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Le 18 juin 1944 est un dimanche ensoleillé. Mais, dès le petit matin, une alerte réveille les Rennais, puis une seconde ceux qui n'auraient pas encore été réveillés. Des vagues d'avions bombardent la gare de triage de la plaine de Baud et la gare. On entend sans arrêt les explosions des bombes à retardement. A 10 heures, une troisième alerte suivie de bombes qui tombent dans la quartier de l'Alma, [[rue de Châtillon]],[[rue de Lamotte-Picquet]]. <ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes''par V. Ladam; éd. Les Nouvelles </ref>
Le 18 juin 1944 est un dimanche ensoleillé. Mais, dès le petit matin, une alerte réveille les Rennais, puis une seconde ceux qui n'auraient pas encore été réveillés. Des vagues d'avions bombardent la gare de triage de la plaine de Baud et la gare. On entend sans arrêt les explosions des bombes à retardement. A 10 heures, une troisième alerte suivie de bombes qui tombent dans la quartier de l'Alma, [[rue de Châtillon]],[[rue de Lamotte-Picquet]]. <ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes''par V. Ladam. éd. Les Nouvelles </ref>


Ce sont des P. 47 américains du 404e squadron et du 508e squadron  qui escortent des B-26. Le compte rendu du premier squadron indique avoir manqué le rendez-vous avec les bombardiers B-26 mais n'avoir pas manqué les voies ferrées de Rennes. Le rapport du second squadron fait état d'une mission assez inhabituelle : servir d'escorte à des B-26 puis bombarder en piqué la gare de triage de Rennes. Les résultats des P-47 auraient été plus précis que ceux des bombardiers lourds. ( La seconde mission de ce jour concerna le maquis de Saint-Marcel).<ref> diary du 404th bomber group</ref>
Ce sont des P. 47 américains du 404e squadron et du 508e squadron  qui escortent des B-26. Le compte rendu du premier squadron indique avoir manqué le rendez-vous avec les bombardiers B-26 mais n'avoir pas manqué les voies ferrées de Rennes. Le rapport du second squadron fait état d'une mission assez inhabituelle : servir d'escorte à des B-26 puis bombarder en piqué la gare de triage de Rennes. Les résultats des P-47 auraient été plus précis que ceux des bombardiers lourds. ( La seconde mission de ce jour concerna le maquis de Saint-Marcel).<ref> reports of the 404th bomber group</ref>


L'après-midi de ce jour, il y eut quatre autres alertes en trois heures et des bombes tombèrent sur Saint-Laurent et le champ de courses.
L'après-midi de ce jour, il y eut quatre autres alertes en trois heures et des bombes seraient tombées sur Saint-Laurent et le champ de courses occasionant quatre décès. <ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'' par V. Ladam. éd. Les Nouvelles </ref> Ces bombardements du 18 juin ne sont pas mentionnés dans les journaux du lendemain et du surlendemain alors qu'il est fait état de la journée de prières tenue ce 18 juin à Saint-Laurent pour la protection de la cité, avec  messe, grand'messe suivie de vêpres à 17 h00, en présence de Mgr Roques et suivis par une grande foule.


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Version du 6 juillet 2011 à 06:14

Le 18 juin 1944 est un dimanche ensoleillé. Mais, dès le petit matin, une alerte réveille les Rennais, puis une seconde ceux qui n'auraient pas encore été réveillés. Des vagues d'avions bombardent la gare de triage de la plaine de Baud et la gare. On entend sans arrêt les explosions des bombes à retardement. A 10 heures, une troisième alerte suivie de bombes qui tombent dans la quartier de l'Alma, rue de Châtillon,rue de Lamotte-Picquet. [1]

Ce sont des P. 47 américains du 404e squadron et du 508e squadron qui escortent des B-26. Le compte rendu du premier squadron indique avoir manqué le rendez-vous avec les bombardiers B-26 mais n'avoir pas manqué les voies ferrées de Rennes. Le rapport du second squadron fait état d'une mission assez inhabituelle : servir d'escorte à des B-26 puis bombarder en piqué la gare de triage de Rennes. Les résultats des P-47 auraient été plus précis que ceux des bombardiers lourds. ( La seconde mission de ce jour concerna le maquis de Saint-Marcel).[2]

L'après-midi de ce jour, il y eut quatre autres alertes en trois heures et des bombes seraient tombées sur Saint-Laurent et le champ de courses occasionant quatre décès. [3] Ces bombardements du 18 juin ne sont pas mentionnés dans les journaux du lendemain et du surlendemain alors qu'il est fait état de la journée de prières tenue ce 18 juin à Saint-Laurent pour la protection de la cité, avec messe, grand'messe suivie de vêpres à 17 h00, en présence de Mgr Roques et suivis par une grande foule.

références

  1. Les Heures douloureuses de Rennespar V. Ladam. éd. Les Nouvelles
  2. reports of the 404th bomber group
  3. Les Heures douloureuses de Rennes par V. Ladam. éd. Les Nouvelles