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→Louis Guilloux
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(15 janvier 1899, Saint-Brieuc - 14 octobre 1980, Saint-Brieuc) | (15 janvier 1899, Saint-Brieuc - 14 octobre 1980, Saint-Brieuc) | ||
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Son œuvre majeure est ''Le Sang noir'' en 1935, roman qui se déroule sur une journée de 1917, en fait à Saint-Brieuc. Guilloux y caricature un professeur de philosophie moqué par ses élèves et les habitants de la ville, dans le climat de la Première Guerre mondiale, et il y évoque une émeute de conscrits et les exécutions des mutins, notamment du Chemin des Dames. | Son œuvre majeure est ''Le Sang noir'' en 1935, roman qui se déroule sur une journée de 1917, en fait à Saint-Brieuc. Guilloux y caricature un professeur de philosophie moqué par ses élèves et les habitants de la ville, dans le climat de la Première Guerre mondiale, et il y évoque une émeute de conscrits et les exécutions des mutins, notamment du Chemin des Dames. | ||
André Gide, en 1936, l' invite à son célèbre voyage en URSS sur lequel Guilloux n'écrivit pas. Durant la Seconde Guerre mondiale, sa maison de Saint-Brieuc est un lieu de rencontre de résistants, et il y héberge une résistante recherchée par les miliciens. En 1942, il écrit ''Le Pain des rêves'', qui reçoit le Prix du roman populiste. À la Libération il est interprète pour les tribunaux militaires américains (''O.K., Joe''). 1945 marque la naissance de son amitié avec Albert Camus qui préface une réédition de ''Compagnons''. ''Le Jeu de patience'' remporte le prix Renaudot en 1949. | André Gide, en 1936, l'invite à son célèbre voyage en URSS sur lequel Guilloux n'écrivit pas. Durant la Seconde Guerre mondiale, sa maison de Saint-Brieuc est un lieu de rencontre de résistants, et il y héberge une résistante recherchée par les miliciens. En 1942, il écrit ''Le Pain des rêves'', qui reçoit le Prix du roman populiste. À la Libération il est interprète pour les tribunaux militaires américains (''O.K., Joe''). 1945 marque la naissance de son amitié avec Albert Camus qui préface une réédition de ''Compagnons''. ''Le Jeu de patience'' remporte le prix Renaudot en 1949. | ||
En 1972, il signe pour la télévision l'adaptation des ''Thibault'' de Roger Martin du Gard, et en 1973 celle de trois récits de Joseph Conrad, ''La Ligne d'ombre'', ''La Folie Almayer'' et ''Freya des sept îles''. | En 1972, il signe pour la télévision l'adaptation des ''Thibault'' de Roger Martin du Gard, et en 1973 celle de trois récits de Joseph Conrad, ''La Ligne d'ombre'', ''La Folie Almayer'' et ''Freya des sept îles''. | ||