« Bombardement du 18 juin 1944 » : différence entre les versions

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La nuit fut calme; une alerte nous avait réveillés mais comme nous n'entendions pas d'avions, nous n'avons pas bougé. Ce matin vers 9 heures, comme je commençais à déjeuner avec Yves, la sirène se fit entendre et en même temps le bruit des bombes. immédiatement je réveille les petites filles qui dorment encore et je prends Jean-Pierre et nous descendons à la cave. Pierre et Paulette' viennent nous rejoindre. Les avions passent au-dessus de nous et piquent en faisant un lugubre bruit de sirène. '''*''' <ref>  '''*''' La famille habite 157 rue de Fougères </ref> C'est vraiment sinistre. Pierre va aux renseignements. Il apprend qu'il ne doit pas y avoir de victimes. C'est un train de munitions  qui a été bombardé dans la plaine de Baud. On entend les explosions. Les deux dernières, surtout, sont très fortes et des vitres du quartier dégringolent. […]  Vers 4 heures il y a une alerte sans suites. Puis à 6 heures une autre alerte, fin de l'alerte et en même temps des bombes toutes proches éclatent, la sirène resonne un début d'alerte. Nous descendons à la cave. Le bombardement ne dure que quelques minutes. On voit une colonne de fumée du côté de Maurepas. Henri part sur la route à bicyclette, il apprend que des bombes ont été jetées aux Gaïeules. Trois alertes sonnent à quelques minutes d'intervalle mais ne donnent rien.
La nuit fut calme; une alerte nous avait réveillés mais comme nous n'entendions pas d'avions, nous n'avons pas bougé. Ce matin vers 9 heures, comme je commençais à déjeuner avec Yves, la sirène se fit entendre et en même temps le bruit des bombes. immédiatement je réveille les petites filles qui dorment encore et je prends Jean-Pierre et nous descendons à la cave. Pierre et Paulette' viennent nous rejoindre. Les avions passent au-dessus de nous et piquent en faisant un lugubre bruit de sirène. '''*''' <ref>  '''*''' La famille habite 157 rue de Fougères </ref> C'est vraiment sinistre. Pierre va aux renseignements. Il apprend qu'il ne doit pas y avoir de victimes. C'est un train de munitions  qui a été bombardé dans la plaine de Baud. On entend les explosions. Les deux dernières, surtout, sont très fortes et des vitres du quartier dégringolent. […]  Vers 4 heures il y a une alerte sans suites. Puis à 6 heures une autre alerte, fin de l'alerte et en même temps des bombes toutes proches éclatent, la sirène resonne un début d'alerte. Nous descendons à la cave. Le bombardement ne dure que quelques minutes. On voit une colonne de fumée du côté de Maurepas. Henri part sur la route à bicyclette, il apprend que des bombes ont été jetées aux Gaïeules. Trois alertes sonnent à quelques minutes d'intervalle mais ne donnent rien.


Armande de La Haye  <ref> ''Journal 6 juin - 18 août 1944'' Pierre et Armande de La Haye
Armande de La Haye  <ref> ''Journal 6 juin - 18 août 1944'' Pierre et Armande de La Haye </ref>


===références===
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