Oujda, (certes non loin de la frontière algérienne et de la ville  algérienne  qui s’appela Nemours, comme la rue de Rennes qui lui est parallèle) mais non « en Algérie » comme  il est écrit sur la plaque  de rue rennaise. Cette bataille fut meurtrière  comme  nous le rappelle la biographie de ce Breton que fut  le général Trochu par J.Brunet-Moret qui n’y relève "que 27 tués"  parce qu’il ne se place que du côté français, et la situe bien dans la "campagne du Maroc». C’est à peu près la moitié du nombre de Français qui furent tués  dans la « fusillade de la rue d’Isly » à Alger  le 26 mars 1962, par l’armée française. Beaucoup  moins que le nombre d’Algériens tués par cette armée dans ces deux  guerres d’Algérie, mais des morts qui pèsent dans la mémoire douloureuse des Pieds-Noirs.
La ville de Rennes a donné le nom de l’Isly à l’une des rues (et un passage) de son centre. Le nom de cette rivière maghrébine signifie « fiancé, époux » en berbère. Si l’on veut sortir du poétique pour aller vers le violent, l’Isly fut le lieu d’une bataille (14 août 1844) de la première guerre d’Algérie, dite alors « guerre d’Afrique » puis « conquête de l’Algérie », mais le champ de bataille  se situe '''au Maroc''',  près d’Oujda, (certes non loin de la frontière algérienne et de la ville  algérienne  qui s’appela Nemours, comme la rue de Rennes qui lui est parallèle) mais non « en Algérie » comme  il est écrit sur la plaque  de rue rennaise. Cette bataille fut meurtrière  comme  nous le rappelle la biographie de ce Breton que fut  le général Trochu par J.Brunet-Moret qui n’y relève "que 27 tués"  parce qu’il ne se place que du côté français, et la situe bien dans la "campagne du Maroc». C’est à peu près la moitié du nombre de Français qui furent tués  dans la « fusillade de la rue d’Isly » à Alger  le 26 mars 1962, par l’armée française. Beaucoup  moins que le nombre d’Algériens tués par cette armée dans ces deux  guerres d’Algérie, mais des morts qui pèsent dans la mémoire douloureuse des Pieds-Noirs.
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