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FAQ Qualité de l'air à Rennes

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La qualité de l'air à Rennes est un sujet d'importance mais qui amène beaucoup de questions. Voici une Foire aux questions à faire évoluer. N'hésitons pas à rajouter des questions dont on veut la réponse, des réponses aux questions posées et des compléments d'informations !


La qualité de l'air à Rennes est-elle bonne ?

A Rennes, sur la base des mesures, le seuil de recommandation et d’information du public, a été atteint 20 jours en 2015 pour les PM 10 (dont 4 jours d’alerte). Il n’a pas été atteint pour le dioxyde de soufre, l’ozone, les métaux lourds, etc. Pour le dioxyde d’azote, la moyenne annuelle se stabilise autour de 40 μg/m3 qui est la valeur limite d’objectif.

Quels sont les polluants présents de l'air ?

  • Polluants réglementés (dont la surveillance est obligatoire) : le dioxyde de souffre, les oxydes d'azotes, l' ozone, les particules en suspension, les métaux lourds, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les composés organiques volatiles non méthaniques (COV) et le monoxyde de carbone.
  • Mesures ponctuelles : le sulfure d'hydrogène, l' ammoniac, les pesticides. La Bretagne, au territoire agricole, est plus soumis que d'autres territoires à la pollution comme l'ammoniac.

Le méthane, le dioxyde de carbone et le protoxyde d'azote sont des gaz à effet de serre et ont un moindre impact sanitaire. Ils n'entrent pas dans le cadre des réseaux de mesure d'Air Breizh

Qui mesure la qualité de l'air à Rennes ?

Air Breizh [1] est la structure agréé par le ministère chargé de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air en Bretagne. Ces missions sont de :

  • mesurer et anticiper les niveaux de la qualité de l’air au regard des seuils réglementaires concernant une dizaine de polluants nocifs dans l’air ambiant,
  • informer en permanence les services de l’État, les élus et le public sur la qualité de l’air,
  • étudier et évaluer la pollution atmosphérique liée aux activités industrielles, agricoles et tertiaires (sources d’émission, niveaux de pollution, zones d’impact),
  • sensibiliser pour accompagner la mise en place de modifications de comportements.


Ne subit-on pas plus de pollution en vélo qu'en voiture ?

La réponse est non ! Une étude comparative des expositions des cyclistes & automobilistes (pendant des pics de pollution) a montré que l'utilisation du vélo au lieu de la voiture n'augmente pas le risque de mortalité liée aux polluants étudiés, y compris pendant les pics de pollution [2]. D'autres études sur Paris [3] et Toulouse [4] sont accessibles.

En cas de pic de pollution, quelles sont les recommandations ?

  • Lorsque la pollution est importante, il faut éviter d'utiliser sa voiture pour favoriser des déplacements moins polluants. Le mieux est de se déplacer à pied, à vélo, en transport en commun. Il est à noter que l'habitacle tend à stocker la pollution environnante.
  • Les pratiques sportives intenses (comme courir) en extérieur sont à éviter. En effet, l'effort physique implique une forte consommation d'oxygène, une augmentation de la ventilation et donc une aspiration plus importante des polluants atmosphériques. [5]


C'est quoi un polluant de l'air ?

Constitue une pollution atmosphérique l’introduction par l’homme, directement ou indirectement, dans l’atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives.
Loi sur l’air et l’utilisation de l’énergie – 30 décembre 1996 [6]

C'est quoi les particules fines ?

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Ce sont des particules en suspension dans l'air dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres. Ces particules sont d'autant plus dangereuses qu'elles peuvent s'enfoncer profondément dans nos voies respiratoires, passant à travers le filtre nasale. Les effets sur la santé sont variés et dépendent de la taille et de la composition chimiques des particules. Plus elles sont fines, plus elles atteignent les voies respiratoires inférieures et peuvent altérer la fonction respiratoire dans son ensemble. Certaines de ces poussières très fines servent aussi de vecteurs à différentes substances toxiques voire cancérigènes ou mutagènes (métaux, HAP…), qui sont alors susceptibles de pénétrer dans le sang. [7]

Plus généralement, les particules peuvent provenir de sources naturelles (de l'humidité, du sable, de la poussière...) ou de sources anthropiques (chauffage résidentiel au bois, trafic routier, agriculture, brulâge de déchets verts...). Contrairement aux attentes, c'est le chauffage résidentiel au bois qui est la principale source de particules fines polluantes. [8]
Une courte vidéo produite par l'ADEME explique de façon ludique ce sujet.


Quel niveau de particules fines ne faudrait-il pas dépasser ?

Concernant les particules fines PM 2.5 (mesurées dans le cadre d'Ambassad'Air), l'OMS[9] recommande de ne pas dépasser 25µg/m3 pendant plus de 3 jours par an. La législation française n'intègre pas les particules fines PM2.5, aussi il n'existe pas de seuil à ne pas dépasser. En tout état de cause, c'est la pollution de fond qu'il faut baisser et ce un maximum de jour dans l'année.

Y a-t-il des actions citoyennes auxquelles je peux me joindre à Rennes ?

La Ville de Rennes et la Maison de la consommation et de l'environnement (en lien avec les autres acteurs associatifs et citoyens) ont mis en place l'opération Ambassad'Air visant à mobiliser les habitants sur la qualité de l'air à Rennes. Des capteurs mobiles ou fixes peuvent être mis à la disposition des citoyens rennais dans ce cadre.

Articles connexes

Références