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'''Résistante déportée''' (13 septembre 1910,Rennes –
'''Résistante déportée''' (13 septembre 1910,Rennes –


Emilie, Marie est la fille d’Alfred Macé et d’Emilie Chatellier. Elle s’engage dans le réseau ''Bordeaux-Loupiac'' en 1943 et au  mouvement "Défense de la France", avec comme  pseudo ''Annette''. Le 10 mai à 1 heure du matin, un groupe d’Allemands en civil et en uniforme se présenta à son domicile, 83, avenue du Mail, et  demandèrent la demoiselle Coupa, (''Lili'') ils ont arrêté celle-ci et m’ont arrêtée également, me prenant pour la secrétaire particulière de Prestaut, la demoiselle Motty, dite «Françoise». (Françoise Mottais) à Rennes. C'est une des conséquences  de l'arrestation de [[Maurice Prestaut]], pour avoir hébergé des aviateurs américains pris en charge par le réseau. Elles sont amenées à la Gestapo, cité des étudiantes, rue Jules Ferry,  dans une salle au rez-de-chaussée où se trouvait déjà Prestaut,  déjà  affreusement torturé . Il leur apprit que lors de son arrestation tout son courrier et les documents importants avaient été saisis. Au cours de l’après-midi, pendant un interrogatoire, elles virent Prestaut dans un état effrayant avec du sang partout, il pouvait à peine tenir debout. Elle repère là des hommes du Bezen Perrot.
Emilie, Marie est la fille d’Alfred Macé et d’Emilie Chatellier. Elle s’engage dans le réseau ''Bordeaux-Loupiac'' en 1943 et au  mouvement ''Défense de la France'', avec comme  pseudo ''Annette''. Le 10 mai à 1 heure du matin, un groupe d’Allemands en civil et en uniforme se présenta à son domicile, 83, avenue du Mail, et  demandèrent la demoiselle Coupa, (''Lili'') ils ont arrêté celle-ci et m’ont arrêtée également, me prenant pour la secrétaire particulière de Prestaut, la demoiselle Motty, dite «Françoise». (Françoise Mottais) à Rennes. C'est une des conséquences  de l'arrestation de [[Maurice Prestaut]], pour avoir hébergé des aviateurs américains pris en charge par le réseau. Elles sont amenées à la Gestapo, cité des étudiantes, rue Jules Ferry,  dans une salle au rez-de-chaussée où se trouvait déjà Prestaut,  déjà  affreusement torturé . Il leur apprit que lors de son arrestation tout son courrier et les documents importants avaient été saisis. Au cours de l’après-midi, pendant un interrogatoire, elles virent Prestaut dans un état effrayant avec du sang partout, il pouvait à peine tenir debout. Elle repère là des hommes du Bezen Perrot.


Elle est internée à la [[prison Jacques-Cartier]] et, le 2 août 1944, à l’avant-veille de la [[libération de Rennes]], elle est transférée vers Belfort puis déportée à Ravensbrück le 1er septembre 1944.(matricule 62851), puis  à Ludwigfelt, Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Elle est libérée à Neubrandenburg. .  Elle est rapatriée le 27 mai 1945. Elle reçut. La Medal of freedom.  <ref> ACP 27 P6 Caen- DAVCC, Caen, 21 P 567 474.</ref>
Elle est internée à la [[prison Jacques-Cartier]] et, le 2 août 1944, à l’avant-veille de la [[libération de Rennes]], elle est transférée vers Belfort puis déportée à Ravensbrück le 1er septembre 1944.(matricule 62851), puis  à Ludwigfelt, Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Elle est libérée à Neubrandenburg. Louise Coupa, de Loctudy, ne reviendra pas..  Elle est rapatriée le 27 mai 1945. Elle reçut. La Medal of freedom.  <ref> ACP 27 P6 Caen- DAVCC, Caen, 21 P 567 474.</ref>


===Références===
===Références===

Version du 30 mars 2023 à 17:39


Anne Macé

Résistante déportée (13 septembre 1910,Rennes –

Emilie, Marie est la fille d’Alfred Macé et d’Emilie Chatellier. Elle s’engage dans le réseau Bordeaux-Loupiac en 1943 et au mouvement Défense de la France, avec comme pseudo Annette. Le 10 mai à 1 heure du matin, un groupe d’Allemands en civil et en uniforme se présenta à son domicile, 83, avenue du Mail, et demandèrent la demoiselle Coupa, (Lili) ils ont arrêté celle-ci et m’ont arrêtée également, me prenant pour la secrétaire particulière de Prestaut, la demoiselle Motty, dite «Françoise». (Françoise Mottais) à Rennes. C'est une des conséquences de l'arrestation de Maurice Prestaut, pour avoir hébergé des aviateurs américains pris en charge par le réseau. Elles sont amenées à la Gestapo, cité des étudiantes, rue Jules Ferry, dans une salle au rez-de-chaussée où se trouvait déjà Prestaut, déjà affreusement torturé . Il leur apprit que lors de son arrestation tout son courrier et les documents importants avaient été saisis. Au cours de l’après-midi, pendant un interrogatoire, elles virent Prestaut dans un état effrayant avec du sang partout, il pouvait à peine tenir debout. Elle repère là des hommes du Bezen Perrot.

Elle est internée à la prison Jacques-Cartier et, le 2 août 1944, à l’avant-veille de la libération de Rennes, elle est transférée vers Belfort puis déportée à Ravensbrück le 1er septembre 1944.(matricule 62851), puis à Ludwigfelt, Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Elle est libérée à Neubrandenburg. Louise Coupa, de Loctudy, ne reviendra pas.. Elle est rapatriée le 27 mai 1945. Elle reçut. La Medal of freedom. [1]

Références

  1. ACP 27 P6 Caen- DAVCC, Caen, 21 P 567 474.