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'''Élisabeth Vigée-Le Brun
'''Élisabeth Vigée-Le Brun'''
Artiste peintre
Artiste peintre
(1755 - 1842)'''
(1755 - 1842)


== Qui est-elle ?==
== Qui est-elle ?==
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En 1780, Élisabeth Vigée-Le Brun donne naissance à sa fille Julie.
En 1780, Élisabeth Vigée-Le Brun donne naissance à sa fille Julie.


En 1783, sur ordre du roi et soutenue par Marie-Antoinette, malgré la réticence de certains opposants, Élisabeth Vigée-Le Brun entre à l'Académie Royale de peinture et de sculpture. Elle''' devient une des quatre femmes de l'Académie'''. Durant plusieurs années, elle produit un grand nombre de portraits de tableaux, dont plusieurs autoportraits, seule ou avec sa fille. En 1789, elle se trouve à Louveciennes, commune située à l'Ouest de Paris ; chez la Comtesse du Barry lorsqu'éclate la Révolution. Très proche du pouvoir royal, Elizabeth Vigée-Lebrun devient impopulaire et à Paris, son Hôtel particulier est saccagé. En octobre, la famille Le Brun est ramenée de force à Paris. Élisabeth, se sentant menacée, part en exile en Italie en compagnie de sa fille. Puis elle '''parcourt une partie de l'Europe où sa réputation de peintre lui a succédé : Rome, Florence, Naples, Venise, Vienne, Saint-Pétersbourg, Berlin.''' Durant son exil, elle ne cesse de peindre pour toute l'Europe royale. Entre temps pour se protéger et préserver ses biens, son mari a demandé et obtenu le divorce. Rayée de la liste des immigrés, elle rentre à Paris, en 1802. Le retour est difficile, beaucoup de ses amis ont été guillotinés, sa mère décède et sa fille, malgré son désaccord, épouse le directeur des Théâtres impériaux à Saint-Pétersbourg. Elle part trois ans s'installer à Londres.
En 1783, sur ordre du roi et soutenue par Marie-Antoinette, malgré la réticence de certains opposants, Élisabeth Vigée-Le Brun entre à l'Académie Royale de peinture et de sculpture. Elle''' devient une des quatre femmes de l'Académie'''. Durant plusieurs années, elle produit un grand nombre de portraits de tableaux, dont plusieurs autoportraits, seule ou avec sa fille. En 1789, elle se trouve à Louveciennes, commune située à l'Ouest de Paris ; chez la Comtesse du Barry lorsqu'éclate la Révolution. Très proche du pouvoir royal, Elizabeth Vigée-Lebrun devient impopulaire et à Paris, son Hôtel particulier est saccagé. En octobre, la famille Le Brun est ramenée de force à Paris. Élisabeth, se sentant menacée, part en exil en Italie en compagnie de sa fille. Puis elle '''parcourt une partie de l'Europe où sa réputation de peintre lui a succédé : Rome, Florence, Naples, Venise, Vienne, Saint-Pétersbourg, Berlin.''' Durant son exil, elle ne cesse de peindre pour toute l'Europe royale. Entre temps pour se protéger et préserver ses biens, son mari a demandé et obtenu le divorce. Rayée de la liste des immigrés, elle rentre à Paris, en 1802. Le retour est difficile, beaucoup de ses amis ont été guillotinés, sa mère décède et sa fille, malgré son désaccord, épouse le directeur des Théâtres impériaux à Saint-Pétersbourg. Elle part trois ans s'installer à Londres.


Élisabeth Vigée-Le Brun revient définitivement en France, en 1805, où elle retrouve sa fille qui a quitté la Russie. La France est maintenant sous le régime bonapartiste. '''Napoléon, lui-même, lui commande de faire le portrait de sa jeune sœur, Caroline Murat en compagnie de sa fille'''. Mais cela se passe mal. Caroline Murat, devenue reine de Naples, se comporte comme une enfant gâtée. Elle lui fait recommencer plusieurs fois ses peintures, exigeant qu'elle soit représentée dans des tenues plus à la mode, arrive en retard aux séances de pose ou bien annule à la dernière minute. Élisabeth Vigée-Le Brun épuisée lui dit ouvertement à haute voix en public : '''"J'ai peint de véritables princesses qui ne m'ont jamais tourmentée et ne m'ont jamais fait attendre"'''. Après cet affront public ses commandes baissent.
Élisabeth Vigée-Le Brun revient définitivement en France, en 1805, où elle retrouve sa fille qui a quitté la Russie. La France est maintenant sous le régime bonapartiste. '''Napoléon, lui-même, lui commande de faire le portrait de sa jeune sœur, Caroline Murat en compagnie de sa fille'''. Mais cela se passe mal. Caroline Murat, devenue reine de Naples, se comporte comme une enfant gâtée. Elle lui fait recommencer plusieurs fois ses peintures, exigeant qu'elle soit représentée dans des tenues plus à la mode, arrive en retard aux séances de pose ou bien annule à la dernière minute. Élisabeth Vigée-Le Brun épuisée lui dit ouvertement à haute voix en public : '''"J'ai peint de véritables princesses qui ne m'ont jamais tourmentée et ne m'ont jamais fait attendre"'''. Après cet affront public ses commandes baissent.
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
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Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes
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