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(15 octobre 1840, Domagné -  7 juin 1910, Rennes)
(15 octobre 1840, Domagné -  7 juin 1910, Rennes)


Auguste Marie Ligori Lajat est un commerçant en grain et fourrage. Deuxième adjoint, le 2 août 1897 il est élu maire de Rennes, remplaçant [[Auguste Poulin]], démissionnaire. Pendant le procès de révision d'[[Alfred Dreyfus à Rennes]], il s'employa à maintenir une attitude neutre en ville pour que les sessions aient une bonne tenue. Au conseil, il est en butte aux oppositions de ses adjoints MM. Levron et Malherbe. Aux élections municipales de 1900, est élu [[Eugène Pinault]], républicain allié aux royalistes. Dès lors il se retira "dans sa maison champêtre située à l'extrémité de la ville ne s'occupant guère plus de politique" (108 rue de Lorient). Conformément à sa demande, une fois considéré comme mort il eut le cœur percé, <ref> Ouest-Eclair 8 juin 1910 </ref> opération effectuée par le Dr Baderot <ref>[[Rue Docteur Baderot]]</ref>  
Auguste Marie Ligori Lajat est un commerçant en grain et fourrage. Deuxième adjoint, le 2 août 1897 il est élu maire de Rennes, remplaçant [[Auguste Poulin]], démissionnaire. Pendant le procès de révision d'[[Alfred Dreyfus à Rennes]], il s'employa à maintenir une attitude neutre en ville pour que les sessions aient une bonne tenue. Au conseil, il est en butte aux oppositions de ses adjoints MM. Levron et Malherbe. Aux élections municipales de 1900, est élu [[Eugène Pinault]], républicain allié aux royalistes. Dès lors il se retira "dans sa maison champêtre située à l'extrémité de la ville ne s'occupant guère plus de politique" (108 rue de Lorient). Conformément à sa demande, une fois considéré comme mort il eut le cœur percé, <ref> Ouest-Eclair 8 juin 1910 </ref> opération effectuée par le Dr Baderot <ref>[[Rue Docteur Baderot]]</ref>.
 
C'est lui qui lança les procédures de construction des pavillons des hospices de Ponchaillou, aujourd'hui [[Centre hospitalier universitaire (CHU)‎‎]], par la mise la mise en concurrence des entrepreneurs, le 9 mars 1899. Les travaux n'y prirent d'ailleurs fin que peu avant sa mort, en 1908<ref>L'Ouest-Eclair, numéro du 9 juin 1908, page 1</ref>.


{{Citation|texte=''Aussi, hier, nombreux étaient les vieux Rennais évoquant leurs souvenirs sur le Procès de Rennes en 1899. [...] On se rappelait dans quelle situation se trouvait alors la France, divisée en deux camps bien tranchés ; les passions étaient démontées. [...] A Rennes, M. Lajat était maire ; on lui enleva la police de la ville, qui fut assurée par la police de Paris.|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 14 juillet 1935, page 7|collecteur=Manu35|date=2021}}
{{Citation|texte=''Aussi, hier, nombreux étaient les vieux Rennais évoquant leurs souvenirs sur le Procès de Rennes en 1899. [...] On se rappelait dans quelle situation se trouvait alors la France, divisée en deux camps bien tranchés ; les passions étaient démontées. [...] A Rennes, M. Lajat était maire ; on lui enleva la police de la ville, qui fut assurée par la police de Paris.|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 14 juillet 1935, page 7|collecteur=Manu35|date=2021}}
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