« À Rennes, Du Perron de Maurin, chasseur de Juifs puis milicien » : différence entre les versions

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En juin 1943, il créa le ''Cercle d’études national-socialiste'' (CENS) auquel adhérèrent Guy Vissault<ref>[[Un Rennais, agent actif de la Gestapo, Guy Vissault]]</ref> et Émile Schwaller,<ref>[[Émile Schwaller, à la LVF puis milicien criminel]]</ref> estimant que « Nous ne pouvons espérer notre relèvement que par une politique raciste et eugénique. L'apport de sang étranger ne peut qu'amener la disparition de notre culture. [...] La personne humaine ne pourra être protégée que dans une nation raciste. » Le cercle, avec bureau 8 [[quai Emile Zola]], ne recueillera que 52 adhérents fichés, dont la moitié à Dinard, la ville de Du Perron de Maurin.
En juin 1943, il créa le ''Cercle d’études national-socialiste'' (CENS) auquel adhérèrent Guy Vissault<ref>[[Un Rennais, agent actif de la Gestapo, Guy Vissault]]</ref> et Émile Schwaller,<ref>[[Émile Schwaller, à la LVF puis milicien criminel]]</ref> estimant que « Nous ne pouvons espérer notre relèvement que par une politique raciste et eugénique. L'apport de sang étranger ne peut qu'amener la disparition de notre culture. [...] La personne humaine ne pourra être protégée que dans une nation raciste. » Le cercle, avec bureau 8 [[quai Emile Zola]], ne recueillera que 52 adhérents fichés, dont la moitié à Dinard, la ville de Du Perron de Maurin.
 
Ce sont des membres du CENS qui aassassineront des Rennais, dans la nuit du 30 juin 1944, en représailles de l'assassinat de Philippe Henriot. <ref>[[Nuit du 30 juin 1944, des miliciens pour assassiner des Rennais]]</ref>
Le préfet régional Martin annonce dans l'''Ouest-Eclair'' l'arrivée de la Milice à Rennes et dit grand bien de cette formation mais n'a pas pu faire abstraction de l'évidente prévention populaire à son égard.
Le préfet régional Martin annonce dans l'''Ouest-Eclair'' l'arrivée de la Milice à Rennes et dit grand bien de cette formation mais n'a pas pu faire abstraction de l'évidente prévention populaire à son égard.
En effet, en avril 1944, Du Perron de Maurin démissionna du commissariat aux questions juives, pour lancer la Milice en Bretagne et en devenir le chef régional à Rennes, avec dans son collimateur les mouvements de résistance, les Juifs ayant disparu. Au [[camp Margueritte]], Mme Le Pannerier de Roissay, internée administrative côtoiera  "  Mlle Sonia Oulberg ( Ulberg), secrétaire du marquis du Perron, chef de la Milice, reconnaissant avoir été beaucoup utilisée par les Allemands mais se défendant d’avoir fait de l’espionnage". <ref>[[Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte]]</ref> Le bureau de recrutement était situé au 11 [[rue Le Bastard]] et, à lire une liste retrouvée à la Libération, 120 personnes en ressortirent membres pour le département, dont une cinquantaine habitant Rennes. Les bras armés de la Milice furent alors Schwaller puis Di Costanzo, chef d’une franc-garde de 200 hommes. <ref>[[La Milice à Rennes]]</ref>
En effet, en avril 1944, Du Perron de Maurin démissionna du commissariat aux questions juives, pour lancer la Milice en Bretagne et en devenir le chef régional à Rennes, avec dans son collimateur les mouvements de résistance, les Juifs ayant disparu. Au [[camp Margueritte]], Mme Le Pannerier de Roissay, internée administrative côtoiera  "  Mlle Sonia Oulberg ( Ulberg), secrétaire du marquis du Perron, chef de la Milice, reconnaissant avoir été beaucoup utilisée par les Allemands mais se défendant d’avoir fait de l’espionnage". <ref>[[Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte]]</ref> Le bureau de recrutement était situé au 11 [[rue Le Bastard]] et, à lire une liste retrouvée à la Libération, 120 personnes en ressortirent membres pour le département, dont une cinquantaine habitant Rennes. Les bras armés de la Milice furent alors Schwaller puis Di Costanzo, chef d’une franc-garde de 200 hommes. <ref>[[La Milice à Rennes]]</ref>
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