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Jean-Denis Lanjuinais

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Né à Rennes le 12 mars 1753, Jean-Denis Lanjuinais va vivre 74 ans d'une vie bien remplis et variée (il meurt à Paris le 13 janvier 1827). Avocat conseil des états de Bretagne, il nommé par ses concitoyens député du tiers état aux états généraux de 1789. A Rennes, il est membre de la société des amis de la constitution affiliée à la société des Jacobins de Paris. Gallican et de tendance janséniste, il prit une grande part à l'établissement de la constitution civile du clergé et est à l'origine de la laïcisation des actes de l'état civil.

Envoyé à la Convention par l'Ille-et-Vilaine, il y siège à droite, prenant le partie des Girondins contre la Montagne. Au procès de Louis XVI, il se prononce pour la réclusion jusqu'à la paix puis le bannissement, puis se prononce contre Marat el "les massacreurs de septembre". Gardé à vue avec les Girondins,il réussit à s'échapper et se cache jusqu'à la chute de Robespierre et reprend son siège à la Convention où il défend une politique de conciliation. Il est élu au conseil des Anciens où il représente son département. Mais non réélu en 1797, il revient à Rennes où il professe la législation.

En 1800 le voilà sénateur mais il vote contre le consulat à vie en 1802 et contre l'Empire en 1804. Il est néanmoins nommé comte de l'Empire en 1808 (!) mais se consacre surtout à des cours de droit romain et à des études orientales à l'Académie de législation dont il avait été l'un des fondateurs. En 1814, il vote la déchéance de Napoléon.

Pair de France sous la première Restauration, député de la Seine à la CXhambre des Cent Jours, il continua à défende ses idées libérales à la Chambre des Pairs.