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L'ensemble de ces informations permet de déterminer l'arrivée de la famille à Rennes entre 1911 et 1913. Léon Ricottier avait entre 46 et 48 ans à son arrivée dans la capitale bretonne.
L'ensemble de ces informations permet de déterminer l'arrivée de la famille à Rennes entre 1911 et 1913. Léon Ricottier avait entre 46 et 48 ans à son arrivée dans la capitale bretonne.


Il semble que Léon Ricotier (là aussi avec un seul T) ait été désigné comme secrétaire général du comité central des secours de guerre lors de l'assemblée du 31 janvier 1919, lui qui était alors chargé de toutes les enquêtes concernant les allocations militaires depuis le début de la première guerre mondiale<ref>L'Ouest-Eclair du 4 février 1919, page 3</ref>. Ce comité devient le comité du cercle philanthropique en juillet 1919<ref>L'Ouest-Eclair du 8 juillet 1919, page 4</ref>. Son siège est situé au 6 [[rue Chicogné]] en 1919 et il a comme président l'adjoint au maire Oscar Leroux<ref>[[boulevard Oscar Leroux]]</ref>. A l'endroit où sont indiquées les professions il est déclaré comme "propriétaire à Rennes"<ref>L'Ouest-Eclair du 18 juillet 1919, page 4</ref>.
Il semble que Léon Ricotier (là aussi avec un seul T) ait été désigné comme secrétaire général du comité central des secours de guerre lors de l'assemblée du 31 janvier 1919, lui qui était alors chargé de toutes les enquêtes concernant les allocations militaires depuis le début de la première guerre mondiale<ref>L'Ouest-Eclair du 4 février 1919, page 3</ref>. Ce comité devient le comité du cercle philanthropique en juillet 1919<ref>L'Ouest-Eclair du 8 juillet 1919, page 4</ref>. Son siège est situé au 6 [[rue Chicogné]] en 1919 et il a comme président l'adjoint au maire Oscar Leroux<ref>[[boulevard Oscar Leroux]]</ref>. A l'endroit où sont indiquées les professions il est déclaré comme "propriétaire à Rennes"<ref>L'Ouest-Eclair du 18 juillet 1919, page 4</ref>. En France, la loi du 31 mars 1919 reconnaît aux militaires blessés et à leurs ayants cause le droit d'obtention d'une pension. Celle du 24 juin 1919 étend ce droit aux victimes civiles de la guerre et à leurs ayants cause<ref>https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/veuves-et-orphelins-de-la-premiere-guerre-mondiale</ref>.


Sa femme, née le 9 mai 1872 à Cossé-le-Vivien, est décédée le 8 octobre 1962 à Rennes, soit exactement sept mois après la dénomination d'une voie de Rennes au nom de son mari. Leur fils Georges Léon Marie est né le 7 septembre 1894 à Laval et s'est marié à Rennes devant l'adjoint au maire [[Alfred Daniel]] le 26 juillet 1920. Son père a signé son nom sur son acte de naissance et celui de son mariage avec un seul T. Georges Ricottier, devenu ingénieur agricole et croix de guerre, est alors domicilié 42 [[rue de Brest|route de Brest]]. Il décède accidentellement, en se tirant une balle dans la tête en vérifiant l'âme du canon d'un pistolet, deux jours après son mariage et alors que le couple se préparait à partir en voyage de noces. Son père Léon Ricottier le lui avait offert quelques semaines auparavant<ref>L'Ouest-Eclair du 30 juillet 1920, page 3</ref>.
Sa femme, née le 9 mai 1872 à Cossé-le-Vivien, est décédée le 8 octobre 1962 à Rennes, soit exactement sept mois après la dénomination d'une voie de Rennes au nom de son mari. Leur fils Georges Léon Marie est né le 7 septembre 1894 à Laval et s'est marié à Rennes devant l'adjoint au maire [[Alfred Daniel]] le 26 juillet 1920. Son père a signé son nom sur son acte de naissance et celui de son mariage avec un seul T. Georges Ricottier, devenu ingénieur agricole et croix de guerre, est alors domicilié 42 [[rue de Brest|route de Brest]]. Il décède accidentellement, en se tirant une balle dans la tête en vérifiant l'âme du canon d'un pistolet, deux jours après son mariage et alors que le couple se préparait à partir en voyage de noces. Son père Léon Ricottier le lui avait offert quelques semaines auparavant<ref>L'Ouest-Eclair du 30 juillet 1920, page 3</ref>.

Version du 5 octobre 2025 à 22:38

La rue Léon Ricottier se situe dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte entre le boulevard de Verdun et la rue Maréchal Lyautey. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962 puis prolongée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 5 février 2001[1].

Cette voie rend hommage à Léon Ricottier, animateur d'œuvres sociales (5 novembre 1865, Bourgueil, Indre-et-Loire - 13 septembre 1948, Rennes)

L'avenir de la Mayenne du 22 mai 1892 mentionne en page 2 la publication du mariage de Léon Ricottier, 26 ans, négociant vivant rue de la Paix à Laval, avec Maria Clotilde Cornée, 20 ans, sans profession habitant à Cossé-le-Vivien. Ils se marient le 1er juin à Cossé-le-Vivien. L'acte de mariage[2] nous apprend que Léon Ricottier est né le 5 novembre 1865 à Bourgueil (Indre-et-Loire), qu'il vit au n°7 rue de la Paix à Laval, qu'il est le fils d'un couple de propriétaires ; et que Maria Cornée est la fille d'un négociant. L'acte de naissance[3] de Léon Ricottier indique qu'il est le 3ème garçon d'un père meunier et d'une mère sans profession ; on y trouve également la date et le lieu de son décès. Les registres de recensement de la ville de Laval pour l'année 1896 le mentionnent comme épicier, vivant au 7 rue de la Paix avec sa femme, sans enfant, et hébergeant trois employés de 14 à 19 ans, ainsi qu'une domestique de 26 ans. Dans ceux de l'année 1901, il est listé comme marchand épicier, vit toujours avec sa femme, et leur fils Georges a 6 ans ; ils ont toujours la même domestique mais trois autres employés. Lors du recensement de 1906 et 1911, la situation reste la même, hormis un changement de numéro du 7 vers le 5 rue de la Paix.

Vers 1900 selon des extraits d'état-civil, Léon Ricotier (avec un seul T) serait là aussi connu comme négociant à Laval[4]. L'Ouest-Eclair du 23 août 1913 (page 5) annonce le succès de son fils Georges (qui a presque 19 ans) à l'examen d'entrée de l'école nationale d'agriculture de Rennes, en précisant que Léon Ricottier est "l'ancien négociant de la rue de la Paix" (à Laval).

L'ensemble de ces informations permet de déterminer l'arrivée de la famille à Rennes entre 1911 et 1913. Léon Ricottier avait entre 46 et 48 ans à son arrivée dans la capitale bretonne.

Il semble que Léon Ricotier (là aussi avec un seul T) ait été désigné comme secrétaire général du comité central des secours de guerre lors de l'assemblée du 31 janvier 1919, lui qui était alors chargé de toutes les enquêtes concernant les allocations militaires depuis le début de la première guerre mondiale[5]. Ce comité devient le comité du cercle philanthropique en juillet 1919[6]. Son siège est situé au 6 rue Chicogné en 1919 et il a comme président l'adjoint au maire Oscar Leroux[7]. A l'endroit où sont indiquées les professions il est déclaré comme "propriétaire à Rennes"[8]. En France, la loi du 31 mars 1919 reconnaît aux militaires blessés et à leurs ayants cause le droit d'obtention d'une pension. Celle du 24 juin 1919 étend ce droit aux victimes civiles de la guerre et à leurs ayants cause[9].

Sa femme, née le 9 mai 1872 à Cossé-le-Vivien, est décédée le 8 octobre 1962 à Rennes, soit exactement sept mois après la dénomination d'une voie de Rennes au nom de son mari. Leur fils Georges Léon Marie est né le 7 septembre 1894 à Laval et s'est marié à Rennes devant l'adjoint au maire Alfred Daniel le 26 juillet 1920. Son père a signé son nom sur son acte de naissance et celui de son mariage avec un seul T. Georges Ricottier, devenu ingénieur agricole et croix de guerre, est alors domicilié 42 route de Brest. Il décède accidentellement, en se tirant une balle dans la tête en vérifiant l'âme du canon d'un pistolet, deux jours après son mariage et alors que le couple se préparait à partir en voyage de noces. Son père Léon Ricottier le lui avait offert quelques semaines auparavant[10].

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. Archives numérisées de la Mayenne
  3. Archives numérisées d'Indre-et-Loire
  4. Selon Geneanet - https://gw.geneanet.org/leseverin?n=ricotier&oc=&p=leon
  5. L'Ouest-Eclair du 4 février 1919, page 3
  6. L'Ouest-Eclair du 8 juillet 1919, page 4
  7. boulevard Oscar Leroux
  8. L'Ouest-Eclair du 18 juillet 1919, page 4
  9. https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/veuves-et-orphelins-de-la-premiere-guerre-mondiale
  10. L'Ouest-Eclair du 30 juillet 1920, page 3