« Libération de Rennes » : différence entre les versions

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<ref> [[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref>
<ref> [[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref>
Des chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de Saint-Grégoire, à 5,5km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'avion. Est installée dans le voisinage au sud depuis mars 1943 une batterie de DCA mixte (Gemischte Flak-Abteilung 2/441) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadritubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes antichar. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur mais ne la situent pas exactement.
Des chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de Saint-Grégoire, à 5,5km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'avion. Est installée dans le voisinage au sud depuis mars 1943 une batterie de DCA mixte (Gemischte Flak-Abteilung 2/441) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons quadritubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes antichar. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur mais ne la situent pas exactement. <ref>https://www.youtube.com/watch?v=Efls_bS_81E&t=89s </ref>


[[Fichier:M_B_chars_et_%C3%A9clats.png|700px|right|thumb|Combat de Maison-Blanche : Les blindés américains, venant de Betton en direction de Saint-Laurent, font face aux canons de Flak allemands, après l'échec de l'entrevue (à l'endroit marqué par une étoile.<ref> Schéma Étienne Maignen{{CP}}</ref>]]         
[[Fichier:M_B_chars_et_%C3%A9clats.png|700px|right|thumb|Combat de Maison-Blanche : Les blindés américains, venant de Betton en direction de Saint-Laurent, font face aux canons de Flak allemands, après l'échec de l'entrevue (à l'endroit marqué par une étoile.<ref> Schéma Étienne Maignen{{CP}}</ref>]]         
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Les Allemands accentuent leur replis le 1er août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> Cependant le colonel Eugen König y commande deux bataillons de marche amenés du Mans dans la nuit du 1er au 2 août, soit 1900 hommes équipés de mitrailleuses et de lance-roquette antichar (Panzerfaust)<ref> ''Retreat to the Reich'', ''The German Defeat in France 1944'' par Samuel W. Mitcham, Jr. dans Stackpole Military History Series - 2007 </ref>, dont un grand nombre sont envoyés par le chemin de la Motte-Brûlon en renfort à la batterie le 2 vers 4 heures. Ces deux bataillons s'ajoutent aux restes de la 9Ie division d'infanterie (91.Luftlande-Infanterie Division) amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref> ''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref> D'autres Américains pensent que Rennes est encore pleine de gens en costumes noirs et aux cols de dentelle familiers aux touristes américains avant la guerre" !<ref> ''Patton and his Third Army'', par Gen. Benton G. Wallace; Stackpole books - 2000</ref>
Les Allemands accentuent leur replis le 1er août.<ref>[[Notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> Cependant le colonel Eugen König y commande deux bataillons de marche amenés du Mans dans la nuit du 1er au 2 août, soit 1900 hommes équipés de mitrailleuses et de lance-roquette antichar (Panzerfaust)<ref> ''Retreat to the Reich'', ''The German Defeat in France 1944'' par Samuel W. Mitcham, Jr. dans Stackpole Military History Series - 2007 </ref>, dont un grand nombre sont envoyés par le chemin de la Motte-Brûlon en renfort à la batterie le 2 vers 4 heures. Ces deux bataillons s'ajoutent aux restes de la 9Ie division d'infanterie (91.Luftlande-Infanterie Division) amenés par le général Fahrmbacher "''pour défendre Rennes, une ville commerciale de 80000 h. [...] considérée par certains comme la ville la plus laide du pays''" (!). Cette appréciation américaine a sa source dans un guide britannique de 1895 et fut reprise ensuite dans divers guides de langue anglaise : dans son ''North-Western France'' Augustus J.-C. Hare qualifiait Rennes de "ville la plus morne de même qu'elle est presque la plus laide du pays"<ref> ''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Étienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Sté archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII -2008 </ref> D'autres Américains pensent que Rennes est encore pleine de gens en costumes noirs et aux cols de dentelle familiers aux touristes américains avant la guerre" !<ref> ''Patton and his Third Army'', par Gen. Benton G. Wallace; Stackpole books - 2000</ref>
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====''Relations américaines sur le combat de Maison Blanche''====
====''Relations américaines sur le combat de Maison Blanche''====


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