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On retrouve ce dicton repris assez régulièrement dans l'histoire locale, à l'occasion d'incendies dont voici quelques exemples  :
On retrouve ce dicton repris assez régulièrement dans l'histoire locale, à l'occasion d'incendies dont voici quelques exemples  :


* Incendie ayant détruit de nombreux logis en bois [[1128]]
* Incendie partiel de l'hôpital Sainte-Anne ([[1553]])
* Incendie partiel de l'hôpital Sainte-Anne ([[1553]])
* hôpital Sainte-Anne [[(1583)]]
* halle du Cartage et maisons par explosion de barils de poudre (18 décembre [[1611]])
* la rue Basse Baudrairie<ref>[[rue Baudrairie]]</ref> (5 janvier et 5 juillet [[1657]])
* la rue Basse Baudrairie<ref>[[rue Baudrairie]]</ref> (5 janvier et 5 juillet [[1657]])
* les Maisons du Cartage (7 octobre [[1662]])
* les Maisons du Cartage (7 octobre [[1662]])
* l'abbaye de Saint-Melaine, sauf l'église (19 Mars [[1663]])
* l'abbaye de Saint-Melaine, sauf l'église (19 mars [[1663]])
* tours de l'église de Toussaints [[1676]]
* le grand [[incendie de 1720]]
* la [[rue de l'Horloge]] ([[1793]])
* la [[rue de l'Horloge]] ([[1793]])
* l'[[ancienne église Toussaints]] (frimaire an II - 1er décembre [[1793]])
* l'[[ancienne église Toussaints]] (11 frimaire an II : 1er décembre [[1793]])
* l'église de Bonne-Nouvelle (21 mars [[1821]])
* l'église de Bonne-Nouvelle (21 mars [[1821]])
* la salle d'artifice située sur les murs de Champ-Dolent<ref>"Histoire de Rennes", par Émile Ducrest de Villeneuve, 1845, pages 526-527</ref>
* la [[rue Saint-Melaine]], les immeubles des numéros 2 à 10 (27 septembre [[1851]])
* la [[rue Saint-Melaine]], les immeubles des numéros 2 à 10 (27 septembre [[1851]])
* le théâtre, maintenant [[Opéra]] (20 février [[1856]])
* le théâtre, maintenant [[Opéra]] (20 février [[1856]])
* l'ancienne chapelle de la Visitation (30 avril [[1900]])
* un pavillon de la caserne de Guines (11 juin [[1902]])
* l'asile de Saint-Méen (6 juin [[1903]])
* l'asile départemental de vieillards de [[La Piletière]] (5 février [[1906]])
* l'asile départemental de vieillards de [[La Piletière]] (5 février [[1906]])
* l'Ecole normale d'instituteurs, [[rue de Saint-Malo]] (24 août [[1908]])
* l'Ecole normale d'instituteurs, [[rue de Saint-Malo]] (24 août [[1908]])
* le [[palais du Commerce]] (29 juillet [[1911]])  
* le [[palais du Commerce]] (29 juillet [[1911]])  
* l'[[hôtel de ville]], aile sud (10 novembre ([[1920]])
* l'[[hôtel de ville]], aile sud (10 novembre [[1920]])
* le [[palais Saint-Georges]] (5 août [[1921]])
* le [[palais Saint-Georges]] (5 août [[1921]])
* le cinéma Omnia Pathé, ancien [[couvent des Calvairiennes|couvent des Calvairiennes]] (12 avril [[1931]])
* le cinéma Omnia Pathé, ancien [[couvent des Calvairiennes|couvent des Calvairiennes]] (12 avril [[1931]])
* l'entrepôt des imprimeries Oberthur (3 septembre [[1949]])
* le bâtiment principal du Lycée de Jeunes Filles, actuel [[collège Anne-de-Bretagne]] (23 mars 1932)<ref>L'Ouest-Eclair du 24 mars 1932</ref>
* l'entrepôt des [[imprimerie Oberthür|imprimeries Oberthur]] (3 septembre [[1949]])
* la [[rue Bertrand]] (31 mars [[1967]])
* la [[rue Bertrand]] (31 mars [[1967]])
* la toiture du grand séminaire (23 février [[1968]])
* le centre Alma (17 avril [[1972]])
* le centre Alma (17 avril [[1972]])
* le [[Parlement de Bretagne|palais du Parlement]] ([[Événements des 4 et 5 février 1994|nuit du 4 au 5 février]] [[1994]])
* le [[Parlement de Bretagne|palais du Parlement]] ([[Événements des 4 et 5 février 1994|nuit du 4 au 5 février]] [[1994]])
* la [[rue d'Estrées]] (6 juillet [[1994]])
* la [[rue d'Estrées]] (6 juillet [[1994]])
* l'[[église Sainte-Thérèse]] (22-23 septembre [[2001]])
* l'[[église Sainte-Thérèse]] (22-23 septembre [[2001]])
* l'immeuble de la CRAM Bretagne (19 juillet [[2006]])
* l'immeuble de la CRAM Bretagne, au 236 [[rue de Châteaugiron]] (19 juillet [[2006]])
* l'immeuble [[rue d'Orléans]], trois morts (21 septembre [[2007]])
* l'immeuble [[rue d'Orléans]], trois morts (21 septembre [[2007]])
* les immeubles [[place Saint-Michel]] (nuit du 21 au 22 juin [[2010]])
* les immeubles [[place Saint-Michel]] (nuit du 21 au 22 juin [[2010]])
* la résidence "Pascal" du campus de Supélec Rennes<ref>https://www.20minutes.fr/rennes/2073915-20170523-video-incendie-supelec-rennes-essayait-reveiller-potes-panique</ref> (nuit du 22 au 23 mai [[2017]])
* l'[[église Sainte-Thérèse]] (nuit du 31 juillet au 1er août [[2018]])


Cette liste non exhaustive ne doit pas, pour autant, faire penser que le dicton aurait, à Rennes, un fondement plus vérifiable que dans bien des villes, mais il est vrai que l'incendie de 1720 eut des conséquences déterminantes dans l'évolution de l'urbanisme du noyau central de la ville'''*''' <ref> ''De bois, de pierre, d'eau et de feu'', quatre siècles d'urbanisme et d'architecture à Rennes (XVIIe-XVIIIe siècle) Archives départementales d'Ille-et Vilaine- 1995</ref>.
Cette liste non exhaustive ne doit pas, pour autant, faire penser que le dicton aurait, à Rennes, un fondement plus vérifiable que dans bien des villes, mais il est vrai que l'incendie de 1720 eut des conséquences déterminantes dans l'évolution de l'urbanisme du noyau central de la ville'''*''' <ref> ''De bois, de pierre, d'eau et de feu'', quatre siècles d'urbanisme et d'architecture à Rennes (XVIIe-XVIIIe siècle) Archives départementales d'Ille-et Vilaine- 1995</ref>.


Un web-documentaire du Mensuel de Rennes<ref>http://www.rennes.lemensuel.com/webdocumentaires/incendies-rennes-parlement-saint-michel-1720-rue-orleans</ref> recense les principales incendies qui ont marqué les rennais.
Un web-documentaire du Mensuel de Rennes<ref>http://www.rennes.lemensuel.com/webdocumentaires/incendies-rennes-parlement-saint-michel-1720-rue-orleans</ref> recense les principaux incendies qui ont marqué les Rennais.


Depuis 2011 est engagé à Rennes un plan de réhabilitation ayant pour but de réduire la récurrence d'incendies dans le périmètre du centre historique<ref>https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/rennes-nouvel-incendie-dans-immeuble-du-centre-historique-1471695692</ref>.
Depuis 2011 est engagé à Rennes un plan de réhabilitation ayant pour but de réduire la récurrence d'incendies dans le périmètre du centre historique<ref>https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/rennes-nouvel-incendie-dans-immeuble-du-centre-historique-1471695692</ref>.
{{Citation|texte=''Il ''(M. Limeul, capitaine des pompiers, ndlr)'' nous rappelle quels furent durant ces dernières années les plus importants sinistres auxquels il participa. Ecoutons-le : en 1893, les magasins du « Vieux Chêne », [[rue Le Bastard|rue Lebastard]], sont détruits par un formidable incendie ; en 1900, c'est la chapelle de la [[rue de la Visitation]] ; et, [[rue de Redon]], un pâté de maisons ; en 1902, c'est un bâtiment de la [[caserne de Guines]] ; en 1903, une partie de l'[[asile de Saint-Méen|asile Saint-Méen]] ; en 1906, c'est l'effroyable sinistre de [[la Piletière]] - sept personnes y périrent dans les flammes ; - en 1911, c'est le tour du [[Palais du Commerce]] ; puis, en 1917, celui du vieux Saint-Vincent où était installé un hôpital militaire et où sont logés les élèves de l'Ecole primaire supérieure ; en 1920, c'est l'incendie de l'[[Hôtel de Ville]] ; l'année suivante, le sinistre de la [[palais Saint-Georges|caserne Saint-Georges]] puis l'incendie de la [[cartoucherie de la Courrouze]]. Évidemment, nous ne citons ici que les plus importants sinistres.''|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 20 mars 1932|collecteur=Manu35|date=2018}}


==Références==
==Références==
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