« Anne Macé » : différence entre les versions

318 octets ajoutés ,  30 mars 2023
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Emilie, Marie est la fille d’Alfred Macé et d’Emilie Chatellier. Elle s’engage dans le réseau ''Bordeaux-Loupiac'' en 1943 et au  mouvement ''Défense de la France'', avec comme  pseudo ''Annette''. Le 10 mai à 1 heure du matin, un groupe d’Allemands en civil et en uniforme se présenta à son domicile, 83, avenue du Mail, et  demandèrent la demoiselle Coupa, (''Lili'') ils ont arrêté celle-ci et m’ont arrêtée également, me prenant pour la secrétaire particulière de Prestaut, la demoiselle Motty, dite «Françoise». (Françoise Mottais) à Rennes. C'est une des conséquences  de l'arrestation de [[Maurice Prestaut]], pour avoir hébergé des aviateurs américains pris en charge par le réseau. Elles sont amenées à la Gestapo, cité des étudiantes, rue Jules Ferry,  dans une salle au rez-de-chaussée où se trouvait déjà Prestaut,  déjà  affreusement torturé . Il leur apprit que lors de son arrestation tout son courrier et les documents importants avaient été saisis. Au cours de l’après-midi, pendant un interrogatoire, elles virent Prestaut dans un état effrayant avec du sang partout, il pouvait à peine tenir debout. Elle repère là des hommes du Bezen Perrot. <ref>http://memoiredeguerre.free.fr/ccmr/p6-list-mn.htm</ref>
Emilie, Marie est la fille d’Alfred Macé et d’Emilie Chatellier. Elle s’engage dans le réseau ''Bordeaux-Loupiac'' en 1943 et au  mouvement ''Défense de la France'', avec comme  pseudo ''Annette''. Le 10 mai à 1 heure du matin, un groupe d’Allemands en civil et en uniforme se présenta à son domicile, 83, avenue du Mail, et  demandèrent la demoiselle Coupa, (''Lili'') ils ont arrêté celle-ci et m’ont arrêtée également, me prenant pour la secrétaire particulière de Prestaut, la demoiselle Motty, dite «Françoise». (Françoise Mottais) à Rennes. C'est une des conséquences  de l'arrestation de [[Maurice Prestaut]], pour avoir hébergé des aviateurs américains pris en charge par le réseau. Elles sont amenées à la Gestapo, cité des étudiantes, rue Jules Ferry,  dans une salle au rez-de-chaussée où se trouvait déjà Prestaut,  déjà  affreusement torturé . Il leur apprit que lors de son arrestation tout son courrier et les documents importants avaient été saisis. Au cours de l’après-midi, pendant un interrogatoire, elles virent Prestaut dans un état effrayant avec du sang partout, il pouvait à peine tenir debout. Elle repère là des hommes du Bezen Perrot. <ref>http://memoiredeguerre.free.fr/ccmr/p6-list-mn.htm</ref>


Elle est internée à la [[prison Jacques-Cartier]] et, le 2 août 1944, à l’avant-veille de la [[libération de Rennes]], elle est transférée vers Belfort puis déportée à Ravensbrück le 1er septembre 1944.(matricule 62851), puis  à Ludwigfelt, Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Elle est libérée à Neubrandenburg. Louise Coupa, de Loctudy, ne reviendra pas.Elle est rapatriée le 27 mai 1945. Elle reçut. La Medal of freedom.  <ref> ACP 27 P6 Caen- DAVCC, Caen, 21 P 567 474.</ref>
Elle est internée à la [[prison Jacques-Cartier]] et, le 2 août 1944, à l’avant-veille de la [[libération de Rennes]], elle est transférée vers Belfort puis déportée à Ravensbrück le 1er septembre 1944.(matricule 62851), puis  à Ludwigfelt, Les deux femmes sont alors envoyées au kommando Daimler-Benz à Genshagen, camp de travail forcé annexe de Ravensbrück. À partir de l’été 1944, 1 100 détenues de Ravensbrück seront affectées à cette « usine modèle » et sa semaine de travail de 75 heures, pour produire des moteurs d’avion Messerschmitt. kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Anne Macé est libérée à Neubrandenburg. La Loctudienne Louise Coupa ne reviendra pas.  Anne est rapatriée le 27 mai 1945. Elle reçut. La Medal of freedom.  <ref> ACP 27 P6 Caen- DAVCC, Caen, 21 P 567 474.</ref>


===Références===
===Références===
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