« Allée Jacques Frimot » : différence entre les versions

m
relecture
Aucun résumé des modifications
m (relecture)
 
(Une version intermédiaire par un autre utilisateur non affichée)
Ligne 1 : Ligne 1 :
L' '''allée Jacques Frimot''' se situe dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte et prend son origine sur la [[rue Maurice Le Lannou]]. Cette voie fut dénommée rue par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 7 octobre 1994 puis allée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 10 avril 2000<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
L' '''allée Jacques Frimot''' se situe dans le quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte et prend son origine sur la [[rue Maurice Le Lannou]]. Cette voie fut dénommée rue par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 7 novembre 1994 puis allée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 10 avril 2000<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à:  
Cette voie rend hommage à:  
Ligne 7 : Ligne 7 :
ingénieur des Ponts et Chaussées  
ingénieur des Ponts et Chaussées  


(1790 - 1866)
(Saint-Germain-Le-Gaillard (Manche) 1790 - 1866)


Jeune ingénieur des Ponts et Chaussées passionné par l'évolution de l'énergie vapeur et de l'énergie hydraulique, Jacques Frimot  établit en 1822 à Landerneau (Finistère), près de l'arsenal de Brest qui doit être son principal client, un établissement de construction de machines à vapeur de conception très innovante. Encouragé d'abord par les administrateurs de l'arsenal de Brest, qu'il équipe de ses premières machines à vapeur, destinées à l'épuisement des bassins de construction navale, Frimot élabore par la suite un modèle de machine marine à haute pression totalement inédit. Mais il avait poussé sans doute trop loin et trop vite les capacités techniques de son temps car ses travaux, pourtant soutenus par le physicien François Arago, ne sont pas reconnus à leur juste valeur et il est brutalement mis à l'écart en 1835. La marine de la Restauration, fragilisée par l'instabilité de ses ministères, était alors peu réceptive au progrès technique national auquel elle apportera tant par la suite.<ref> Revue historique des Armées.Catherine Abeguilé-Petit P.100-109 - 2007 </ref>  
Jeune ingénieur des Ponts et Chaussées passionné par l'évolution de l'énergie vapeur et de l'énergie hydraulique, Jacques Frimot  établit en 1822 à Landerneau (Finistère), près de l'arsenal de Brest qui doit être son principal client, un établissement de construction de machines à vapeur de conception très innovante. Encouragé d'abord par les administrateurs de l'arsenal de Brest, qu'il équipe de ses premières machines à vapeur, destinées à l'épuisement des bassins de construction navale, Frimot élabore par la suite un modèle de machine marine à haute pression totalement inédit. Mais il avait poussé sans doute trop loin et trop vite les capacités techniques de son temps car ses travaux, pourtant soutenus par le physicien François Arago, ne sont pas reconnus à leur juste valeur et il est brutalement mis à l'écart en 1835. La marine de la Restauration, fragilisée par l'instabilité de ses ministères, était alors peu réceptive au progrès technique national auquel elle apportera tant par la suite.<ref>Catherine Abeguilé-Petit, « Machinisme à vapeur et innovation dans la marine sous la Restauration : l’affaire de l’ingénieur Frimot (1790-1866) », Revue historique des armées, 246 | 2007, 100-109. </ref>  


== Note et références ==  
== Note et références ==  
8 793

modifications