« 18 juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée » : différence entre les versions

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Les Rennais qui auront lu ''L'Ouest-Eclair'' ce matin du 18 juin, une feuille recto-verso, n'auront trouvé sur l'épouvantable bombardement de la veille rien d'autre qu'un entrefilet en première page :
Les Rennais qui auront lu ''L'Ouest-Eclair'' ce matin du 18 juin, une feuille recto-verso, n'auront trouvé sur l'épouvantable bombardement de la veille rien d'autre qu'un entrefilet en première page :
[[Fichier:D%C3%A9claration_Mal_P%C3%A9tain.png|300px|left|thumb|Un message rectifié]]
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"''Quelque part dans l'Ouest, hier matin lundi, des bombardiers allemands ont survolé une des grandes villes de la région de l'Ouest. On compte des victimes pour la plupart civiles, quelques morts et de nombreux blessés''".  
"''Quelque part dans l'Ouest, hier matin lundi, des bombardiers allemands ont survolé une des grandes villes de la région de l'Ouest. On compte des victimes pour la plupart civiles, quelques morts et de nombreux blessés''". En fait la plupart des victimes sont des militaires britanniques et français et les "quelques morts" se chiffrent par centaines : environ un millier !


Le journal publie aussi le message du maréchal Pétain diffusé la veille à 12h30  mais avec une modification de taille: " c'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut '''''tenter'''''  de cesser le combat". D'ailleurs à Rennes, ville traumatisée par le bombardement de la veille, lit-on cette feuille et écoute -t-on la T.S.F,  en tout cas les chefs et les troupes n'ont plus l'esprit à se battre, mais plutôt à fuir ou à se rendre puisque qu'il faut "cesser le combat".
Le journal publie aussi le message du maréchal Pétain diffusé la veille à 12h30  mais avec une modification de taille: " c'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut '''''tenter'''''  de cesser le combat". D'ailleurs à Rennes, ville traumatisée par le bombardement de la veille, lit-on cette feuille et écoute -t-on la T.S.F,  en tout cas les chefs et les troupes n'ont plus l'esprit à se battre, mais plutôt à fuir ou à se rendre puisque qu'il faut "cesser le combat".
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