« Siphons rennais » : différence entre les versions

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Le métier de fabricant de chandelles commence à cette époque son déclin. Les halles Voltaire, situées [[boulevard Voltaire]] à Rennes<ref>[[Usine à gaz]]</ref>, sont construites en 1884, desservies par une voie navigable et une voie ferroviaire, et permettent à l'époque de fabriquer et de distribuer le gaz d'éclairage de la ville grâce à une salle à charbon, des fours de distillation et deux gazomètres<ref>https://www.rennes-infos-autrement.fr/redecouvrons-rennes-les-halles-edf/</ref>. Cette évolution de la société conduit probablement Lucien Rosetzky à changer de métier. L'année de création de l'entreprise de fabrication de siphons Rosetzky n'a pas été retrouvée, mais est encore citée l'entreprise "Rosetzky frères, fabrique de chandelles" en 1893 selon un article de "La Dépêche Bretonne"<ref>Edition du 21 janvier 1893, page 2</ref>. L'entreprise était située au 71 [[rue de Brest]] en 1887<ref>"Rapport aux souscripteurs du capital de garantie de l'Exposition nationale et régionale de l'industrie, du commerce et des beaux-arts de Rennes en 1887", présenté par M. Bérard-Péan (négociant), 1888, page 62</ref>. Plusieurs articles de l'Ouest-Eclair mentionnent le fabricant de siphons Rosetzky, en 1904 suite à une blessure en manipulant un siphon qui explosa<ref>L'Ouest-Eclair du 26 juillet 1904, page 3</ref>, et en 1905 suite à un vol d'argent de son employé<ref>L'Ouest-Eclair du 14 janvier 1905, page 3</ref>. Il cède, en 1919 à Amand Rihet, le fonds de commerce d'eaux gazeuses qu'il exploitait à Rennes au 9 [[rue Papu]]<ref>Le Nouvelliste de Bretagne du 6 avril 1919, page 4</ref>.
Le métier de fabricant de chandelles commence à cette époque son déclin. Les halles Voltaire, situées [[boulevard Voltaire]] à Rennes<ref>[[Usine à gaz]]</ref>, sont construites en 1884, desservies par une voie navigable et une voie ferroviaire, et permettent à l'époque de fabriquer et de distribuer le gaz d'éclairage de la ville grâce à une salle à charbon, des fours de distillation et deux gazomètres<ref>https://www.rennes-infos-autrement.fr/redecouvrons-rennes-les-halles-edf/</ref>. Cette évolution de la société conduit probablement Lucien Rosetzky à changer de métier. L'année de création de l'entreprise de fabrication de siphons Rosetzky n'a pas été retrouvée, mais est encore citée l'entreprise "Rosetzky frères, fabrique de chandelles" en 1893 selon un article de "La Dépêche Bretonne"<ref>Edition du 21 janvier 1893, page 2</ref>. L'entreprise était située au 71 [[rue de Brest]] en 1887<ref>"Rapport aux souscripteurs du capital de garantie de l'Exposition nationale et régionale de l'industrie, du commerce et des beaux-arts de Rennes en 1887", présenté par M. Bérard-Péan (négociant), 1888, page 62</ref>. Plusieurs articles de l'Ouest-Eclair mentionnent le fabricant de siphons Rosetzky, en 1904 suite à une blessure en manipulant un siphon qui explosa<ref>L'Ouest-Eclair du 26 juillet 1904, page 3</ref>, et en 1905 suite à un vol d'argent de son employé<ref>L'Ouest-Eclair du 14 janvier 1905, page 3</ref>. Il cède, en 1919 à Amand Rihet, le fonds de commerce d'eaux gazeuses qu'il exploitait à Rennes au 9 [[rue Papu]]<ref>Le Nouvelliste de Bretagne du 6 avril 1919, page 4</ref>.


Lucien Rosetzky père décède le 13 juillet 1925 à Rennes, un mois après son autre frère Léon. Il vivait alors au 17 [[rue Papu]] à Rennes et il est noté "ancien négociant, ancien combattant de 1870, décoré de la médaille militaire" dans la rubrique nécrologique de l'Ouest-Eclair<ref>L'Ouest-Eclair du 14 juillet 1925, page 7</ref>. Il était, lors de la {{w|guerre franco-allemande de 1870}}, chef de pièce à la batterie d'artillerie de la garde nationale mobile d'Ille-et-Vilaine<ref>Ministère de la guerre. République française. Décrets, arrêtés et décisions de la délégation du gouvernement de la défense nationale hors de Paris. (Extrait du "Journal militaire officiel", année 1871, supplément), 1882, page 897</ref>. Il avait été élu en 1909 comme nouveau membre du conseil de l'assemblée générale des combattants de 1870<ref>L'Ouest-Eclair du 25 janvier 1909, page 3</ref>.
Lucien Rosetzky père décède le 13 juillet 1925 à Rennes, un mois après son autre frère Léon, avec qui il fut fabricant de chandelles, mais qui devint par la suite marchand de sable et dont le domicile était situé [[quai Saint-Cyr]]<ref>Recensement de la ville de Rennes, canton nord-ouest, 1921</ref>. Lucien Rosetzky vivait alors au 17 [[rue Papu]] à Rennes et il est noté "ancien négociant, ancien combattant de 1870, décoré de la médaille militaire" dans la rubrique nécrologique de l'Ouest-Eclair<ref>L'Ouest-Eclair du 14 juillet 1925, page 7</ref>. Il était, lors de la {{w|guerre franco-allemande de 1870}}, chef de pièce à la batterie d'artillerie de la garde nationale mobile d'Ille-et-Vilaine<ref>Ministère de la guerre. République française. Décrets, arrêtés et décisions de la délégation du gouvernement de la défense nationale hors de Paris. (Extrait du "Journal militaire officiel", année 1871, supplément), 1882, page 897</ref>. Il avait été élu en 1909 comme nouveau membre du conseil de l'assemblée générale des combattants de 1870<ref>L'Ouest-Eclair du 25 janvier 1909, page 3</ref>.


== L'industriel Louis Gourdon ==
== L'industriel Louis Gourdon ==
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