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<ref>INSEE du 14/01/2014</ref>. L’aire urbaine de Rennes, '''10e plus grande aire urbaine française''', profite d’un dynamisme économique qui attire une population active relativement jeune pour des emplois plus qualifiés. Parmi les grandes aires urbaines, certaines ont connu une augmentation rapide de l’emploi entre 2007 et 2012 (Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lyon), tandis que d’autres voyaient l’emploi baisser (Douai-Lens, Rouen, Strasbourg, Nice, Toulon).  
<ref>INSEE du 14/01/2014</ref>. L’aire urbaine de Rennes, '''10e plus grande aire urbaine française''', profite d’un dynamisme économique qui attire une population active relativement jeune pour des emplois plus qualifiés. Parmi les grandes aires urbaines, certaines ont connu une augmentation rapide de l’emploi entre 2007 et 2012 (Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lyon), tandis que d’autres voyaient l’emploi baisser (Douai-Lens, Rouen, Strasbourg, Nice, Toulon).  


En matière d''''attractivité''' , l'aire urbaine de Rennes est classée en 2019 '''4e''' des 45 aires urbaines françaises, derrière celles de Lyon, Toulouse et Nantes. <ref>''Le Baromètre. Attractivité et dynamisme des métropoles françaises''. Édition 2019. Arthur Loyd </ref>  soit 44 000 de plus qu'en 2012. Avec un taux d'évolution annuel de +1,2% par an, sa croissance s'est légèrement ralentie par rapport aux années 2000 (+1,4% par an). Elle présente sur ces 5 dernières années '''la 5e plus forte progression démographique des principales aires urbaines françaises'''.
En matière d''''attractivité''' , l'aire urbaine de Rennes est classée en 2019 '''4e''' des 45 aires urbaines françaises, derrière celles de Lyon, Toulouse et Nantes. <ref>''Le Baromètre. Attractivité et dynamisme des métropoles françaises''. Édition 2019. Arthur Loyd </ref>  soit 44 000 de plus qu'en 2012. Avec un taux d'évolution annuel de +1,2% par an, sa croissance s'est légèrement ralentie par rapport aux années 2000 (+1,4% par an). Elle présente sur ces 5 dernières années '''la 5e plus forte progression démographique des principales aires urbaines françaises'''.


C'est  aussi la 3e aire urbaine étudiante de France avec près de 8 étudiants pour 100 habitants.
C'est  aussi la 3e aire urbaine étudiante de France avec près de 8 étudiants pour 100 habitants.
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=== Aire d'attraction de Rennes et Bretagne===
=== Aire d'attraction de Rennes et Bretagne===


L'aire d'attraction de Rennes, la 10e sur 240,  est la seule en Bretagne qui dépasse les 700 000 habitants et '''elle concentre 22,3 % de la population bretonne et 24% des emplois régionaux''' (329 886 emplois)  allant jusqu'à concerner des populations actives de départements limitrophes. La zone d'emploi génère 32,2% de la masse salariale régionale, comporte près de 40% des cadres fonctionnels métropolitains et le tiers des chercheurs de la région. Cependant le poids démographique de l'aire d'attraction de la capitale bretonne est plutôt faible dans sa région et son poids par rapport à la région la classe 14e sur 21 en France. Le poids de l'aire de Rennes par rapport à l'ensemble de l'emploi régional  de 22,3%, est à comparer avec ceux de Toulouse (43%), Strasbourg (41%) Rouen (36%), Bordeaux, Marseille, Lyon et Clermont-Ferrand à 35%, Lille 29%), Nantes (25%). Pour le poids économique, il en est de même : Par rapport à la région, les 32,2% de Rennes sont à comparer avec les 64% de Toulouse, les 48% de Bordeaux, les 47% de Rouen, les 38% de Lyon et les 36% de Nantes. De même le rapport de l'aire urbaine de Rennes (700 675 h) avec celle de la 2e ville la plus peuplée de la région (Brest, 314 844 h) est de 2,2, la classe au 11e rang. On constate donc que le poids de la métropole rennaise en Bretagne est relativement inférieur à celui d'autres métropoles dans leurs régions<ref>Dossier ''Rennes et la Bretagne'', dans Place Publique, n°38 _ nov. déc. 2015</ref>. Rennes et son aire urbaine ne dévorent pas la région.
L'aire d'attraction de Rennes, la 10e sur 240,  est la seule en Bretagne qui dépasse les 700 000 habitants ( avec '''739 974 habitants''' )et '''elle concentre 22,3 % de la population bretonne et 24% des emplois régionaux''' (329 886 emplois)  allant jusqu'à concerner des populations actives de départements limitrophes. La zone d'emploi génère 32,2% de la masse salariale régionale, comporte près de 40% des cadres fonctionnels métropolitains et le tiers des chercheurs de la région. Cependant le poids démographique de l'aire d'attraction de la capitale bretonne est plutôt faible dans sa région et son poids par rapport à la région la classe 14e sur 21 en France. Le poids de l'aire de Rennes par rapport à l'ensemble de l'emploi régional  de 22,3%, est à comparer avec ceux de Toulouse (43%), Strasbourg (41%) Rouen (36%), Bordeaux, Marseille, Lyon et Clermont-Ferrand à 35%, Lille 29%), Nantes (25%). Pour le poids économique, il en est de même : Par rapport à la région, les 32,2% de Rennes sont à comparer avec les 64% de Toulouse, les 48% de Bordeaux, les 47% de Rouen, les 38% de Lyon et les 36% de Nantes. De même le rapport de l'aire urbaine de Rennes (700 675 h) avec celle de la 2e ville la plus peuplée de la région (Brest, 314 844 h) est de 2,2, la classe au 11e rang. On constate donc que le poids de la métropole rennaise en Bretagne est relativement inférieur à celui d'autres métropoles dans leurs régions<ref>Dossier ''Rennes et la Bretagne'', dans Place Publique, n°38 _ nov. déc. 2015</ref>. Rennes et son aire urbaine ne dévorent pas la région.
[[Fichier:Tranches_d%27%C3%A2ge.png|300px|left|thumb|Répartition par tranches d'âge.Sources : Insee ( au 01/01/2011) et au 01/01/2016)]]  
[[Fichier:Tranches_d%27%C3%A2ge.png|300px|left|thumb|Répartition par tranches d'âge.Sources : Insee ( au 01/01/2011) et au 01/01/2016)]]  
[[Fichier:Aires_urbaines.png|300px|center|thumb|Évolution des populations des aires urbaines entre 2006 et 2013 : celle de Rennes dans le peloton de tête avec celles de Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Lyon. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2017/11/17/une-carte-de-france-des-territoires-qui-gagnent-et-des-territoires-qui-perdent_5216695_4811534.html#2UfGo1kM6YWxihOP.99 .(Infographie ''Le Monde'')]]
[[Fichier:Aires_urbaines.png|300px|center|thumb|Évolution des populations des aires urbaines entre 2006 et 2013 : celle de Rennes dans le peloton de tête avec celles de Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Lyon. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2017/11/17/une-carte-de-france-des-territoires-qui-gagnent-et-des-territoires-qui-perdent_5216695_4811534.html#2UfGo1kM6YWxihOP.99 .(Infographie ''Le Monde'')]]