« 18 juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée » : différence entre les versions

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===témoignages===
===témoignages===
'''*'''  ''Je sors du bistrot, sur le grand Mail, une colonne motorisée fonce vers Brest. Peu de tanks, beaucoup de voitures blindées bourrées de soldats, assis le flingue entre les jambes, dignes comme à la parade. Plus un soldat français à l'horizon, des monceaux de fusils jetés à tous les carrefours.''
Yves Keraudren (alias Théophile Jeusset (indépendantiste breton)  ''Contre-courant'', Les Éditions du Scorpion; Paris


'''*'''  Julien Loton, 18 ans en 1940, raconte : " Le 18 juin 1940, j'ai entendu par hasard le général de Gaulle de Londres sur mon poste à galène à 18h00. Je suis certain de l'heure car je me suis dit alors en entendant cet appel : on est le 18 juin, il est 18h00 et j'ai 18 ans. Je suis devenu "gaulliste". Je devais partir avec un capitaine qui avait été sous les ordres du colonel de Gaulle et m'avait proposé de l'accompagner en Angleterre. Malheureusement il fut mis aux arrêts par son général, ce qui mit fin au projet. J'étais copain depuis 1935 avec [[Louis Coquillet]] qui me traitait de "gaulliste". En décembre 1940, je sabotai des câbles reliant le camp d'aviation à des hôtels des Allemands, puis j'ai participé à des attentats contre des locaux." <ref> entretien de Julien Noton, 90 ans, avec Etienne Maignen le 21 juin 2012</ref>
'''*'''  Julien Loton, 18 ans en 1940, raconte : " Le 18 juin 1940, j'ai entendu par hasard le général de Gaulle de Londres sur mon poste à galène à 18h00. Je suis certain de l'heure car je me suis dit alors en entendant cet appel : on est le 18 juin, il est 18h00 et j'ai 18 ans. Je suis devenu "gaulliste". Je devais partir avec un capitaine qui avait été sous les ordres du colonel de Gaulle et m'avait proposé de l'accompagner en Angleterre. Malheureusement il fut mis aux arrêts par son général, ce qui mit fin au projet. J'étais copain depuis 1935 avec [[Louis Coquillet]] qui me traitait de "gaulliste". En décembre 1940, je sabotai des câbles reliant le camp d'aviation à des hôtels des Allemands, puis j'ai participé à des attentats contre des locaux." <ref> entretien de Julien Noton, 90 ans, avec Etienne Maignen le 21 juin 2012</ref>


===références===
===références===
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